IntrogressionDans le domaine de la génétique (des plantes notamment), le mot introgression (ou « introgressive hybridization » pour les anglophones), désigne le transfert (naturel ou dans certaines circonstances plus ou moins contrôlées) de gènes d'une espèce vers le pool génétique d'une autre espèce, génétiquement assez proche pour qu'il puisse y avoir interfécondation. Ce transfert de gènes se fait par hybridation d'individus suivie de rétrocroisements successifs avec des représentants de l'espèce hôte (uniquement ou très majoritairement).
HomoHomo est le genre qui réunit Homo sapiens et les espèces apparentées. Il apparait à la fin du Pliocène ou au début du Pléistocène, selon l'attribution des plus anciens fossiles faite par les paléoanthropologues. Depuis quelque d'années, le genre Homo a produit un buissonnement d'espèces, en raison de sa dispersion géographique précoce dans tout l'Ancien Monde et de son développement dans des niches écologiques variées. Toutes les espèces du genre Homo sont aujourd'hui éteintes sauf Homo sapiens.
DmanissiDmanissi (en დმანისი) est un village situé à environ au sud-ouest de la capitale Tbilissi, dans la vallée de la rivière Mashavera, dans la région de Basse Kartlie, en Géorgie. Il abrite un site préhistorique important, inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO, où furent découverts des fossiles dHomo georgicus. Le village est aussi le centre de la municipalité de Dmanissi. La région est occupée depuis le début de l'Âge du bronze. Dmanissi est mentionné pour la première fois au comme une possession de l'Émirat de Tbilissi.
Denny (hominien hybride)Denny est le surnom donné à un fossile humain trouvé en 2012 dans la grotte de Denisova, en Sibérie. Il est attribué à une jeune fille d'au moins 13 ans, identifiée en 2018 par analyse de son ADN comme un hybride de Dénisovien et de Néandertalienne. La grotte de Denisova, dans l'Altaï, au sud de la Sibérie, qui a révélé en 2010 l'existence de l'espèce humaine du même nom, contenait plusieurs vestiges humains fossiles trouvés dans différentes couches stratigraphiques, et attribués selon les cas aux espèces Homo sapiens, Homme de Néandertal, ou Homme de Denisova.
Brassage génétiqueLe brassage génétique correspond aux recombinaisons génétiques au sein d'une population entière et sur plusieurs générations. Le brassage génétique est réalisé à deux niveaux, au sein de chaque individu et lors de la reproduction : les brassages intra et interchromosomiques. Le brassage correspond ici à une recombinaison, à un mélange de séquences génétiques au sein d'un individu. On peut citer les crossing-overs ou recombinaisons intrachromosomiques qui ont lieu pendant la méiose et contribuent à former la diversité génétique des gamètes produits par un même individu.
Homo rhodesiensisHomo rhodesiensis est une espèce éteinte du genre Homo, présente en Afrique durant le Pléistocène moyen, entre environ et avant le présent. Peu de fossiles de cette espèce ont été découverts à ce jour, et son articulation phylogénétique avec Homo sapiens, qui lui succède en Afrique, demeure débattue. Homo rhodesiensis a été décrit en 1921 par Arthur Smith Woodward à partir du crâne fossile qu’un mineur suisse, Tom Zwiglaar, avait découvert peu avant dans une mine de fer et de zinc de Kabwe (autrefois appelée Broken Hill), en Zambie (autrefois appelée Rhodésie du Nord).
Paléobotaniquevignette|Empreinte de feuille de fougère. vignette|Lepidodendron. La paléobotanique (du grec paleon = ancien et botanikos = relatif aux herbes) est une branche de la paléontologie. Elle permet de retracer, grâce à l'étude des plantes fossiles, les grandes étapes de l'histoire évolutive des végétaux. La paléobotanique permet aussi de reconstituer des environnements anciens, et les paléopaysages. Elle est fondée sur l'analyse des structures végétales qui peuvent subir la fossilisation : feuilles, bois, écorces, pollens, fruits.
ArchéogénétiqueL'archéogénétique (en anglais archaeogenetics), un terme inventé par l'archéologue britannique et le paléolinguiste Colin Renfrew, se réfère à l'application des techniques moléculaires de génétique des populations à l'étude du passé humain. Cela peut impliquer : L'analyse de l'ADN ancien récupéré à partir de restes archéologiques ; L'analyse de l'ADN des populations modernes (y compris les humains et les espèces domestiques et animales) afin d'étudier le passé humain et l'héritage génétique de l'interaction humaine avec la biosphère ; L'application de méthodes statistiques développées par les généticiens moléculaires aux données archéologiques.