vignette|Iceberg dans un parc au Groenland.
Un () est un bloc de glace d'eau douce dérivant sur un plan d'eau, généralement la mer mais dans certains cas un lac ; de tels blocs, souvent de masse considérable, se détachent du front des glaciers ou d'une barrière de glace flottante.
Le terme provient de l'anglais, où il a été emprunté du néerlandais ijsberg, littéralement « montagne de glace », de ijs « glace » et berg « montagne ».
Environ 92 % du volume d'un iceberg est situé sous la surface de l'eau et il est difficile de déterminer la forme qu'adopte cette partie à partir de celle qui flotte au-dessus de la mer (comme le suggère l'expression « partie émergée de l'iceberg » ou la « pointe de l'iceberg », signifiant qu'un phénomène ou un objet ne sont qu'une partie minime ou superficielle d'un ensemble plus vaste qui se dérobe à la vue). Pour un grand iceberg tabulaire dont la hauteur apparente hors d'eau est de 35 à , la partie immergée peut descendre jusqu'à plus de sous le niveau de la mer.
La flottabilité de l'iceberg s'explique par la poussée d'Archimède. La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie dans un fluide (liquide ou gaz) soumis à un champ de gravité. Cette force provient de l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur (effet de la gravité sur le fluide, voir l'article hydrostatique) : la pression étant plus forte sur la partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie supérieure, il en résulte une poussée globalement verticale orientée vers le haut. C'est à partir de cette poussée qu'on définit la flottabilité d'un corps.
Considérons un solide de volume V et de masse volumique ρ flottant à la surface d'un liquide de masse volumique ρ. Si le solide flotte, c'est que son poids est équilibré par la poussée d'Archimède :
F = F.
La poussée d'Archimède étant égale (en norme) au poids du volume de liquide déplacé (équivalent au volume V immergé), on peut écrire :
ρV g = ρV g.
Le volume immergé vaut donc
V = ( ρ / ρ ) V.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
L'Antarctique (prononcé , ou aussi ), parfois appelé « le Continent Austral » ou « le Continent Blanc », est le continent le plus méridional de la Terre. Situé autour du pôle Sud, il est entouré des mers de Ross et de Weddell et, suivant les classifications, des océans Atlantique, Indien et Pacifique ou du seul océan Austral. Il forme le cœur de la région antarctique qui inclut également les parties émergées du plateau des Kerguelen ainsi que d'autres territoires insulaires de la plaque antarctique plus ou moins proches.
thumb|upright=1.25|Fragments épars de glace de mer recouverts de neige. thumb|upright=1.25|Lame fine de glace de mer, observée sous une lumière à polarisation croisée. Tous les cristaux (que l'on distingue grâce aux couleurs d'interférence différentes) contiennent des inclusions de saumure (solution saline) et d'air ; inclusions situées dans le plan cristallographique. La glace de mer est constituée d'eau de mer gelée, et parfois aussi de neige tassée ou d'eau douce gelée (l'eau de mer gèle à une température plus basse - environ -2°C - que l'eau douce).
vignette|Iceberg dans un parc au Groenland. Un () est un bloc de glace d'eau douce dérivant sur un plan d'eau, généralement la mer mais dans certains cas un lac ; de tels blocs, souvent de masse considérable, se détachent du front des glaciers ou d'une barrière de glace flottante. Le terme provient de l'anglais, où il a été emprunté du néerlandais ijsberg, littéralement « montagne de glace », de ijs « glace » et berg « montagne ».
Plonge dans la dynamique des systèmes pour des interventions de conception durable et la compréhension des comportements humains à travers le modèle des icebergs.
Couvre la physique et l'hydrologie de la neige, en soulignant son importance dans la modification des flux d'énergie et d'eau et son impact sur les ressources en eau douce.