Concept

Bière blanche

Résumé
thumb|Une bière blanche belge dans un verre. Les bières blanches sont des bières brassées avec une forte proportion de froment, malté ou non. Il existe deux grandes traditions de bière « blanche » : en Belgique (Witbier ou Tarwebier) et en Bavière (Weizenbier). Les bavaroises ne contiennent que du malt et du houblon ; les différents degrés de torréfaction du malt différencient les catégories Hell (claire) et Dunkel (sombre). La catégorie Hell filtrée est appelée Kristall. Le nom de la « blanche » entraîne souvent une confusion due à une proximité phonétique des mots allemands Weizen (froment) et weiß (blanc). Il se peut qu'au Moyen Âge les méthodes de fabrication des deux bières se soient ressemblées beaucoup. Cependant, de nos jours, il s'agit de deux types de bières très différentes. Les bières d'origine allemande sont toujours brassées à base de malt de froment ainsi que de houblon, mais elles ne contiennent jamais d'autres épices ni de céréales non maltées. La Weizenbier ou Weißbier (terme bavarois pour Weizenbier) peut donc être considérée comme une autre sorte de bière, tout comme les gueuze qui sont troubles et contiennent, elles aussi, du froment, mais ne sont pour cela pas appelées « blanches ». Les bières blanches produites dans les autres pays sont le plus souvent proches de la bière blanche belge. Teneurs moyennes : en malt d'orge : 50 - 60 % froment non malté : 10 - 50 % malt de froment : 25 - 50 % avoine/sarrasin : 0,1 - 5 % Houblon Levure Caractéristiques : couleur : 2 à 4 SRM amertume : 10 à 20 IBU densité : entre 1.008 et 1.015 pH : 4 - 4,5 En Belgique, la région d'origine de la blanche (appelée aussi witbier ou tarwebier) est Louvain et ses alentours, qui s'était fait un nom concernant la production d'une bière assez buvable vers le . Dans la petite ville de Hoegaarden, des moines étaient à l'origine de l'utilisation de coriandre et d'écorces d'orange curaçao pour affiner la bière. À l'époque, cette région faisait partie des Pays-Bas bourguignons et ils profitaient de leur bons contacts avec les marchands néerlandais qui dominaient le marché des épices à l'époque.
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