CuriumLe curium, de symbole Cm, est l'élément chimique de . C'est un transuranien synthétique de la famille des actinides. Il a été nommé d'après les physiciens Pierre et Marie Curie. Le curium se présente comme un métal radioactif, d'un blanc argenté et d'une grande dureté. Il se forme dans les réacteurs nucléaires : une tonne de combustible usé en contient en moyenne . Le curium a été formé pour la première fois à l'été 1944 à partir d'un élément plus léger, le plutonium. Cette découverte n'a tout d'abord pas été rendue publique.
Isomérie nucléaireL’isomérie nucléaire est le fait qu'un même noyau atomique puisse exister dans des états énergétiques distincts caractérisés chacun par un spin et une énergie d'excitation particuliers. L’état correspondant au niveau d'énergie le plus bas est appelé état fondamental : c'est celui dans lequel on trouve naturellement tous les nucléides. Les états d'énergie plus élevée, s'ils existent, sont appelés isomères nucléaires de l'isotope considéré ; ils sont généralement très instables et résultent la plupart du temps d'une désintégration radioactive.
TerbiumLe terbium est un élément chimique, de symbole Tb et de numéro atomique 65. C'est un métal gris argenté de la famille des lanthanides appartenant au groupe des terres rares. L'appellation terbium, provient de l'endroit, Ytterby près de Stockholm en Suède, où l'on a découvert le minerai dans lequel ont également été identifiées plusieurs autres terres rares. Les éléments chimiques yttrium, erbium et ytterbium partagent la même étymologie. On extrait aujourd'hui le terbium du sable de monazite (teneur d'environ 0,03 %) comme beaucoup d'autres lanthanides.
ConformérieEn chimie, la conformérie est une forme de stéréoisomérie décrivant le fait qu'une même molécule existe sous la forme de plusieurs conformères (ou isomères de conformation) à la suite de la rotation des atomes autour de liaisons chimiques simples. On parle surtout de conformérie en chimie organique, pour des rotations autour des liaisons carbone-carbone. Il existe trois principaux facteurs qui rendent certains conformères plus stables que les autres : L'interaction entre une liaison σ et le lobe orbital arrière d'une liaison σ∗ voisine : cela n'est possible que lorsque les deux liaisons sont décalées.
NitrationLa nitration est une réaction chimique qui permet d'introduire un ou plusieurs groupes nitro NO2 dans une molécule. C'est une réaction qui fait partie des plus importantes en chimie industrielle avec la chloration et la sulfonation. Trois types de nitration peuvent être définies : les nitrations C, O et N en fonction de l'atome sur lequel vient se greffer le groupe nitro. La nitration fait partie des réactions les plus exothermiques de la chimie industrielle, et des mesures de sécurité rigoureuses sont appliquées : une enthalpie de réaction moyenne de est courante.
StereoisomerismIn stereochemistry, stereoisomerism, or spatial isomerism, is a form of isomerism in which molecules have the same molecular formula and sequence of bonded atoms (constitution), but differ in the three-dimensional orientations of their atoms in space. This contrasts with structural isomers, which share the same molecular formula, but the bond connections or their order differs. By definition, molecules that are stereoisomers of each other represent the same structural isomer.
GlycolaldéhydeLe glycolaldéhyde () est la molécule la plus simple qui possède à la fois un groupe hydroxyle et un groupe aldéhyde. Sa formule chimique est HC(=O)-CH2-OH. Cette molécule est apparentée à celles des oses, sans toutefois faire partie de cette famille, puisque les oses comportent un groupe carbonyle et au moins deux groupes hydroxyle. L'ose le plus simple est le glycéraldéhyde. Le glycolaldéhyde peut être obtenu par oxydation partielle de l'éthylène glycol, ou, transitoirement, par oxydation des polyols (glycérol, sorbitol, mannitol) à l'aide du periodate de sodium.
Nomenclature des dérivés benzéniquesLa nomenclature des dérivés benzéniques est la partie de nomenclature IUPAC en chimie organique permettant de désigner la position des substituants autres que l'hydrogène sur un hydrocarbure aromatique. Les préfixes grecs ortho (ὀρθός = "droit", "juste"), méta (μετά = "après", "au-delà") et para (παρά = "à côté", "malgré", "contre") désignent la position des substituants secondaires par rapport au substituant principal dans un cycle benzénique polysubstitué.