Période des Printemps et AutomnesLa période des Printemps et Automnes ou période Chunqiu (pinyin Chūnqiū sin. 春秋) désigne, dans l'histoire de Chine, la première partie de la dynastie des Zhou orientaux (Dong Zhou 東周, 771-256 av. J.-C.), c'est-à-dire une période allant d'environ 771 à 481/453 av. J.-C. Elle tire son nom des Annales des Printemps et Automnes, une chronique des événements survenus entre 722 et 481 av. J.-C. issue des scribes de l'État de Lu mais concernant aussi les autres États. Durant la période des Zhou de l'Ouest (c.
天天 est un sinogramme et un kanji. C'est un des plus anciens termes chinois pour le cosmos, et il représente un concept-clé des mythologie, philosophie et religion chinoises. Sous la dynastie Shang, le dieu Shang Di lui a été assimilé. Le culte céleste est resté le culte impérial officiel pendant tout l'Empire céleste. Tiān en est la transcription en hanyu pinyin. Il se lit, en japonais, テン (ten) en lecture on et あめ (ame) ou あま (ama) en lecture kun. Il fait partie des kyōiku kanji de année.
École des NomsL'École des Noms (), parfois appelée École des Formes et Noms (), désigne divers cercles de pensée philosophique chinois datant de la période des Royaumes combattants et dérivant du mohisme Ces groupes de penseurs sont connus pour leurs paradoxes, tels que « un cheval blanc n'est pas un cheval » ou « un chien peut être considéré comme un mouton » et sont désignés sous le nom de bian zhe (litː dialecticiens), en référence à leur art de la controverse. La philosophie de l'École des Noms est souvent considérée comme étant similaire à celle des sophistes.
Bouddhisme en Chinevignette| Temple du Cheval blanc de Luoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine. vignette|Fresque du temple Shaolin. Introduit en Chine au milieu du , le bouddhisme y est devenu à partir de la fin du l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les « Trois écoles », ) avec le confucianisme et le taoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influences vajrayana (bouddhisme tibétain) ou hinayana, les principaux courants actuels des bouddhismes japonais, coréen et vietnamien proviennent d'écoles mahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.
Philosophie chinoiseLa philosophie chinoise rassemble divers courants de pensée essentiellement issus de trois traditions : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. La philosophie chinoise plonge ses racines dans l'antiquité. On la fait remonter au Yi Jing, le fameux Livre des Mutations, qui est une grille de 64 états transitoires symbolisés par les hexagrammes et les nombreuses possibilités de transformations qu'ils proposent. La pensée de cette époque s'orientait vers l'observation de la nature et de ses cycles.
Wuwei (philosophie chinoise)Wuwei, wu wei ou wou wei () est une notion taoïste qui peut être traduite par ou . Pour autant, ce n'est pas une attitude d'inaction ou de passivité, mais le fait d'agir en conformité avec , le mouvement de la nature et de la Voie (Tao). L'expression paradoxale wei-wu-wei, « agir sans agir », est centrale dans le taoïsme et reste l'objet de nombreuses interprétations ; elle est notamment utilisée par Lao Tseu tout au long du Tao Tö King.
Lüshi Chunqiuthumb|Une édition du Lüshi Chunqiu datant de la dynastie Qing exposée au . Le Lüshi Chunqiu, ou Annales des Printemps et des Automnes de Lü, est un ouvrage de synthèse chinois rédigé sous la direction de Lü Buwei, le premier ministre de l'État de Qin au moment de la fondation de l'Empire de Chine par Qin Shi Huang. Dans cet ouvrage, Lü Buwei avait pour but de compiler l'ensemble du savoir de l'époque dans une grande encyclopédie de référence. Il fut rédigé en -239 par un groupe de lettrés dirigé par Lü.