Pères de l'Églisevignette|redresse=1.4|Les Pères de l'Église, miniature du , de la Rus' de Kiev. Les Pères de l'Église sont, selon l'historiographie moderne et depuis le , des auteurs ecclésiastiques, généralement (mais non exclusivement) des évêques, dont les écrits (appelés littérature patristique), les actes et l'exemple moral ont contribué à établir et à défendre de multiples aspects de la doctrine chrétienne. Ceux-ci restent .
Arianismevignette|redresse=1.3|Arius au premier concile de Nicée, fragment d'une icône byzantine de Michel Damaskinos, 1591. L'arianisme est une doctrine christologique due à Arius, théologien alexandrin au début du , qui affirme la croyance que Jésus-Christ est le Fils de Dieu qui a été engendré par Dieu le Père à un moment donné, une créature distincte du Père et qui lui est donc subordonnée, mais le Fils est aussi Dieu (c.-à-d. Dieu le Fils). La théologie arienne a d'abord été attribuée à Arius (c. 256–336 après J.
Paul de TarsePaul de Tarse, ou saint Paul pour les catholiques et les orthodoxes, portant aussi le nom juif de Saul, né au début du probablement à Tarse en Cilicie et mort vers 67 à Rome, est une personnalité du christianisme primitif. Juif et citoyen romain de naissance, il persécute les disciples de Jésus de Nazareth avant de se revendiquer apôtre de ce dernier, bien qu'il n'appartienne pas au cercle des Douze.
Ancien TestamentL'Ancien Testament, aussi appelé Premier Testament ou Bible hébraïque (Tanakh), est, dans le christianisme, la partie de la Bible antérieure à Jésus-Christ. Pour les chrétiens, il forme la première partie de la Bible, la seconde partie étant le Nouveau Testament. L'Ancien Testament se nomme en koinè (grec) , et en latin . Le mot latin testamentum (« testament ; témoignage ») est lui-même traduit du διαθήκη / diathếkê (« testament, contrat, convention »). Dans un sens religieux, « testament » signifie « alliance ».
OrigèneOrigène (en Ὠριγένης / Ôrigénês) est le père de l'exégèse biblique. Théologien de la période patristique, il est né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 253. Il est reconnu comme l'un des Pères de l'Église. Mais, contrairement à eux, il n'a pas été canonisé comme un saint par l'Église catholique et l'Église orthodoxe en raison de certaines de ses thèses qui furent rejetées par l'orthodoxie chrétienne. Il y eut aussi au un autre Origène, philosophe néoplatonicien et païen, condisciple de Plotin et de Longin, avec lequel on l'a parfois confondu.
Canon bibliqueLe canon biblique (du grec ancien κανών, kanôn signifiant « canne, roseau » et « règle ») désigne l'ensemble des textes considérés comme sacrés ayant conduit, sur plusieurs siècles, à l'établissement de la Bible par les rites juifs et les chrétiens. On distingue l'établissement ou la construction des canons de la Bible hébraïque (Tanakh), celui de la Septante et des versions en grec, celui de la Peshitta et des versions en araméen, celui du Nouveau Testament, puis les canons des Églises.
Symbole de Nicéevignette|droite|250px|Icône montrant les évêques du concile de Nicée aux côtés de l'empereur Constantin, tenant anachroniquement le texte du « Symbole de Nicée-Constantinople » adopté au premier concile de Constantinople (381), avec les modifications introduites encore plus tard dans l'usage liturgique (substitution de par ). Le symbole de Nicée est une confession de foi chrétienne qui en résume les points fondamentaux.
Évangile selon MarcL'Évangile selon Marc (Τὸ κατὰ Μάρκον εὐαγγέλιον) forme, avec les trois autres évangiles, le cœur du Nouveau Testament, la partie la plus récente de la Bible chrétienne. Le deuxième (par sa place) des quatre Évangiles canoniques est aussi le plus bref et probablement le plus ancien ; c'est l'un des trois « Évangiles synoptiques ». La tradition chrétienne attribue sa rédaction à Marc, identifié au Marc compagnon de Paul puis de Pierre, personnage mentionné par le Nouveau Testament, spécialement les Actes des Apôtres et les épîtres de Paul et de Pierre.
Épître à TiteL'Épître à Tite est un livre du Nouveau Testament attribué à l'apôtre Paul. Elle fait partie des trois épîtres pastorales. Le texte est constitué d'une lettre (sans doute pseudépigraphique cependant, comme les deux autres épîtres trito-pauliniennes) à son disciple Tite, apôtre de la Crète. La Crète et Cyrénaïque constituaient au une province romaine. Seules sept des épîtres attribuées à Paul sont jugées authentiques par la majorité des chercheurs : Rm, 1 Co, 2 Co, Ga, Ph, 1 Th et Phm.
Martyrvignette|280 px| Évocation des Dix Mille Martyrs (Marter der zehntausend Christen), peinture de 1508 d'Albrecht Dürer, Vienne, Kunsthistorisches Museum. Un martyr ou une martyre (du grec ancien / mártus, « témoin ») est une personne qui subit un martyre, c'est-à-dire un supplice destiné à la faire renoncer à sa foi, et qui accepte la mort plutôt que d'abjurer. À l'origine, cette notion appartient à la terminologie du christianisme primitif. Au Moyen Âge, la forme « martre » était également utilisée.