Romanisation du grecCe tableau fait la liste de plusieurs principes de transcription du grec vers l'alphabet latin. Pour le grec moderne, le système qui se rapproche le plus de la prononciation grecque est celui de « BGN/PCGN » de 1962, abandonné par ces institutions en 1996. Pour toute création d’un article ayant pour titre un nom grec non francisé, il est préférable de suivre ces principes. Le grec ancien était une langue polytonique. Au fil des siècles, la prononciation a évolué, rendant la plupart des diacritiques inutiles, sans que le sens d'un mot en soit changé.
Koinè (grec)thumb|Folio du P46 contenant 2 Cor. 11,33-12,9. La koinè ou koinê (en κοινή / koinḗ, « la (langue) commune » est la langue parlée en Grèce depuis l’époque d’Alexandre environ, et qui était comprise partout où l’on parlait grec. C’est une langue de civilisation qui s’est constituée vers le temps où commence l’influence macédonienne et qui a duré pendant tout l’empire romain jusque dans la période byzantine. Nous en avons une idée par des textes écrits sur certains papyrus trouvés en Égypte, et par la plus grande partie des textes du Nouveau Testament qui sont écrits en koinè.
Esprit rudeL’esprit rude est un signe diacritique de l’alphabet grec utilisé : dans l’écriture du grec ancien et du grec moderne polytonique, dans d’autres alphabets comme l’alphabet cyrillique, dans l’écriture du vieux-slave ou du slavon d’église, dans plusieurs systèmes de translittération. Il est aussi parfois utilisé dans l’écriture copte sous sa forme archaïque. En grec ancien, il note la présence d’une aspiration /h/ avant une voyelle, une diphtongue ou la lettre rhô. Par opposition, l’absence du son /h/ est notée par un esprit doux.
Macron (diacritique)Le macron est un diacritique de plusieurs alphabets : latin, grec et cyrillique. Il prend la forme d’une barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus (suscrit) d’une voyelle. Son principal rôle est d’indiquer que le signe qui le porte reçoit une quantité vocalique longue. La voyelle longue ainsi constituée se différencie de la lettre écrite sans signe particulier considérée comme brève. Signe diacritique suscrit : .
Disposition des touches d'un clavier de saisieLa disposition des touches d'un clavier de saisie permet de saisir les caractères de l'alphabet d'une langue sur une machine à écrire, un clavier d'ordinateur et sur certains appareils électroniques plus récents (téléphone portable, assistant personnel). La plupart des pays utilisent une ou plusieurs dispositions adaptées. Les dispositions de touches sont l'héritage des machines à écrire. Elles ont été adaptées aux claviers d'ordinateurs puis à d'autres périphériques.
Nu (lettre grecque)Nu (capitale Ν, minuscule ν ; en grec νι) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par mu et suivie par xi. Dérivée de la lettre nun x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre N de l'alphabet latin et de la lettre Н de l'alphabet cyrillique. En grec moderne et en grec ancien, la lettre nu représente une consonne occlusive nasale alvéolaire voisée, . Dans le système de numération grecque, nu vaut 50 ; par exemple représente le nombre 50. En physique, et seulement dans certains cas, ν (nu) représente la fréquence d'une onde.
TildeLe tilde (, ou ) est un signe diacritique des alphabets latin et cyrillique en forme de « S » inversé et couché utilisé dans de nombreuses langues. Il sert aussi, quand il possède une chasse, de signe de ponctuation permettant de séparer des éléments en opposition (en phonologie, par exemple : /s/ ~ /z/ → « le phonème /s/ s’oppose au phonème /z/ »). Le terme « tilde » provient du latin « titulus » (« titre »), inscription portant un nom ou une fonction sous un tableau, un écriteau au cou d'un esclave.
VirguleLa virgule (,) est un signe de ponctuation. Le substantif féminin virgule est un emprunt au latin classique la (« petite baguette » ou « petite verge »), dérivé de la avec le suffixe diminutif -la (« -ule »). Il est attesté au : d'après le Trésor de la langue française informatisé, sa plus ancienne occurrence se trouve dans les Controverses des sexes masculin et féminin de Gratian Du Pont, ouvrage dont lla est parue à Toulouse en . Sa prononciation est .
AlphaAlpha (capitale Α, minuscule α ; en grec άλφα), est la première lettre de l'alphabet grec. Dérivée de la lettre aleph x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre des lettres A et Ɑ (alpha) de l'alphabet latin, de la lettre А de l'alphabet cyrillique, et de la lettre Ⲁ de l’alphabet copte. En grec ancien, alpha est prononcé [a] quand il est court et [aː] quand il est long. En cas d'ambiguïté, la lettre est de nos jours parfois diacritée d'un macron ou d'une brève : Ᾱᾱ, Ᾰᾰ.
ÊtaÊta (capitale Η, minuscule η ; en grec ήτα), est la lettre de l'alphabet grec, précédée par zêta et suivie par thêta. Dérivée de la lettre het x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre H de l'alphabet latin, de la lettre И de l'alphabet cyrillique et de la lettre Ⲏēta de l’alphabet copte. En grec moderne, êta représente une voyelle fermée antérieure non arrondie, . Il partage cette fonction avec plusieurs autres lettres (ι, υ) et les digrammes ει et οι, qui sont toutes prononcées de la même manière.