Cannibalismevignette|Cannibalisme au Brésil en 1557 décrit par Hans Staden. vignette|Exemple de comportement de cannibalisme occasionnellement observé chez certaines larves de coccinelle Harmonia axyridis manquant de nourriture ou présentes en densité inhabituelle. Le cannibalisme est une pratique qui consiste à consommer, complètement ou partiellement, un individu de sa propre espèce. L'expression s'applique à la fois aux animaux qui dévorent des membres de leur groupe, cannibalisme animal, et aux êtres humains qui consomment de la chair humaine, cannibalisme et/ou anthropophagie.
Adaptation (biologie)En biologie, l'adaptation peut se définir d’une manière générale comme l’ajustement fonctionnel de l’être vivant au milieu, et, en particulier, comme l’appropriation de l’organe à sa fonction. L’adaptation correspond à la mise en accord d'un organisme vivant avec les conditions qui lui sont extérieures. Elle perfectionne ses organes, les rend plus aptes au rôle qu’ils semblent jouer dans la vie de l’individu. Elle met l’organisme tout entier en cohérence avec le milieu.
Valeur sélective inclusiveEn biologie évolutive et en psychologie évolutionniste, la valeur sélective inclusive (inclusive fitness en anglais) est la somme des valeurs sélectives classiques d'un organisme (le nombre de ses propres enfants qu'elle prend en charge et le nombre d'équivalents de ses propres enfants pris en charge, que l'on va considérer comme vivant dans la population par son soutien). Ce modèle est plus généralisé que la sélection de parentèle stricte, qui exige que les gènes partagés soient identiques par descendance.
Aposématismevignette|Dendrobates tinctorius, vue dorsale. Forêt primaire, montagnes de Kaw, Guyane française. Les couleurs vives avertissent les prédateurs de sa possible toxicité. L'aposématisme est la stratégie adaptative qui permet à certains organismes (généralement des animaux, parfois des plantes) d'émettre un signal d'avertissement clairement perceptible, qui peut être visuel (le plus souvent une couleur), sonore ou olfactif.
Œuf (biologie)droite|upright=1.5|vignette|L'évolution et la sélection naturelle sont à l'origine d'un grand nombre de formes et de couleurs d'œufs. thumb|right|Œufs microlécithaux de nématode (Toxocara ici) thumb|right|Œuf microlécital de ver plat (Paragonimus westermani ici) thumb|right|Jeune tortue se préparant à émerger de son œuf (macrolécithal) thumb|Le motif et la couleur de l'œuf de l'Huîtrier pie (Haematopus ostralegus) contribuent à un camouflage efficace de l'œuf dans le nid construit au sol ;La manière dont l'oiseau produit de tels motifs et couleurs a beaucoup intrigué les biologistes Dans la reproduction sexuée, la cellule œuf ou zygote (du grec ancien « joint, attelé » et ayant la même étymologie que « joug ») est le premier stade de la vie d'un individu.
Sélection naturellevignette|Selon les principes de la sélection naturelle de Darwin, les pinsons des Galápagos sont issus d'une espèce souche venue du continent. La sélection s'est traduite par une spécialisation de la taille de leur bec en liaison avec leur régime alimentaire (seconde édition de son la publiée en 1845). En biologie, la est l'un des mécanismes moteurs de l'évolution des espèces qui explique le succès reproductif différentiel entre des individus d'une même espèce et le succès différentiel des gènes présents dans une population.
Survie du plus apteLa « survie du plus apte » (traduction de l'anglais « survival of the fittest ») est une expression décrivant la compétition des espèces pour la survie ou la dominance. Elle a été écrite à l'origine par Herbert Spencer dans ses Principles of Biology de 1864. Spencer y traçait des parallèles entre ses idées économiques et les théories de l'évolution que Charles Darwin appelait la sélection naturelle. Cette phrase est une métaphore et non pas une description scientifique.
Sélection de groupevignette|En 1994, et , propose la théorie de la sélection multi-niveaux, illustrée par l'emboîtement de poupées russes. La sélection naturelle pourrait s'exercer au niveau du gène, de la cellule, de l'organisme ou du groupe La sélection de groupe est une généralisation de la théorie de l'évolution par voie de sélection naturelle de Darwin, selon laquelle un groupe d'organismes qui coopèrent fonctionne mieux, à terme, qu'un groupe dont les membres sont en compétition.
Spectrométrie de massethumb|right|Spectromètre de masse La spectrométrie de masse est une technique physique d'analyse permettant de détecter et d'identifier des molécules d’intérêt par mesure de leur masse, et de caractériser leur structure chimique. Son principe réside dans la séparation en phase gazeuse de molécules chargées (ions) en fonction de leur rapport masse/charge (m/z). Elle est utilisée dans pratiquement tous les domaines scientifiques : physique, astrophysique, chimie en phase gazeuse, chimie organique, dosages, biologie, médecine, archéologie.
Théorie du signal (biologie)vignette| Le comportement de stotting (des sauts sur place) d'un springbok (Antidorcas marsupialis) signale à ses éventuels prédateurs (comme les guépards) qu'il est jeune et en bonne santé et qu'il ne vaut donc pas la peine d'être chassé : c'est un signal honnête (puisqu'il est effectivement difficile d'imaginer que l'individu puisse manifester ce comportement en étant diminué). Dans le cadre de la biologie évolutive, la théorie du signal est une approche théorique examinant la communication entre les individus, à la fois au sein des espèces et entre les espèces.