Principe de bivalenceLe principe de bivalence est un principe de logique selon lequel toute proposition p ne peut avoir qu'une seule des deux valeurs de vérité. Elle est soit vraie, soit fausse. Une logique respectant le principe de bivalence est dite logique bivalente. La logique classique est bivalente. Le principe de bivalence énonce que quelque chose est soit vrai, soit faux. Quelle que soit la proposition p, p est soit vraie, soit fausse. Le principe de bivalence rend les deux valeurs de vérité que sont le vrai et le faux conjointement exhaustifs.
LogiqueLa logique — du grec , qui est un terme dérivé de signifiant à la fois « raison », « langage » et « raisonnement » — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate. La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique. Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
Valeur de véritéUne valeur de vérité est une valeur attribuée à chaque proposition logique. Pour donner une valeur de vérité à une proposition, on attribue des valeurs de vérité aux variables qu'elle contient. La valeur d'une proposition formés de deux propositions P et Q et d'un connecteur est calculée à partir des valeurs de vérité attribuées à P et à Q. Ainsi la valeur de vérité attribuée à « P et Q » sera « p.q » où « . » est la multiplication. En conséquence, P et Q est vrai si et seulement si P et Q sont chacun vrais.
Paradoxe soriteLe paradoxe sorite, aussi connu comme le paradoxe du tas, est un paradoxe dû à une terminologie vague (par exemple, un tas de sable). Il décrit un raisonnement qui conclut à l'impossibilité de constituer un tas (par ex. de sable) en accumulant un grain après l'autre. Ce paradoxe met en jeu un raisonnement par récurrence tout en exploitant dans ses prédicats, le flou sémantique qui entoure les mots du langage courant. Ce paradoxe fut formulé au par Eubulide, qui fut dirigeant de l'École mégarique.
Logique polyvalenteLes logiques polyvalentes (ou multivalentes, ou multivaluées) sont des alternatives à la logique classique aristotélicienne, bivalente, dans laquelle toute proposition doit être soit vraie soit fausse. Elles sont apparues à partir des années 1920, surtout à la suite des travaux du logicien polonais Jan Łukasiewicz. Elles sont principalement étudiées au niveau du seul calcul propositionnel et peu au niveau du calcul des prédicats.
Degree of truthIn classical logic, propositions are typically unambiguously considered as being true or false. For instance, the proposition one is both equal and not equal to itself is regarded as simply false, being contrary to the Law of Noncontradiction; while the proposition one is equal to one is regarded as simply true, by the Law of Identity. However, some mathematicians, computer scientists, and philosophers have been attracted to the idea that a proposition might be more or less true, rather than wholly true or wholly false.
Pente savonneuseLa pente savonneuse, également appelée pente fatale, pente glissante ou (petit) doigt dans l'engrenage, est un argument de direction qui exagère les conséquences d'une thèse en imaginant une chaîne de conséquences aboutissant à une conclusion catastrophique et en insinuant qu'il n'y pas moyen de s'arrêter en chemin. Alors que l'argument de direction est valable en rhétorique, ceux de pente glissante et de direction cumulative, bien qu'ils puissent aussi être décrits comme un argument rationnel (variante de l'argument par les conséquences), portent facilement au raisonnement fallacieux.
Mutual exclusivityIn logic and probability theory, two events (or propositions) are mutually exclusive or disjoint if they cannot both occur at the same time. A clear example is the set of outcomes of a single coin toss, which can result in either heads or tails, but not both. In the coin-tossing example, both outcomes are, in theory, collectively exhaustive, which means that at least one of the outcomes must happen, so these two possibilities together exhaust all the possibilities. However, not all mutually exclusive events are collectively exhaustive.
Épouvantail (rhétorique)L’épouvantail (en straw man, littéralement « mannequin de paille ») est un sophisme ou un paralogisme qui consiste à présenter la position de son interlocuteur ou d'un adversaire en exagérant, en la déformant, en la simplifiant à l'excès afin de donner l'impression que cette position est indéfendable. Cette argumentation fallacieuse est , ou par le mannequin de paille utilisé dans le cadre des exécutions par effigie. La technique de l'épouvantail consiste à déformer la position de l'adversaire en lui attribuant un argument facilement réfutable.