Art paléochrétienthumb|right|Le Bon Pasteur, Cité du Vatican, Musée grégorien profane L’art paléochrétien, ou art et architecture primitifs chrétiens est un art produit par les chrétiens ou sous un patronage chrétien entre l'an 200 et l'an 500. Avant l'an 200, il reste peu de productions artistiques qui puissent être qualifiées de chrétiennes avec certitude. Après l'an 500, l'art paléochrétien ouvre la voie à l'art byzantin, et à l'art du haut Moyen Âge.
MénadesDans la mythologie grecque, les Ménades (en , de , ), ou Bacchantes chez les Romains, sont les adoratrices de Dionysos et de Bacchus. La tragédie Les Bacchantes d'Euripide est considérée par certains comme le texte fondateur du mythe littéraire. Le mot français ménade dérive du latin maenas, maenadis qui vient du grec ancien ou , « délirant ». Le mot français bacchante dérive du latin bacchans, participe présent substantivé de bacchor, bacchari « délirer », lui-même dérivé de Bacchus.
Colonne de Marc-AurèleLa colonne de Marc-Aurèle est un monument de Rome, érigé entre 176 et 192 pour célébrer les victoires de l'empereur Marc Aurèle (161-180) sur les Germains Marcomans et les Sarmates établis au nord du Danube. La colonne triomphale elle-même mesure 29,617 mètresJohn Scheid, Valérie Huet, La colonne aurélienne: autour de la colonne aurélienne, Volume 108 de Bibliothèque de l'École des hautes études, Éditeur Brepols, 2000 : « L'altezza della Colonna di Marco è m 29,617 », suivant une mesure effectuée par Guglielmo Calderini, 1894-1895.
Diptyque consulaireUn diptyque consulaire (du grec diptychos, double) est, dans l'Antiquité tardive, un type particulier de diptyque, cette paire de panneaux reliés, généralement en ivoire, en bois ou en métal, ornés d'un riche décor sculpté, qui pouvaient faire office de tablette à écrire : il s'agissait, à Constantinople, d'un objet commémoratif de luxe, commandé par le consul ordinaire et distribué pour marquer son entrée en charge et récompenser les notables qui avaient soutenu sa candidature.
Batteur d'orLe batteur d’or est une personne dont le métier est de fabriquer des feuilles d’or très fines, qui serviront à orner des monuments ou des objets. L’or battu en feuilles existe depuis longtemps, c’est un matériau noble qui s’est imposé, au fil du temps, pour la décoration de sarcophages, de manuscrits, de meubles, de porcelaines, les stupas des temples Birmans... En 2011, il n’existe plus qu'une cinquantaine de batteurs d’or dans le monde dont sept en Allemagne, trois en Italie, un en Angleterre, quelques dizaines en Birmanie dans la ville de Mandalay.
Trompe-l'œilthumb|Fuyant la critique, huile sur toile de Pere Borrell del Caso, Madrid (1874). Le trompe-l'œil est un genre pictural destiné à jouer sur la confusion de la perception du spectateur qui, sachant qu'il est devant un tableau, une surface plane peinte, est malgré tout, trompé sur les moyens d'obtenir cette illusion. Une des premières entreprises de la peinture d'art étant de figurer d’abord sur des murs, puis des toiles, des images de notre environnement, cette figuration a mené à des lois de perspective et développé une technicité picturale qui reste une des grandes directions de l’art.