KeynésianismeLe keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées postérieures affiliées au keynésianisme. La thèse centrale des keynésianistes est que les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas nécessairement à l'optimum économique, et que l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique pour pallier les défaillances des marchés.
Civilian Conservation CorpsLe Civilian Conservation Corps (CCC, en français Corps civil de protection de l'environnement) est un programme de l'administration américaine créé durant la présidence de Franklin Delano Roosevelt, dans le cadre du New Deal afin de donner du travail aux jeunes chômeurs répondant à certains critères : être un homme célibataire, en bonne santé, citoyen américain et avoir un membre de sa famille qui reçoit des aides sociales. Ce programme est mis en place le par le président Roosevelt et dissous le .
Théorie autrichienne du cycle des affairesLa théorie autrichienne du cycle des affaires est une théorie économique selon laquelle les cycles économiques sont des cycles des affaires dont les phases montantes et descendantes sont dues à la création inadéquate de crédit par les banques. Cette théorie appartient au corpus théorique de l'école autrichienne. La théorie autrichienne du cycle des affaires soutient que le crédit est le principal vecteur de déstabilisation du système économique.
Prêteur en dernier ressortL'expression de prêteur en dernier ressort est utilisée dans le cadre du refinancement des banques. Lorsque celles-ci ne sont pas parvenues à se refinancer, soit auprès du marché monétaire, soit auprès d'autres banques, elles possèdent la possibilité de se refinancer auprès de la banque centrale. La banque centrale est alors qualifiée de banque prêteur en dernier ressort. Pour H. Thornton, la banque centrale exerce des responsabilités collectives, elle doit garantir la stabilité du système financier dans son ensemble et prévenir des vagues de faillites qui pourraient avoir des effets en chaîne sur d’autres banques.
100 % monnaieLe « 100 % monnaie » (100% money) désigne un système monétaire dans lequel l'émission de moyens de paiement serait intégralement assurée par l'État (via une autorité monétaire ad hoc), par opposition au système actuel dans lequel la monnaie est largement créée par les banques. Cette idée tient son nom d'une proposition de réforme formulée dans le contexte de la Grande Dépression des années 1930, aux États-Unis, par plusieurs économistes (notamment Henry Simons, Lauchlin Currie et Irving Fisher) qui appelaient à imposer 100 % de réserves en monnaie centrale derrière les dépôts bancaires en comptes courants, de sorte à dissocier la création de monnaie des prêts de monnaie.
Taux de margeLe taux de marge désigne le pourcentage de gain (ou de perte) réalisé par une entreprise ou un secteur économique. Il en existe deux définitions : dans la comptabilité nationale, il s'agit de comparer l'excédent brut d'exploitation à la valeur ajoutée (la différence en valeur de la production vendue et de la consommation intermédiaire) ; en finance d'entreprise, il s'agit de comparer un gain (ou une perte) à un chiffre d'affaires.
Alan GreenspanAlan Greenspan, né le à New York, est un économiste américain. Il fut président de la Réserve fédérale, la banque centrale des États-Unis, du au . Spécialiste de la politique monétaire intérieure des États-Unis, sa gestion du krach d'octobre 1987 et de l’inflation pendant son mandat est reconnue. Louant sa grande expérience, les médias l'ont appelé « l'économiste des économistes », ou le « Maestro », au regard de l'engouement des années 1990 pour la technologie, qu'il a favorisé.
Libre-échangeLe libre-échange est un principe visant à favoriser le développement du commerce international en supprimant les barrières nationales tarifaires et non tarifaires susceptibles de restreindre l'importation des biens et des services. Au sens strict, la notion ne s'étend pas aux mouvements de travailleurs ou de capitaux. Il s'oppose au protectionnisme et au mercantilisme. Le fondement de ce système repose dans les théories économiques classiques de la division du travail entre les différentes nations (division internationale du travail) et de l'avantage comparatif.
Crise financièrethumb|Gravure du numéro du 24 mai 1884 du Harper's Weekly décrivant la situation à Wall Street le matin du 14 mai, lors de la . Une crise financière est un terme polysémique qui recouvre des réalités diverses dont le dénominateur commun est une chute abrupte d'une activité économique dématérialisée. Les crises monétaires, les crises bancaires et les crises boursières sont ainsi des crises financières. Le terme est aussi utilisé pour désigner les crises de la dette publique ou des crises qui affectent un marché à terme, voire un marché de produit agricole, comme celui touché au aux Pays-Bas par la tulipomanie.
Système de réserves fractionnairesLe système de réserves fractionnaires (ou de « couverture partielle ») est un système bancaire où les banques ont le droit de prêter, par des jeux d'écritures, de l'argent qu'elles n'ont pas et sur lequel, outre le remboursement par le débiteur, elles toucheront des intérêts, sachant toutefois qu'elles devront se refinancer en collectant des dépôts pour maintenir son équilibre de bilan. Le système économique fonctionne par la création de monnaie par les banques commerciales dans le but de satisfaire aux besoins de financement de l'économie.