Sunnavignette|400px|Mahomet, prophète de l'islam, (ici à droite sur un manuscrit persan médiéval), est considéré comme le modèle dont la plupart des musulmans doivent se rapprocher, autant dans les actes que dans l'aspect, en suivant sa sunna (ses règles, sa loi, ses préconisations) présente dans les hadiths (la compilation de tous ses dires, faits et gestes), qui ont pour but d'exposer et de détailler clairement ce qui est dit par Dieu dans le Coran.
Khoms (impôt)Le khoms, un impôt islamique sur les biens supplémentaires, est une obligation pour tous les musulmans. Littéralement, khoms signifie « le cinquième » et dans le vocabulaire juridique islamique il s’agit de verser le cinquième du revenu des activités agricoles, industrielles, commerciales, de tout ce qu’on gagne à travers les recherches ou les services que l’on offre (employé, ouvrier...). Le khoms concerne sept cas : les excédents du commerce ou du salaire.
QiyâsLe terme qiyâs (قياس [qiyās], « analogie », « référence » ou « syllogisme ») désigne un type de raisonnement utilisé par les juristes musulmans pour déterminer la solution d'un problème de droit (fiqh, jurisprudence islamique) non prévu par les textes du Coran et de la sunna. Al-Ghazali le définit : « La déduction des règles du droit par le raisonnement » (Al-Mustasfa, I, 4). Il ne le considère pas comme une source du droit à part entière, mais comme une source secondaire, dans la mesure où l'analogie ne fait que s'appuyer sur les sources.
Chaféismevignette|Mosquée Al-Azhar, fondée en 970, est une des plus anciennes mosquées du Caire et le siège de l'université al-Azhar. Le chaféisme, aussi orthographié shafiisme ou chafiisme, est l'une des quatre écoles (madhhab) de jurisprudence (fiqh) de l'islam sunnite. Elle est fondée sur l'enseignement de l'imam Ash-Shâfi'î (767-820) et de ses disciples. Il est considéré comme un compromis entre les écoles hanafite et malikite. L’école chaféite s'appuie principalement sur le Coran et les hadiths pour prescrire la charia.
Hanbalismevignette|359x359px|Répartition des écoles juridiques dans l'islam contemporain. Le hanbalisme est, avec le malikisme, le hanafisme et le chaféisme, l'une des quatre écoles de jurisprudence (madahab) de l'islam sunnite. Prônant l'origine divine du droit en réaction au mutazilisme inspiré par la philosophie grecque du , le hanbalisme doit son nom à son théoricien, l'imam Ahmed ibn Hanbal (780-855). Ce dernier fut l'élève de l'imam ash-Shâfi'î, juriste fondateur de l'école chafi’ite.
MakrouhMakrouh (arabe : ar [Makrūh]) est un terme du droit musulman désignant un acte indésirable, détestable, mais non répréhensible. L'école de jurisprudence hanafite fut la première à introduire une nuance au sein de cette catégorie d'actes. Elle distingue en effet le makrouh tanzîhan et le makrouh tahrîman. La première catégorie désigne les actes simplement détestables, tandis que la seconde désigne les actes quasi illicites ou conjecturalement illicites.
Ahl al-HadithAhl al-ḥadīth (en arabe : اهل الحديث), aussi appelés aṣḥāb al-ḥadīth (اصحاب الحديث), littéralement les “gens/partisans du hadith”, sont ceux qui à partir du - siècles de l'Hégire (- siècle ap. J.-C) se distinguaient par la prévalence qu’ils accordaient au Coran et aux hadiths dans la formation du droit et du dogme de l'islam. Une grande partie des savants de cette obédience exerçaient à Bagdad bien qu'on en compte d'autres dans d'autres régions à cette époque sous domination abbasside.
HaramḤarām (arabe : ar [ḥarām], illégal ; illicite ; interdit ; inviolable ; sacré; saint), venant de la racine arabe Ḥ-R-M, est un mot qui a deux sens en arabe et dans l'islam : « interdit » ou « sacré ». Cette racine produit aussi les termes haram (arabe : ar [al-ḥaram], enceinte, lieu sacré, sanctuaire, chose sacrée) qui renvoie à un lieu dont l'accès est défendu à certains, ainsi que harîm (ar [ḥarīm]) qui a donné en français le harem.
Vocabulaire de l'islamvignette|upright=1.1|Exemple de Jâmiʿ (mosquée) : la Grande Mosquée de Kairouan, Tunisie. NOTOC Voici une liste de termes arabes que l'on rencontre dans l'islam. Ils sont parfois difficilement traduisibles et les traductions sont parfois moins précises que le terme en arabe. Quelques termes sont passés de l'arabe au turc avant de passer au français, quelques termes rares sont même d'origine turque. Ils sont dans une deuxième liste parfois en redondance avec la liste des termes venant de l'arabe.
MubahMubāḥ (Arabic: مباح) is an Arabic word roughly meaning "permitted", which has technical uses in Islamic law. In uṣūl al-fiqh (principles of Islamic jurisprudence), mubāḥ is one of the five degrees of approval (ahkam): (واجب / فرض) - compulsory, obligatory (مستحب) - recommended (مباح) - neutral, not involving God's judgment (مكروه) - disliked, reprehensible (محظور / حرام) - forbidden Mubah is commonly translated as "neutral" or "permitted" in English., "indifferent" or "(merely) permitted".