AllométrieEn biologie du développement des organismes, l’allométrie est le fait que des organes, tissus ou processus croissent à des vitesses différentes. On présuppose que ces phénomènes de croissance sont régis par des lois mathématiques que l'on peut découvrir. Le terme allométrie (« allo » vient du grec allos = « autres », donc dans ce cas « autre que métrique », c’est-à-dire non linéaire) a été repris en 1936 par Julian Huxley et Georges Teissier en tant que désignation conventionnelle, en biologie, des phénomènes de croissance différentielle d'organes, dans la mesure où ils tombent sous une loi de forme mathématique spécifiée.
Théorie métabolique de l'écologieLa théorie métabolique de l'écologie (MTE, pour Metabolic theory of ecology en anglais), est une théorie quantitative qui permet d'expliquer le lien entre le métabolisme, la taille des individus et leur température. Elle fut introduite par Arrhenius et Kleiber et synthétisée en 2004 dans un article rédigé par J.H Brown et al., "Toward a metabolic theory of ecology". Cette théorie prédit comment le métabolisme contrôle les processus écologiques à l'échelle des individus, des populations et des écosystèmes.
Loi de Kleibervignette|400px|Figure 1. Taille en fonction du métabolisme pour différentes especes. Graphique original de Kleiber (1947). La loi de Kleiber, formulée par le biologiste au début des années 1930, énonce que pour la majorité des vertébrés supérieurs, le métabolisme est proportionnel à la masse corporelle élevée à la puissance 3⁄4. Algébriquement, si l'on convient de noter q0 le métabolisme et M la masse corporelle de l'animal, q04 ~ M3. Ainsi, puisqu'un chat est 100 fois plus lourd qu'une souris, son métabolisme est environ 32 fois plus consommateur d'énergie.
Organoïdevignette|Organoïde intestinal cultivé à partir de cellules souches Lgr5+. Un organoïde est une version miniature et simplifiée d'un organe, fabriquée in vitro en trois dimensions et qui présente une micro-anatomie réaliste. Il est issu d'une ou de quelques cellules d'un tissu, de cellules souches embryonnaires ou de cellules souches pluripotentes induites (iPSC), qui peuvent s'auto-organiser en une structure tridimensionnelle grâce à leurs capacités d'auto-renouvellement et de différenciation.
Effet d'échelleL'effet d'échelle traite des conséquences physiques venant de la modification de la dimension d'un corps ou plus généralement d'une grandeur physique. L'effet d'échelle s'applique aux produits fabriqués par l'homme, mais également au monde vivant et à la physique en général. Quand la modification est une homothétie, les proportions sont conservées. L'effet d'échelle se manifeste notamment dans le domaine de l'économie, lorsque l'accroissement des volumes de production autorisée par la division du travail génère des économies au sens où les modèles économiques classiques l'entendent.
DelphinidaeLes Delphinidés (Delphinidae) forment une famille de mammifères marins odontocètes, comprenant entre autres les dauphins, les sténelles, les globicéphales et les orques. Carnivores, ils mangent divers poissons, céphalopodes, crustacés et même d'autres mammifères marins ainsi que le fait l'orque ou épaulard.
Ocean deoxygenationOcean deoxygenation is the reduction of the oxygen content in different parts of the ocean due to human activities. It occurs firstly in coastal zones where eutrophication has driven some quite rapid (in a few decades) declines in oxygen to very low levels. This type of ocean deoxygenation is also called "dead zones". Secondly, there is now an ongoing reduction in oxygen levels in the open ocean: naturally occurring low oxygen areas (so called oxygen minimum zones (OMZs)) are now expanding slowly.
OdontocetiLes odontocètes (Odontoceti), ou cétacés à dents, constituent l'un des deux micro-ordres des cétacés. Ce groupe est caractérisé par la possession de dents (contrairement aux fanons des mysticètes, ou cétacés à fanons). Le sous-ordre des odontocètes comprend les différentes espèces de bélugas, de cachalots, d'orques (ou épaulards), de dauphins, de marsouins, de narvals et de globicéphales. Les odontocètes font partie des rares espèces animales (avec les chauves-souris, quelques oiseaux et certaines musaraignes) à posséder la capacité d'écholocalisation au moyen d'ultrasons.
BaleineEn zoologie, le terme baleine (du grec ancien , « baleine ») désigne certains mammifères marins de grande taille classés dans l'ordre des Cétacés. C'est un terme générique qui s'applique aux espèces appartenant au sous-ordre des mysticètes, les cétacés à fanons ainsi que, improprement, à certaines espèces appartenant aux odontocètes, les cétacés à dents. Le petit de la baleine s'appelle le baleineau.
Toxicité de l'oxygèneLa toxicité de loxygène est l'ensemble des dommages qui peuvent être causés à un organisme par la respiration d'oxygène (O2) à des pressions élevées. Elle est également connue sous le nom de syndrome de toxicité de loxygène, dintoxication à loxygène et dempoisonnement à l'oxygène. Historiquement, l'état du système nerveux central a été appelé leffet Paul Bert, et l'état pulmonaire leffet Lorrain Smith, d'après les chercheurs qui ont été les pionniers de sa découverte et de sa description à la fin du .