Dictionnaires chinoisvignette|upright 1.5|Page du manuscrit de Dunhuang (probablement du ) du Yiqiejing yinyi, le plus ancien dictionnaire chinois de terminologie bouddhiste. Les dictionnaires chinois remontent à la dynastie Han, c'est-à-dire à environ 2000 ans, ce qui en fait la langue qui a la plus ancienne tradition lexicographique.
Ci (poésie)La poésie ci (chinois simplifié 词, chinois traditionnel 詞, pinyin cí, Wade-Giles tz'u, EFEO ts'eu) est une forme de la poésie chinoise, chantée et principalement pratiquée sous la dynastie Song. Le ci est un poème chanté, écrit sur une mélodie préexistante, ce en quoi il se distingue du poème régulier, shi, des Tang. Si les vers sont de longueur irrégulière, la mélodie impose néanmoins des règles strictes : nombre de couplets, disposition des rimes et des tons, etc.
Er yaLe Er ya () est le plus ancien dictionnaire chinois, composé dans les derniers siècles Il est l'un des treize Classiques confucéens. Bien qu'attribué au duc de Zhou (), le Er ya date plutôt de la fin de l'Antiquité ou du début des Han (-206 – 220). Le Er ya est divisé en dix-neuf parties : les synonymes forment les trois premières, les seize autres sont des listes de vocabulaire réparti en catégories sémantiques. Il contient 5 000 caractères. Le , édition de la dynastie Song, sur le site du Musée national du palais.
Siku QuanshuLes Livres complets des quatre Magasins (), traduite indifféremment par Collection Impériale des Quatre [dépôts], les Quatre Trésors de l’Empereur, La Bibliothèque accomplie des Quatre Disciplines des Lettres, ou la Bibliothèque accomplie des Quatre Trésors, constitue la plus grande collection de livres de toute l’Histoire de la Chine et sans doute le projet éditorial le plus ambitieux jamais réalisé.
Chuanqi (nouvelle)Les chuanqi (), sont des récits courts en langue classique, datant de la dynastie Tang, avant de connaître un renouveau sous les Ming. Vers le apparaît un nouveau genre en prose, une forme de nouvelle en langue classique appelée chuanqi, ou « transmission de l'extraordinaire ». Si les recueils d'anecdotes de la période précédente s'attachaient déjà à relater des événements étranges, le chuanqi s'en distingue par son caractère plus élaboré.
Jin Ping MeiJin Ping Mei (), traduit parfois par Fleur en fiole d’or ou Le Lotus d’or, est un roman naturaliste chinois écrit en chinois vernaculaire au cours de la dynastie Ming. L’auteur, dont la véritable identité reste encore aujourd’hui incertaine, le publia sous le pseudonyme Lanling Xiaoxiao Sheng (蘭陵笑笑生, littéralement Érudit railleur de Lanling). Ce roman érotique décrit, en et , la vie de Ximen Qing (西門慶), riche viveur, marchand puis mandarin, avec ses « femmes » (épouses, concubines, servantes).
Chinese folkloreChinese folklore encompasses the folklore of China, and includes songs, poetry, dances, puppetry, and tales. It often tells stories of human nature, historical or legendary events, love, and the supernatural. The stories often explain natural phenomena and distinctive landmarks. Along with Chinese mythology, it forms an important element in Chinese folk religion. The main influences on Chinese folk tales have been Taoism, Confucianism and Buddhism.
Kanbunvignette|100px|Exemple de kaeriten. littéralement « écriture han ») ou plus précisément , littéralement « lecture japonaise d'un texte en écriture han », est le chinois classique ou littéraire écrit pour des Japonais. Avant l’apparition des différentes écritures du japonais et des syllabaires kana, le kanbun fut utilisé pour écrire les textes japonais. De nos jours, le kanbun est utilisé pour annoter le chinois classique ou littéraire et est une discipline obligatoire dans l’enseignement supérieur, et dès lors en japonais moderne, le mot « kanbun » est aussi utilisé pour évoquer la littérature chinoise classique comme un tout.
Gujin tushu jichengGujin tushu jicheng (chinois 古今圖書集成), ou Qinding Gujin tushu jicheng, la Grande Encyclopédie impériale illustrée des temps passé et présent, est une encyclopédie chinoise, dont les sources sont des livres anciens et modernes (de la dynastie Zhou dans l'Antiquité jusqu'au ). La première version est publiée en 1726-1728. L'encyclopédie comprend chapitres et fascicules et compte cent millions de caractères sur pages. L'encyclopédie est l'œuvre de Chen Menglei, qui en commence la rédaction en 1706.
JuejuJueju (), or Chinese quatrain, is a type of jintishi ("modern form poetry") that grew popular among Chinese poets in the Tang dynasty (618–907), although traceable to earlier origins. Jueju poems are always quatrains; or, more specifically, a matched pair of couplets, with each line consisting of five or seven syllables. The five-syllable form is called wujue () and the seven-syllable form qijue (). The origins of the jueju style are uncertain. Fränkel states that it arose from the yuefu form in the fifth or sixth century.