KanjiLes sont des signes issus des caractères chinois dont le rôle est d'écrire une partie de la langue japonaise. Un kanji représente une ou plusieurs « lectures ». Une lecture est, sur le plan phonologique, une more ou une série de mores ; au niveau sémantique, une lecture est un morphème ou un mot que ce kanji permet d'écrire. Les lectures des kanjis dérivent soit de langues chinoises anciennes (morphèmes sinoxéniques), soit de la langue nipponne originelle (yamato kotoba), laquelle n'a pas de lien de parenté avec les langues chinoises.
Caractères chinoisLes caractères chinois, ou sinogrammes, sont les unités logographiques qui composent l'écriture des langues chinoises. Ils sont appelés en chinois hànzì (« caractères han »), s'écrivant, en , et depuis le en République populaire de Chine, en Malaisie et à Singapour, en . Ils ont été dans le passé ou sont également de nos jours utilisés pour écrire d'autres langues, à titre principal ou complémentaire, notamment le coréen (hanja), le japonais (kanji) ou le vietnamien (chữ nho).
OrthographeEn linguistique, le terme orthographe (du latin orthographia, lui-même issu du grec , composé de , « droit, correct », et de , « écrire ») dénomme un système de règles concernant l'écriture d'une langue, faisant partie de son standard, en comparaison duquel on juge comme correctes ou incorrectes les formes que les utilisateurs réalisent en écrivant cette langue.
Écritures du japonaisLes types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.
RōmajiLe terme désigne les caractères de l'alphabet latin utilisés dans le cadre de l'écriture japonaise. Ils se surajoutent aux deux syllabaires initiaux du japonais : les hiraganas et les katakanas. Wāpuro rōmaji Ils sont peu utilisés dans la langue japonaise et servent surtout à : remédier aux incompatibilités techniques, lorsque les caractères traditionnels ne sont pas disponibles (adresses Web ou courriel) ; saisir des textes à partir d'un clavier latin – QWERTY généralement – dans les logiciels de traitement de texte, et plus généralement dans les interfaces homme-machine grâce à une , par exemple « wikipedia » est transformé en ウィキペディア.
JaponaisLe japonais est la langue du Japon, parlée par le peuple japonais. Néanmoins, aucune loi ne lui donne le statut de langue officielle, même si elle est la langue des documents officiels et de l'éducation. Le japonais est également utilisé par la diaspora nippone (notamment au Brésil et au Pérou, où d'importantes communautés parlant cette langue sont implantées, comme à Lima et à Sao Paulo), et a un statut de langue officielle sur l'île d'Angaur dans les Palaos bien qu'il n'y soit plus parlé.
DigrammeEn linguistique, un digramme est un assemblage de deux signes (généralement deux lettres dans un alphabet), diacritiques non comptés, qui forme un unique graphème et ne peut pas s'interpréter par la valeur de chacun des signes pris isolément. Il peut ainsi représenter un unique phonème, ou bien une suite de phonèmes différente de la succession des phonèmes représentés par chacun des signes. Dans le cas d'un assemblage de trois caractères, on parle d'un trigramme.
Quantité vocaliqueLa quantité vocalique est la longueur ou durée d'une voyelle. En effet, une voyelle peut être brève ou longue ; de nombreuses langues, notamment le latin classique, l'arabe et le grec ancien, font usage de cette distinction dans leur phonologie. La quantité vocalique est généralement marquée en philologie par un signe diacritique : une brève pour les voyelles brèves (Ă, ă) et un macron pour les voyelles longues (Ā, ā).
VietnamienLe vietnamien (en vietnamien tiếng Việt), également appelé annamite autrefois en France, est la langue officielle du Viêt Nam. Il appartient à la branche môn-khmer des langues austroasiatiques. C'est la langue austroasiatique qui possède le plus de locuteurs (environ dix fois plus que la seconde, le khmer). C'est une langue isolante et monosyllabique, dotée d'un système de six tons. C'est la langue maternelle d'environ 85 % de la population du Viêt Nam, ainsi que d'environ deux millions d'émigrés.
Hanyu pinyinvignette|Symbole de traduction. Le 'hanyu pinyin' () est un système de romanisation du chinois mandarin, promu officiellement en 1958 en République populaire de Chine, puis en 2008 à Taïwan. L'étude et la diffusion du mandarin, traditionnellement écrit à l'aide de sinogrammes, ont nécessité des systèmes de transcription au fur et à mesure que les contacts de la langue avec d'autres cultures et d'autres systèmes d'écriture se sont développés. Le pinyin est la méthode de transcription du mandarin en alphabet latin la plus répandue de nos jours dans les ouvrages modernes.