Norm (philosophy)Norms are concepts (sentences) of practical import, oriented to affecting an action, rather than conceptual abstractions that describe, explain, and express. Normative sentences imply "ought-to" types of statements and assertions, in distinction to sentences that provide "is" types of statements and assertions. Common normative sentences include commands, permissions, and prohibitions; common normative abstract concepts include sincerity, justification, and honesty.
Distinction fait-valeurLa distinction fait-valeur est au cœur des débats épistémologiques sur la possibilité de l'objectivité dans les sciences. Elle recoupe partiellement la distinction entre énoncés descriptifs et prescriptifs, sans toutefois nécessairement coïncider avec celle-ci. Le Cercle de Vienne, défenseur, dans la première moitié du , du positivisme logique, affirmait que l'on pouvait distinguer de façon tranchée entre les jugements factuels et les jugements de valeur.
ExpressivismeLexpressivisme est une théorie méta-éthique relative à la signification du langage moral. Selon l'expressivisme, les phrases qui emploient des termes moraux comme « Il est mal de torturer un être humain innocent » ne sont pas des descriptions ou des affirmations de faits. Les termes moraux tels que « mal », « bon » ou « juste » ne se réfèrent pas non plus à des propriétés réelles et immanentes. La fonction principale des phrases morales, selon l'expressivisme, n'est pas d'énoncer quelque fait que ce soit mais plutôt d'exprimer une attitude évaluative vis-à-vis d'un objet d'évaluation.
Absolutisme moralL'absolutisme moral est une concept éthique selon laquelle il existe des actions intrinsèquement bonnes ou mauvaises. Le vol par exemple peut être considéré comme étant toujours immoral, même si commis pour le bien-être des autres (le vol de nourriture pour nourrir une famille affamée par exemple), et même s'il est commis afin de promouvoir un tel bien. L'absolutisme moral s'oppose à d'autres catégories de théories normatives éthiques telles que le conséquentialisme qui soutient que la moralité (au sens large) d'un acte dépend des conséquences ou du contexte de la loi.
Prescriptivisme universelLe prescriptivisme universel (souvent simplement appelé prescriptivisme) est la théorie méta-éthique qui soutient que, plutôt que d'exprimer des propositions, les phrases morales fonctionnent de façon similaire à des impératifs universalisables — quiconque émet un jugement moral est engagé par le même jugement dans toute situation où surviennent les mêmes faits pertinents.
Éthique appliquéeL'éthique appliquée est une branche de l'éthique qui applique ses principes à un ensemble particulier de circonstances et de pratiques, au regard des critères généraux de l'éthique. L'éthique appliquée se déduit notamment de l'éthique normative, à travers la façon d'établir les codes de déontologie, en tenant compte des règles de droit, des théories du contrat social, ou d'autres types de critères (États-Unis). L'éthique normative ne peut cependant avoir comme ambition de baliser la résolution des problématiques dites « régulières », soit celles pour lesquelles préexiste une règle.
Théorie de l'observateur idéalLa théorie de l'observateur idéal est une position méta-éthique qui prétend que : Les phrases éthiques expriment des propositions. Quelques-unes de ces propositions sont vraies. Ces propositions portent sur les attitudes d'un hypothétique « observateur idéal ». En d'autres termes, la théorie de l'observateur idéal affirme que les jugements éthiques devraient être interprétés comme des déclarations sur les jugements que ferait un observateur neutre et pleinement informé ; « X est bien » signifie « un observateur idéal approuverait X ».
Paralogisme naturalisteUn paralogisme naturaliste est une faute de logique consistant à confondre un jugement de fait avec un jugement normatif. Le paralogisme naturaliste passe donc du jugement « x fait y » au jugement « x doit faire y ». Il s'agit d'une erreur de logique que l'on retrouve surtout en éthique lorsque l'on fonde un jugement normatif sur un état de fait. En renversant l'ordre de ce paralogisme, on obtient un paralogisme moraliste, qui consiste à dire qu'une chose existe parce qu'elle est moralement bonne et à présupposer a priori son existence au nom d'un jugement moral.
Universalisme (philosophie)vignette|Frontispice de L'Encyclopédie de Diderot et D'AlembertDessiné par Charles-Nicolas Cochin,gravé par Bonaventure-Louis PrévostGravure à l’eau-forte et au burin. 1772L'universalisme est un concept de philosophie, parfois qualifiée d'absolutisme. C'est l'idée que les faits universels existent et peuvent être progressivement découverts. L'universalité étudie les faits universaux, par opposition au relativisme, qui affirme que les faits sont simplement relatifs à la perspective d'un individu donné.
Dilemme d'EuthyphronLe dilemme d'Euthyphron se trouve exposé dans le dialogue de Platon nommé Euthyphron, dans lequel Socrate demande à Euthyphron : « Le saint (τὸ ὅσιον) est-il aimé des dieux parce qu'il est saint, ou est-il saint parce qu'il est aimé des dieux ? » Question que l'on transforme habituellement en termes monothéistes de la façon suivante : « Dieu commande-t-il ce qui est juste parce que c'est juste ou est-ce juste parce que Dieu le commande ? » Ce dilemme (faux pour Thomas d'Aquin, voir ci-dessous) est encore uti