Inflationvignette|upright=1.5|Estimation des taux d'inflation dans le monde en . Source : Fonds monétaire international. L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle correspond à une augmentation générale des prix des biens et services dans une économie (par exemple nationale). Lorsque le niveau général des prix augmente, une quantité donnée de monnaie permet d'acheter moins de biens et services. Ce phénomène, une fois installé, peut devenir persistant.
Stagflationvignette|Un graphique de la récession aux États-Unis de 1973 à 1975 représente visuellement l'évolution économique de cette période. La stagflation est la situation d'une économie qui souffre simultanément d’une croissance économique faible ou nulle et d'une forte inflation (c’est-à-dire une croissance rapide des prix). Cette situation est souvent accompagnée d'un taux de chômage élevé, contredisant ainsi les conclusions du keynésianisme et de son carré magique de Kaldor.
KeynésianismeLe keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées postérieures affiliées au keynésianisme. La thèse centrale des keynésianistes est que les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas nécessairement à l'optimum économique, et que l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique pour pallier les défaillances des marchés.
ChômageLe chômage est l'état d'une personne qui n'a pas d'emploi mais souhaite travailler et recherche un emploi. Un phénomène économique important, la définition du chômage comme l'explication de ses causes et de ses remèdes font l'objet de nombreux débats et controverses théoriques et statistiques. Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du . Lors de la Grande Dépression des années 1930, le chômage devient par son ampleur un des problèmes sociaux et économiques les plus centraux des pays développés.
MonétarismeLe monétarisme est une école de pensée économique dont la thèse centrale est que la monnaie et la politique monétaire ne peuvent avoir aucun effet positif sur la croissance économique (neutralité monétaire), et que les banques centrales ne doivent pas intervenir sur les marchés. Soutenant la thèse de l'autorégulation, le monétarisme rejette les interventions de l'État dans l'économie. Fondée par l'économiste Milton Friedman au milieu du XXe siècle, elle a joui d'une grande influence auprès des décideurs publics dans les années 1970 et 1980 avant de tomber en désuétude.
Marxismethumb|Karl Marx et Friedrich Engels. Le marxisme est un courant de pensée politique, sociologique, philosophique, historique, anthropologique et économique fondé sur les idées de Karl Marx (et dans une moindre mesure de Friedrich Engels) et de ses continuateurs. Politiquement, le marxisme repose sur la participation au mouvement réel de la lutte des classes, afin de parvenir à une société sans classes sociales, sans patriarcat, démocratique, mettant fin à l'Etat et basée sur la propriété collective et démocratique des moyens de production en tant qu'étape succédant au capitalisme : le communisme.
Dépression (économie)vignette|Personnes mangeant dans une soupe populaire. Montréal, Canada. Une dépression est une forme particulièrement grave de crise économique. Si la crise est passagère, la dépression se prolonge, et affecte considérablement la production et l'investissement sur la durée. En cela, la dépression se distingue de la récession, que l'Institut national de la statistique et des études économiques définit comme une diminution du PIB de deux trimestres consécutifs.
Destruction créatricevignette|droite|Joseph Schumpeter. La destruction créatrice est le processus économique continu par lequel l'irruption sur les marchés d'innovations défie les entreprises déjà implantées et conduit les moins productives à disparaître. Par ce processus, le système économique se renouvelle et génère une croissance économique de long terme. L'expression est associée à l'économiste Joseph Schumpeter (1883-1950) qui en assure une large diffusion avec la parution de son livre Capitalisme, Socialisme et Démocratie publié aux États-Unis en 1942 puis traduit en français en .
Capital humainLe capital humain est l'ensemble des connaissances, aptitudes, expériences, talents, et qualités accumulées par une personne, une équipe, une organisation, ou un groupe d'organisations, et qui déterminent en partie leur capacité à travailler ou à produire pour eux-mêmes ou pour les autres. En 1866, justifiant la création d'un « secondaire spécial », le ministre de l'Instruction publique Victor Duruy affirme que « par le développement de cet enseignement, on répondra à une nécessité impérieuse de la nouvelle organisation du travail : mettre l'homme en valeur, c'est un capital et le plus précieux de tous ».
Équilibre généralL'équilibre général est un concept d'économie qui désigne la possibilité pour les marchés d'atteindre l'équilibre simultanément par le libre jeu de l'offre et de la demande. L'équilibre général se distingue de l'équilibre simple (ou partiel) en ce qu'il s'agit d'un équilibre atteint sur l'intégralité des marchés. Issu de la microéconomie, la théorie de l'équilibre général a été développée par Léon Walras dans son ouvrage de , Éléments d'économie politique pure.