Nationalisme japonaisLe nationalisme au Japon est né à la suite de l'ouverture du Japon à l'Occident, de la fin de la période Tokugawa à l'ère Meiji (1853 à 1912), qui s'est faite par la « politique de la canonnière » occidentale induisant la fin du sakoku. L'ouverture commerciale déguisant une politique colonialiste imposée par le commodore Perry en 1853 par la menace des canons américains est ressentie comme une humiliation nationale et une menace pour l'indépendance nationale, dans la mesure où les puissances occidentales menaient en Asie de l'Est une politique d'expansion coloniale (Guerre de l'Opium, 1840 ; répression sanglante de l'insurrection des Cipayes en Inde, 1857 et 1858) qui touchait des États voisins du Japon, qui se sentait menacé dès la fin du par l'impérialisme occidental.
Militarisme japonais225px|vignette|Les princesses de sang impérial Masako et Fusako posant en uniforme de marine ; elles sont membres de la dynastie impériale japonaise, apparentées à l'empereur Hirohito. 225px|vignette|Kyokujitsu-ki, le drapeau au "soleil rayonnant" était l'insigne de l'amirauté japonaise sous l'ère Meiji ; sa présence dans le Pacifique l'a assimilé à l'empire du Japon pour ses opposants ; il est encore aujourd'hui employé sur les bâtiments de la Force maritime d'autodéfense japonaise.
Unité 731L', créée entre 1932 et 1933 par mandat impérial, était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise. Officiellement, cette unité, dirigée par Shirō Ishii, se consacrait , mais, en réalité, elle effectuait des expérimentations sur des humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre et .
Capitulation du Japonvignette|Mamoru Shigemitsu, le ministre des Affaires étrangères du Japon, signe les actes de capitulation du Japon à bord de l' sous le regard du général Richard K. Sutherland, le .|alt=Shigemitsu signe les actes de capitulation devant Sutherland. Second plan : rangs de soldats américains. La capitulation du Japon, intervenue officiellement le avec la signature des actes de capitulation du Japon à Tokyo, met officiellement un terme aux hostilités de la Seconde Guerre mondiale.
Négationnismevignette|Étagère chargée de différents ouvrages négationnistes. Le négationnisme est au sens strict la négation de l'existence de la Shoah. Au sens large, le négationnisme désigne un déni de certains génocides ou crimes majeurs, malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par les historiens. Le terme est créé en 1987 par l'historien Henry Rousso pour désigner la contestation de la réalité du génocide mis en œuvre contre les Juifs par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire la négation de la Shoah.
Femmes de réconfort() est l'euphémisme employé au Japon à propos des victimes, souvent mineures, du système d'esclavage sexuel de masse organisé à travers l'Asie par et pour l'armée et la marine impériales japonaises, en particulier durant la Seconde Guerre mondiale. L'emploi de ce terme est fortement contesté par les organisations qui exigent du gouvernement japonais des excuses formelles et des réparations, et préfèrent le terme non édulcoré d'« esclaves sexuelles ».
Bombardements de Tokyovignette|Civils morts dans la nuit du 9 et 10 mars 1945. vignette|Carte de l'armée américaine de 1947 montrant l'étendue des bombardements. Les bombardements de Tokyo sont une opération militaire américaine d'envergure sur la capitale japonaise qui eut lieu en février, mars et mai 1945. Le nombre de morts s'est élevé à plus de , notamment à la suite du bombardement du 10 mars 1945. L'utilisation intensive de bombes incendiaires de nuit sur des bâtiments (et notamment des habitations) construits en bois qui ne disposaient pas de caves où se réfugier explique le nombre important de victimes.
Marches de la mortOn appelle marches de la mort des convois de prisonniers où les gardiens font avancer les prisonniers au mépris de la vie de ces derniers, voire en vue de leur extermination. Les marches de la mort les plus célèbres eurent lieu pendant le génocide arménien et durant la Shoah à la fin du volet européen de la Seconde Guerre mondiale. Pendant le génocide arménien, les victimes déportées ont subi des marches de la mort jusqu'aux camps de Ras al-Aïn et aux camps de Deir ez-Zor.
Guerre des Manuels (Japon)vignette|redresse=1.5|Membres du groupe révisionniste en train d'installer une bannière où est inscrit « (Enseignez) la vraie histoire aux enfants » en face du sanctuaire Yasukuni. La guerre des Manuels est une expression qui désigne les tensions entre la Chine, la Corée du Sud, et le Japon au sujet des manuels d'histoire japonais. Ces tensions débutent en 1982 lors du processus d'homologation de nouveaux manuels d'histoire par le ministère de l'Education japonais, où est relevé un problème de terminologie.
Bombardements atomiques d'Hiroshima et de NagasakiLes bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, ultimes bombardements stratégiques américains au Japon, ont lieu les et sur les villes d'Hiroshima () et de Nagasaki (). Hiroshima est le siège de la de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata, et Nagasaki est choisie comme cible plutôt que la cité historique de Kyoto. Utilisant a posteriori le prétexte du rejet des dirigeants japonais des conditions de l'ultimatum de la conférence de Potsdam, les États-Unis souhaitent imposer au Japon sa reddition sans condition, l'éviction de l'empereur Hirohito et l'adoption d'un régime politique démocratique.