Écologie profondeL’écologie profonde (deep ecology en anglais) ou radicale est une philosophie écologiste contemporaine qui se caractérise par la défense de la valeur intrinsèque des êtres vivants et de la nature, c’est-à-dire une valeur indépendante de leur utilité pour les êtres humains. Elle attribue plus de valeur aux espèces et aux différents écosystèmes que ne le font les mouvements écologiques classiques, ce qui entraîne le développement d’une éthique environnementale.
Éthique de l'environnementL’éthique de l'environnement ou éthique environnementale (anglais : environmental ethics) est une branche de la philosophie de l'environnement, principalement formalisée dans le monde anglo-américain et australien au . Elle se veut une nouvelle éthique relative à la protection de l'environnement. Elle concerne directement, ou indirectement, les rapports entre idéologies, cultures et actions humaines (individuelles et collectives) avec l'environnement et les êtres naturels.
SpécismeLe spécisme (par haplologie, du mot latin species, « espèce », et le suffixe -isme) est la considération que l'espèce à laquelle un animal appartient, par exemple l'espèce humaine, est un critère pertinent pour établir les droits qu'on doit lui accorder ou l’égard porté à ses intérêts. Ce concept éthique est surtout utilisé par les tenants de l'antispécisme, dans un contexte lié aux droits des animaux.
Droits des animauxLes droits des animaux désignent les idées philosophiques et politiques qui soutiennent que les animaux non humains ont des droits moraux et qu'ils devraient être des sujets de droit dans les systèmes juridiques, où jusqu'à présent seuls les humains ou des entités de regroupement (personnes physiques et morales) sont généralement des sujets. Les droits des animaux sont fondés sur l'idée que les besoins et intérêts des espèces animales non humaines — se nourrir, se déplacer, se reproduire et éviter la souffrance, par exemple — sont suffisamment complexes et liés à un développement cognitif leur permettant d'avoir des droits moraux et légaux.
Intrinsic value in animal ethicsThe intrinsic value of a human or any other sentient animal comes from within itself. It is the value it places on its own lived experience, valuing it as an end in itself. Intrinsic value exists wherever there are beings that value themselves. Intrinsic value is considered self-ascribed, all animals have it, unlike instrumental or extrinsic values. Instrumental value is the value that others confer on an animal (or on any other entity) because of its value as a resource (e.g.
PersonhoodPersonhood or personality is the status of as a person. Defining personhood is a controversial topic in philosophy and law and is closely tied with legal and political concepts of citizenship, equality, and liberty. According to law, only a legal person (either a natural or a juridical person) has rights, protections, privileges, responsibilities, and legal liability.
Anthropomorphismevignette|redresse=1|Portrait du lapin anthropomorphe de John Tenniel, apparaissant dans le premier chapitre des Aventures d'Alice au pays des merveilles (1865) de Lewis Carroll. L’anthropomorphisme est l'attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, des idées et voire à des êtres d'un autre monde le cas échéant. Dérivé du grec ancien () et (), le terme a été crédité au milieu des années 1700.
ÉcocentrismeL'écocentrisme (du grec: οἶκος oikos, « maison » et κέντρον kentron, « centre ») est un terme utilisé par les philosophes environnementaux et écologistes pour désigner un système de valeurs centré sur la nature, par opposition à un système centré sur l'humain (c'est-à-dire anthropocentrique). L'écocentrisme est généralement issu d'une croyance ontologique et suivi d'une revendication éthique.
Humanismevignette|La citation du philosophe grec Protagoras, « L'homme est la mesure de toute chose », et l'Homme de Vitruve, dessin de Léonard de Vinci (fin ), sont les symboles les plus connus de la pensée humaniste. Le terme humanisme, créé à la fin du et popularisé au début du , a pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l’Europe.
Souffrance chez les animaux sauvagesvignette|Une jeune buse à queue rousse mange un campagnol de Californie La souffrance des animaux sauvages est la souffrance vécue par les animaux non humains dans la nature par des causes telles que les maladies, les parasites, les blessures, la famine, les catastrophes naturelles, et la prédation. La souffrance des animaux sauvages a toujours été examinée dans le contexte de la philosophie de la religion comme une instance du problème du mal Plus récemment, un certain nombre de chercheurs ont examiné l'ampleur du problème à partir du point de vue de la philosophie morale et se demandent quelles mesures pourraient être prises pour la prévenir.