Chữ NômLe chữ nôm (𡨸喃, littéralement « écriture du sud »), également appelé quốc âm 國音 (« son ou phonétique nationale ») ou nam âm 南音 (« son ou phonétique du Sud ») dans les textes, mais différent du quốc ngữ 國語 (« langue nationale ») qui désigne l’écriture latine moderne, est l'écriture vietnamienne utilisant les sinogrammes (appelés hán tự en vietnamien). Ce système logographique a été le seul moyen de noter le vietnamien jusqu'au , et n'était alors utilisé que par les élites instruites en chinois.
Shuowen JieziLe Shuōwén Jiězì (), souvent abrégé en Shuōwén (), est un ouvrage du début du rédigé par le spécialiste des Cinq classiques, Xǔ Shèn ( ; 58 – 147). Il s'agit du premier dictionnaire de caractères chinois à proposer une analyse de leur composition et à les classer à l’aide de ce qui est compris à présent comme des clés, ses sections : les caractères sont classés en bùshǒu (). Son titre tel qu'il est habituellement compris est « Explication des pictogrammes (wen, 文) et des idéo-phonogrammes (zi, ) », les deux catégories de caractère inventés par Cāng Jié (), selon l’auteur.
Écriture ossécailleL’écriture ossécaille (en ) est une écriture chinoise utilisée du au sur des os ou des écailles. Selon le Grand Ricci, les scribes Shang () marquent quelquefois les caractères qui seront ensuite gravés. De nombreuses inscriptions furent découvertes par le savant chinois Wang Yirong à la fin du , gravées sur des os d’animaux gǔ (骨), le plus souvent des omoplates de bovins (scapulomancie), et sur des écailles de tortue jiǎ (甲) du plastron de la carapace (plastromancie), d’où son appellation par les Chinois d’écriture jiǎgǔwén (甲骨文), littéralement « écriture ossécaille ».
Écritures du japonaisLes types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.