Un groupe ordonné est un groupe muni d'une relation d'ordre respectée par les translations.
Soit (G,.) un groupe (la loi du groupe étant notée multiplicativement) et ≤ une relation d'ordre sur G. On dit que celle-ci est compatible avec la loi du groupe lorsque pour tous éléments x, y et z du groupe, la relation x ≤ y entraîne les deux relations zx ≤ zy et xz ≤ yz. Un groupe ordonné est un ensemble muni simultanément d'une loi de groupe et d'une relation d'ordre compatible. On appelle groupe totalement ordonné un groupe ordonné dont la relation d'ordre est totale.
Dans un groupe G ordonné, un élément est dit positif s'il est supérieur à l'élément neutre e, et négatif s'il lui est inférieur.
Une partie P d'un groupe G forme l'ensemble des éléments positifs de G pour un certain ordre compatible si et seulement si P est un cône positif, c'est-à-dire : PP ⊂ P, P∩P = {e} et P est stable par conjugaison.
Le groupe additif des réels, (R, +), est un groupe abélien totalement ordonné par l'ordre usuel.
Grâce aux trois premières propriétés ci-dessous, on en déduit immédiatement bien d'autres groupes abéliens totalement ou partiellement ordonnés.
Tout sous-groupe d'un groupe ordonné (resp. totalement ordonné) est un groupe ordonné (resp. totalement ordonné) par la restriction de l'ordre du groupe.
Tout produit (même infini) de groupes ordonnés est un groupe ordonné par l'ordre partiel produit. Si l'ensemble d'indices est bien ordonné, le produit est également muni d'un ordre lexicographique qui est, lui aussi, compatible.
Tout groupe isomorphe à un groupe ordonné (resp. totalement ordonné) est un groupe ordonné (resp. totalement ordonné) par l'ordre induit.
Dans un groupe ordonné, pour tous éléments x, y, x et y, les inégalités x ≤ y et x ≤ y entraînent l'inégalité xx ≤ yy.
Dans un groupe ordonné, pour tous éléments x et y, l'inégalité x ≤ y entraîne l'inégalité y ≤ x.
Dans un groupe totalement ordonné, la conjugaison préserve le « signe » (y > e ⇔ xyx > e), et tout élément est à racines uniques (pour tout entier n non nul, x = y ⇒ x = y).
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L'algèbre générale, ou algèbre abstraite, est la branche des mathématiques qui porte principalement sur l'étude des structures algébriques et de leurs relations. L'appellation algèbre générale s'oppose à celle d'algèbre élémentaire ; cette dernière enseigne le calcul algébrique, c'est-à-dire les règles de manipulation des formules et des expressions algébriques. Historiquement, les structures algébriques sont apparues dans différents domaines des mathématiques, et n'y ont pas été étudiées séparément.
En mathématiques, un nombre réel est un nombre qui peut être représenté par une partie entière et une liste finie ou infinie de décimales. Cette définition s'applique donc aux nombres rationnels, dont les décimales se répètent de façon périodique à partir d'un certain rang, mais aussi à d'autres nombres dits irrationnels, tels que la racine carrée de 2, π et e.
À l'origine, l'énoncé de l'axiome d'Archimède est le suivant : « Pour deux grandeurs inégales, il existe toujours un multiple entier de la plus petite, supérieur à la plus grande. » Une structure algébrique est dite archimédienne si ses éléments vérifient une telle propriété. Intuitivement, la propriété d'Archimède indique que pour deux valeurs, la plus grande pourra toujours être mesurée à l'aune de la plus petite : en ajoutant un nombre fini de fois la plus petite valeur, on finira toujours par dépasser la plus grande.
Study of structures and concepts that do not require the notion of continuity. Graph theory, or study of general countable sets are some of the areas that are covered by discrete mathematics. Emphasis
1ère année: bases nécessaires à la représentation informatique 2D (3D).
Passage d'un à plusieurs logiciels: compétence de choisir les outils adéquats en 2D et en 3D.
Mise en relation des outils de CAO
Discrete mathematics is a discipline with applications to almost all areas of study. It provides a set of indispensable tools to computer science in particular. This course reviews (familiar) topics a
The Boolean lattice (2[n],subset of) is the family of all subsets of [n]={1,MIDLINE HORIZONTAL ELLIPSIS,n}, ordered by inclusion. Let P be a partially ordered set. We prove that if n is sufficiently large, then there exists a packing P of copies of P in (2 ...
WILEY2020
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Local modifications of a computational domain are often performed in order to simplify the meshing process and to reduce computational costs and memory requirements. However, removing geometrical features of a domain often introduces a non-negligible error ...
We consider integer programming problems in standard form max{c(T)x : Ax = b, x >= 0, x is an element of Z(n)} where A is an element of Z(mxn), b is an element of Z(m), and c is an element of Z(n). We show that such an integer program can be solved in time ...