Structure de données persistanteEn informatique, une structure de données persistante est une structure de données qui préserve ses versions antérieures lorsqu'elle est modifiée ; une telle structure est immuable, car ses opérations ne la modifient pas en place (de manière visible) mais renvoient au contraire de nouvelles structures. Une structure est partiellement persistante si seule sa version la plus récente peut être modifiée, les autres n'étant accessibles qu'en lecture. La structure est dite totalement persistante si chacune de ses versions peut être lue ou modifiée.
Structure de donnéesEn informatique, une structure de données est une manière d'organiser les données pour les traiter plus facilement. Une structure de données est une mise en œuvre concrète d'un type abstrait. Pour prendre un exemple de la vie quotidienne, on peut présenter des numéros de téléphone par département, par nom, par profession (comme les Pages jaunes), par numéro téléphonique (comme les annuaires destinés au télémarketing), par rue et/ou une combinaison quelconque de ces classements.
Purely functional data structureIn computer science, a purely functional data structure is a data structure that can be directly implemented in a purely functional language. The main difference between an arbitrary data structure and a purely functional one is that the latter is (strongly) immutable. This restriction ensures the data structure possesses the advantages of immutable objects: (full) persistency, quick copy of objects, and thread safety. Efficient purely functional data structures may require the use of lazy evaluation and memoization.
Concept (philosophie)En logique, un concept est un contenu de pensée, qui, lorsqu'il est appliqué à un objet, peut former une proposition. En linguistique, le concept représente le signifié, c'est-à-dire le sens du mot, tandis que le mot lui-même constitue son signifiant. Le concept est un terme abstrait qui se distingue donc de la chose désignée par ce concept. Le terme lui-même est introduit au Moyen Âge (conceptus) par Thomas d'Aquin puis Guillaume d'Ockham et les autres philosophes scolastiques .
Religion en ChineLe fait religieux dans le monde chinois se caractérise par le pluralisme, favorisé par l’attitude de l'État : celui-ci exerce depuis le début de l’empire () un contrôle attentif sur les groupes susceptibles de constituer une menace pour le pouvoir et la société et met au pas les sectes trop actives, n’accordant qu’exceptionnellement l’exclusivité à un culte. Le syncrétisme et le mélange sont courants, rendant les contours des ensembles religieux flous ; on a l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu'à des confessions.
Religion traditionnelle chinoisevignette|Temple Hui-an à Tainan, Taïwan. vignette|Talismans provenant du temple du Dieu-Préfet. La religion traditionnelle chinoise, également appelée religion populaire chinoise (), shenisme (religion des dieux ou esprits, du ) ou tout simplement religion chinoise), est une religion polythéiste syncrétiste pratiquée par la majorité des Han () (avec une coupure entre 1949 et 1980 en Chine populaire), dans laquelle il faut inclure les écoles taoïstes.
Problème difficile de la conscienceL'expression problème difficile de la conscience (Hard problem of consciousness), imaginée par David Chalmers, désigne le problème de l'origine des qualia, c'est-à-dire du contenu subjectif de l'expérience d'un état mental, lorsque cette question est abordée sous l'angle des neurosciences et des sciences cognitives. Les problèmes difficiles de la conscience s'opposent aux « problèmes faciles » relatifs aux explications de la capacité de discerner, d'assimiler des informations, de rendre compte d'états mentaux, de l'attention, etc.
Fondement des symbolesLe Problème du fondement des symboles (symbol grounding problem en anglais) peut se formuler ainsi : comment un mot, ou plus généralement un symbole, acquiert-il son sens ? Qu'est vraiment le sens, la signification ? Comment un état mental peut-il avoir du sens ? C'est un problème en lien avec celui de la conscience. Il est à noter que le célèbre test de Turing ne permet pas nécessairement de distinguer si celui qui le passe comprend réellement le sens des termes qu'il emploie.