Conventions de Genèvevignette|Fac-similé de l'original de la première convention de Genève (1864). Les conventions de Genève sont des traités internationaux fondamentaux dans le domaine du droit international humanitaire. Elles dictent les règles de conduite à adopter en période de conflits armés, et notamment la protection des civils, des membres de l'aide humanitaire, des blessés ou encore, des prisonniers de guerre. La première convention de Genève date de 1864. Cependant, les textes qui sont en vigueur aujourd’hui ont été écrits après la Seconde Guerre mondiale.
Commandant en chefUn commandant en chef est le chef des forces militaires d'une nation ou d'une partie significative de ces forces. Dans ce dernier cas, cet élément des forces peut être défini par la localisation particulière de ces troupes (par exemple: le commandant en chef des troupes de l'OTAN en Bosnie). Le terme général fait référence à la légitimité, au sein d'un État-nation, pour le chef de l'État à contrôler les forces armées.
Militairevignette|upright=1|De gauche à droite : un soldat indochinois, français, sénégalais, anglais, russe, italien, serbe, grec et indien durant la Première Guerre mondiale. vignette|upright=1|Soldats de l'ex-Nationale Volksarmee en RDA. Un militaire est un membre des forces armées, c'est-à-dire d'une institution de défense des intérêts stratégiques d'un État. On emploie également le terme soldat lorsqu'il s'agit d'un combattant, le terme mercenaires étant réservé aux combattants irréguliers recrutés sans statut particulier le temps d'un conflit ou même d'une opération.
Cour martialeUne cour martiale est une cour qui juge pendant la guerre. L'adjectif « martial », qui provient du latin martialis, de Mars, le dieu de la guerre dans la mythologie romaine, est un synonyme de militaire. Si le nom de la cour peut varier selon les pays, il s'agit avant tout d'une cour militaire, qui ne juge en général que des militaires et qui n'est composée que de militaires. Il arrive qu'une cour martiale juge des civils dans certains pays et dans certains cas, principalement en temps de guerre mais pas toujours, pour des actes touchant la défense nationale.
Military prisonA military prison is a prison operated by a military. Military prisons are used variously to house prisoners of war, unlawful combatants, those whose freedom is deemed a national security risk by the military or national authorities, and members of the military found guilty of a serious crime. There are two types: penal and confinement-oriented, where captured enemy combatants are confined for military reasons until hostilities cease .
Police militairevignette|Officière de la police militaire des forces armées slovaques La police militaire assure la sécurité et l'application des lois au sein d'une organisation militaire. Son action se limite en général à l'organisation et ses membres. En temps de guerre, la police militaire peut s'occuper de la sécurité des infrastructures, la protection des officiers et des personnes importantes, la gestion des prisonniers de guerre, le contrôle du trafic et de l'approvisionnement, ainsi que toutes les missions habituellement accomplies en temps de paix.
État d'urgenceL'état d'urgence est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes, comme la liberté de circulation ou la liberté de la presse. Des circonstances exceptionnelles, extrêmes, imprévisibles, peuvent amener un État, sur un territoire donné, pour une durée déterminée, à une restriction des lois, réputées démocratiques, et jugées insuffisantes pour faire face à un danger public en cours ou imminent, contrairement aux normes de l'État de droit courant.
DésertionLa désertion est l'acte d'abandonner ou de retirer l'appui à une entité à laquelle quelqu'un avait prêté serment ou avait prétendu devoir allégeance, responsabilité ou loyauté ou à laquelle il avait été contraint d'appartenir. On peut donc considérer que dans tout ordre cela existe. Par exemple, dans le corps médical, la désertion médicale peut être considérée comme l'acte d'abandonner, de refuser de secourir, ou de retirer l'appui au patient, alors que le médecin prête le serment d’Hippocrate, de porter assistance, sans distinction, que ce soit du lieu d'exercice à la nationalité du patient.
EspionageEspionage, spying, or intelligence gathering is the act of obtaining secret or confidential information (intelligence). A person who commits espionage is called an espionage agent or spy. Any individual or spy ring (a cooperating group of spies), in the service of a government, company, criminal organization, or independent operation, can commit espionage. The practice is clandestine, as it is by definition unwelcome. In some circumstances, it may be a legal tool of law enforcement and in others, it may be illegal and punishable by law.
Loi martialeLa loi martiale est l'instauration dans un pays d'un état juridique d'exception, au sein duquel l'armée assure le maintien de l'ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci. C'est le chef d'État qui « invoque » la loi martiale, ce qui signifie que le chef d'État major des armées prend le pouvoir pendant un temps délimité. Ce type de norme juridique est comparable dans une certaine mesure à l'état de siège. La loi martiale est proclamée lors d'une crise profonde au sein d'un État, dans le cas d'un coup d'État ou d'une guerre civile.