Flexion (linguistique)En grammaire, la flexion est, dans certaines langues, un procédé d’expression des traits grammaticaux propres à celles-ci par association de morphèmes grammaticaux à une base. Au-delà de cette définition générale, on trouve chez divers auteurs des visions différentes sur la flexion. Certains auteurs entendent par flexion seulement le procédé par lequel la forme du mot est modifiée par des affixes qui font corps commun avec la base à laquelle ils sont ajoutés.
Genre grammaticalEn linguistique, le genre grammatical est une caractéristique intrinsèque des noms qui influe sur la forme de certains éléments satellites. En tant que catégorie linguistique, il manifeste une classification des mots en tant qu’objets structurant la langue elle-même, par opposition à ce à quoi ces mots réfèrent. Elle fournit une distinction supplémentaire à celle du nombre grammatical, et en un sens se présente en rival au sein des langues indo-européennes à la classe nominale.
Langues indo-européennesthumb|right|L'expansion des langues indo-européennes d'après l'hypothèse kourgane introduite par Marija Gimbutas. thumb|Distribution approximative actuelle des branches indo-européennes dans leurs terres d'origines en Europe et en Asie : Les zones hachurées ou en pointillé, indiquent les régions où le multilinguisme est fréquent ou la norme. thumb|Distribution approximative actuelle des langues indo-européennes parlées en Amérique : En linguistique, les langues indo-européennes forment une famille de langues étroitement apparentées ayant pour origine ce qu'il est convenu d'appeler l'indo-européen commun et .
Copule (linguistique)En syntaxe de la phrase simple, une copule est un mot qui, dans la phrase, relie le sujet à son attribut. Dans des langues comme les langues indo-européennes, la copule est un verbe et l’attribut est un mot de nature nominale (nom, pronom, adjectif, numéral) ou employé avec une valeur nominale (verbe au participe ou à l’infinitif, adverbe). Avec celui-ci, le verbe copulatif à un mode personnel forme le prédicat de la phrase. À une forme nominale (un mode impersonnel), comme l’infinitif et le participe, le verbe copulatif forme avec l’attribut une construction nominale, ex.
Temps (grammaire)En grammaire, le terme « temps » est utilisé avec plusieurs acceptions. Il désigne tout d’abord l’un des traits grammaticaux du verbe. Avec les qualificatifs « présent », « passé » et « futur », il dénomme les valeurs temporelles de base exprimées par le verbe. Il peut aussi se référer aux divers paradigmes ou formes temporelles qui nuancent les valeurs de base, comme « le temps imparfait », « le temps futur antérieur », etc.
InfinitifL'infinitif est, avec les participes, l'une des formes non conjuguées d'un verbe ; on le définit traditionnellement comme un mode. Le terme provient du latin des grammairiens modus infinitivus. Pour le français comme pour d'autres langues, c'est la forme infinitive du verbe qui figure dans les dictionnaires (ce n'est pas le cas pour le latin ou le grec par exemple). L'infinitif n'existe pas dans toutes les langues, et parfois il se confond avec le verbe conjugué, comme en mandarin standard ou en pandunia.
Déclinaison (grammaire)Le terme de déclinaison s'emploie dans la grammaire des langues flexionnelles ou agglutinantes lorsque le nom, l'adjectif, le pronom, le déterminant ou plusieurs de ces classes lexicales peuvent varier morphologiquement en fonction du cas. Il peut désigner : soit l'existence de ce type de flexion ; soit l'exercice qui consiste à réciter le paradigme d'un nom, pronom, adjectif ou déterminant, c'est-à-dire à énumérer les différentes formes qu'il peut prendre en fonction du cas (s'il s'agit d'une langue agglutinante) ou des différentes combinaisons existantes de cas, de nombre et de genre (s'il s'agit d'une langue flexionnelle) ; soit une classe de mots de paradigme identique ou de paradigmes très voisins.
VerbeLe verbe (du latin verbum : mot, verbe) constitue avec le nom la catégorie de mots ou partie du discours principale de toute langue. La tradition grammaticale présente le verbe en opposition au nom à cause de sa capacité d'exprimer un procès, en traduisant une action accomplie ( Il regarde un film) ou subie par le sujet ( Il a été déçu par ce film), ou un état ( Il est satisfait) ou des modifications du sujet ( Il a changé d'avis).
ParticipeEn grammaire, le participe est un mode du verbe qui lui donne les caractéristiques d'un adjectif. De ce fait, il « participe » à la fois d'une nature verbale et d'une nature de qualificatif. Dans les langues flexionnelles, il ne se conjugue pas mais peut se fléchir comme un adjectif, d'autant plus quand il accompagne un nom, avec lequel il peut s'accorder. En français, le participe passé s'accorde orthographiquement (par exemple chanté, -ée ; -és, -ées = « qui est chanté, -ée ; qui sont chantés, -ées ») mais pas le participe présent (chantant = qui chante).
Nombre grammaticalLe nombre est, en grammaire et linguistique, un trait grammatical indiquant la quantité et caractérisant certains lemmes comme les noms et adjectifs, les pronoms ainsi que les verbes. Dans le système nominal et pronominal, le nombre représente, de manière plus ou moins précise, la quantité d’unités du lemme (une unité : chat, plusieurs unités : chats). Dans le système verbal, il n’est souvent que la représentation du nombre d’un nom ou d’un pronom liés à ce verbe (jouant le plus souvent le rôle de sujet).