Texte massorétiqueLe texte massorétique (abrégé TM) est le texte biblique hébreu transmis par la Massorah, produit du travail des massorètes. Il trouve probablement son origine dans un texte dit « proto-massorétique » datant de la fin du , qui sert de base à de nombreuses traductions de la Bible. thumb|350px|Les principaux manuscrits du texte biblique d'après l'Encyclopaedia Biblica. Les lignes pointillées bleues indiquent les textes utilisés pour les modifications. MT = texte massorétique. LXX = version originale de la Septante.
AggadaL’Aggada (judéo-araméen : אגדה, « récitation ») ou Aggadata désigne les enseignements non législatifs de la tradition juive ainsi que le corpus de ces enseignements pris dans son entièreté. Ce corpus de la littérature rabbinique recouvre un ensemble hétéroclite de récits, mythes, homélies, anecdotes historiques, exhortations morales ou encore conseils pratiques dans différents domaines.
Livre des PsaumesLe livre des Psaumes (he Sefer Tehillim en hébreu, Livre des Louanges ; الزبور le Zabur en arabe), aussi appelé Psautier, est un livre de la Bible. Il est le premier de la section des Ketouvim, selon le canon de la Bible hébraïque. Dans l’Ancien Testament des chrétiens, sa place a été variable. Elle s’est fixée au entre le livre de Job et celui des Proverbes. Le mot « psaume » vient du grec , « psaume » de , « pincer les cordes d'un instrument, chanter sur la musique d'une harpe », traduisant l'hébreu mizmôr servant de titre à nombre des louanges.
ExégèseL’exégèse (en grec ancien , « explication ») est, en philologie, une étude approfondie et critique d'un texte. Son but est de déterminer ce que l’auteur voulait dire à ses destinataires. Les intentions, le contenu et les caractéristiques structurelles d’un texte doivent être clarifiés et rendus accessibles au lecteur. Les exégèses les plus connues sont celles des auteurs de l'Antiquité, tels Homère, Platon, Origène ou Aristote. Toutefois, dans le langage courant, le mot s'emploie dans le domaine religieux car les textes sacrés, tels la Bible et le Coran, font plus débat que les autres.
CoranLe est le texte sacré de l'islam. Pour les musulmans, il reprend mot pour mot la parole de Dieu (Allah). Œuvre de l'Antiquité tardive datant du , le Coran reste le premier et le plus ancien livre connu en arabe à ce jour. La tradition musulmane le présente comme le premier ouvrage en arabe, avec le caractère spécifique d'inimitabilité dans la beauté de sa structure et dans ses principes moraux et éthiques.
Halakhavignette|droite|redresse=1.35|Talmud de Babylone. La Halakha (הלכה « Voie », Halokhe selon la prononciation ashkénaze, plur. halakhot) regroupe l’ensemble des prescriptions, coutumes et traditions collectivement dénommées « Loi juive ». Essentiellement fondée sur la Bible hébraïque et, dans le judaïsme rabbinique, sur le Talmud, la Halakha guide la vie rituelle ou les croyances de ceux qui la suivent et les nombreux aspects de leur vie quotidienne.
TargoumUn targoum (pluriel : targoumim) est une traduction de la Bible hébraïque en araméen. Ce sont des traductions araméennes de livres bibliques, faites pour le service synagogal, dans la période qui suivit la captivité de Babylone (587-538 avant J.-C.). De nombreux targoumim furent écrits ou compilés, en terre d'Israël ou en Babylonie depuis l'époque du Second Temple jusqu'au Haut Moyen Âge. Davantage que de simples traductions, les targoumim offrent un reflet de l'interprétation rabbinique de la Bible, qui apparaît quel que soit le degré de fidélité de la traduction au texte massorétique.
Midrash halakhaLe Midrash halakha (מדרש הלכה) désigne la méthode interprétative employée par les sages d’Israël pour tirer des lois pratiques du texte biblique, et par métonymie l’ensemble de la littérature comprenant les enseignements qui suivent cette méthode. Cette littérature comprend tant des midrashim utilisés pour justifier les lois que des midrashim créateurs de lois, généralement obtenus par application au texte des treize principes de Rabbi Ishmaël.
SifraSifra (en araméen : סִפְרָא, ce qui signifie « livre ») est le Midrash halakha du Lévitique. Il est fréquemment cité dans le Talmud, et son étude suivait celle de la Mishna, ainsi qu'il apparaît dans Tanhuma, cité dans Or Zaroua, i. 7b. De même que le Livre du Lévitique lui-même, le midrash est quelquefois appelé "Torat Cohanim" (Ḳid. 33a; Sanh. 103b; Cant. R. vi. 8), et dans deux passages aussi "Sifra debe Rab" (Ber. 11b, 18b). Maïmonide, dans l'introduction de son Yad ha-Ḥazaḳah, et d'autres, cités par Friedmann, dans l'introduction de son édition du Mekhilta (p.
Loi oraleUne loi orale est un code de conduite en usage dans une culture, une religion ou un groupe donné, par lequel un ensemble de règles de conduite humaine sont transmises par tradition orale et respectées en pratique, ou non. Beaucoup de cultures possèdent une loi orale, alors que les systèmes légaux les plus contemporains s'appuient sur une organisation écrite plus formelle. La tradition orale (du Latin tradere = transmettre) est l'instrument de transmission typique des codes oraux ou constitue, plus généralement, l'ensemble de ce qu'une culture transmet d'elle-même aux générations futures, « de père en fils ».