Pessimismevignette|300px|Optimiste et Pessimiste,Tableau de Vladimir Makovski (1893). Le pessimisme (du mot latin pessimus, superlatif de malus signifiant « mauvais ») est un état d'esprit dans lequel un individu perçoit négativement la vie. Il s'agit d'une attitude mentale qui consiste à anticiper un résultat indésirable et négatif pour toute situation donnée. Les personnes pessimistes ont donc tendance à se concentrer sur les aspects négatifs de la vie en général.
AphorismeL’aphorisme, en grec : (« délimitation »), du verbe (« définir, délimiter »), est une sentence énoncée en peu de mots qui résume un principe ou cherche à caractériser un mot, une situation sous un aspect singulier. Par certains aspects, il peut se présenter comme une figure de style lorsque son utilisation vise des effets rhétoriques. L'aphorisme est un énoncé autosuffisant. Il peut être lu, compris, interprété sans faire appel à un autre texte.
Généalogie de la moraleLa Généalogie de la morale. Un écrit polémique (Zur Genealogie der Moral. Eine Streitschrift) est une œuvre du philosophe Friedrich Nietzsche publiée en 1887. Elle suit, complète et éclaire Par-delà le bien et mal. Nietzsche se donne pour objectif de montrer d'où viennent les valeurs morales contemporaines et pourquoi nous devrions en changer pour des valeurs plus saines. La Généalogie de la morale se compose d'une préface et de trois dissertations écrites dans un style jugé brillant et d'une grande force par les commentateurs.
Pessimisme (philosophie)Le pessimisme philosophique, ou pessimisme « spéculatif », est une conception négative du monde fondée sur des principes ontologiques ou métaphysiques. Il se distingue en ce sens du pessimisme psychologique, qui est une disposition à considérer les choses sous leurs mauvais côtés. Interprétant le mal (la souffrance ou l'injustice) comme la suite nécessaire de l'essence du monde, le pessimisme philosophique prétend découler d'une approche lucide de la réalité.
Éternel retour (concept nietzschéen)vignette|Représentation d'un ouroboros, c'est-à-dire un dragon or un serpent mordant sa propre queue. L'ouroboros symbolise l'éternel retour. L’Éternel Retour (all. die Ewige Wiederkunft), aussi appelé Éternel Retour du même, est un concept philosophique originellement héraclitéen et stoïcien, ensuite repris par la pensée nietzschéenne. Éternel retour (concept antique) D'après l'interprétation exclusivement éthique qu'en donne Patrick Wotling, on pourrait grossièrement résumer l'idée de l'Éternel Retour en un simple précepte tel que celui-ci : mène ta vie en sorte que tu puisses souhaiter qu’elle se répète éternellement.
PerspectivismeLe perspectivisme désigne les doctrines philosophiques qui défendent l'idée que la réalité se compose de la somme des perspectives que nous avons sur elle. Autrement dit, ce sont les différents points de vue que nous avons sur elle qui la constituent. On trouve des développements significatifs de cette idée chez Montaigne, Leibniz, Nietzsche, Ortega y Gasset, entre autres. On en perçoit quelques traces chez Pascal également.
Le Mythe de SisypheLe Mythe de Sisyphe est un essai d'Albert Camus, publié en 1942. Il fait partie du « cycle de l'absurde », avec Caligula (pièce de théâtre, 1944), L'Étranger (roman, 1942) et Le Malentendu (pièce de théâtre, 1944). Dans cet essai, Camus introduit sa philosophie de l'absurde : la recherche en vain de sens de l'homme, d'unité et de clarté, dans un monde inintelligible, dépourvu selon lui de Dieu et par conséquent de vérités et valeurs éternelles. La prise de conscience de l'absurde nécessite-t-elle le suicide ? Camus répond : « Non, elle nécessite la révolte ».
FatalismeLe fatalisme (mot formé à partir du latin fatum : le « destin ») est une doctrine selon laquelle le monde dans son ensemble, et l'existence humaine en particulier, suivent une marche inéluctable (fatalité), où le cours des événements échappe à la volonté humaine. De ce point de vue, le destin serait fixé d’avance par une puissance supérieure aux êtres humains, qui peut être Dieu, ou bien la nécessité naturelle, ou encore les lois gouvernant l’histoire.
PolémiqueLe terme de polémique (du grec , « qui concerne la guerre, belliqueux, querelleur ») désigne une discussion, un débat, une controverse qui traduit de façon violente ou passionnée, et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets (politique, scientifique, littéraire, religieux, etc.). Il fait aujourd'hui l'objet d'emplois multiples. Une polémique est une controverse qui peut être politique, culturelle, sportive... Employé au masculin (le polémique), le mot désigne un registre, un caractère englobant.
IndividuationL'individuation est le processus de . Il existe à partir de cette définition d'ordre général, plus ou moins synonyme d'individualisation, diverses acceptions distinguées en fonction des disciplines, notamment : en biologie et en particulier l'embryologie : en linguistique : en philosophie : en psychanalyse : en sociologie : un processus social apporté par Georg Simmel pour expliquer la formation de l'individualité par l'entrecroisement des cercles sociaux . Une source probable de la notion se trouve dans les discussions philosophiques de la Grèce antique.