ÉcologismeLécologisme, ou environnementalisme, est à la fois un courant de pensée (idéologie ou philosophie) et un corpus de valeurs et de propositions, dont l'orientation de l'activité politique ou parapolitique vise au respect, à la protection, à la préservation ou à la restauration de l'environnement. Ce mouvement éco-centrique a comme projet la conservation de la nature et le « respect » des équilibres naturels.
AnthropocentrismeL’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine. Aristote fut le premier à en développer la théorie en même temps que celle du géocentrisme, conception scientifique qui, elle, a prévalu jusqu'au et selon laquelle la Terre était le centre de l'univers.
ÉcocentrismeL'écocentrisme (du grec: οἶκος oikos, « maison » et κέντρον kentron, « centre ») est un terme utilisé par les philosophes environnementaux et écologistes pour désigner un système de valeurs centré sur la nature, par opposition à un système centré sur l'humain (c'est-à-dire anthropocentrique). L'écocentrisme est généralement issu d'une croyance ontologique et suivi d'une revendication éthique.
Écosophievignette|Un tournesol L’écosophie est un concept forgé par le philosophe Arne Næss à l'université d'Oslo en 1960, au début du mouvement de l'écologie dite , qui invite à un renversement de la perspective anthropocentriste : C'est autour de ce constat que va se développer l'écosophie comme un courant de pensée du mouvement écologiste depuis les années 1960. Ce courant est proche de celui de l'éthique de l'environnement qui remet en cause l'homme comme mesure de toute chose, ou comme sommet absolu de l'évolution, s'autorisant à puiser sans limite dans les ressources naturelles.
Philosophie de l'environnementLa philosophie de l'environnement, ou philosophie environnementale, est une branche de la philosophie ayant pour objet d'étude l'environnement naturel et la place de l'homme dans celui-ci. La philosophie environnementale inclut notamment l'éthique environnementale, l'esthétique environnementale, l'écoféminisme et l'écothéologie. Dans la Grèce antique, Aristote fut l'initiateur de la philosophie naturelle, une discipline philosophique qui cherchait à expliquer le monde sensible.
Écoféminismevignette|L'écrivaine féministe indienne Vandana Shiva est l'une des figures de l'écoféminisme. L’écoféminisme est un courant philosophique, éthique et politique né de la conjonction des pensées féministes et écologistes. Le courant écoféministe considère qu'il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains (entraînant le dérèglement climatique et le saccage des écosystèmes).
Écologie libertairevignette|Le drapeau vert et noir de l'écologie libertaire. L'écologie libertaire, ou dans une moindre mesure l'éco-anarchisme, est un courant politique né, sous sa forme actuelle, dans les années 1970. Il se situe au croisement de l'anarchisme et de l'écologie. Un des éléments constitutifs de ce croisement est L'écologie libertaire s'appuie sur les travaux théoriques des géographes Élisée Reclus et Pierre Kropotkine. Elle critique l'autorité, la hiérarchie et la domination de l'humain sur la nature.
Néo-luddismeLe néo-luddisme est un néologisme datant de 1990 et désignant une mouvance activiste d'orientation technophobe, c'est-à-dire manifestant son opposition à tout ou partie du progrès technique et se concrétisant par le parasitage, la dégradation, la destruction d'équipements ou encore des occupations de terrain, visant à empêcher la construction de grandes infrastructures jugées contraires aux valeurs et croyances diverses desdits activistes. Cette mouvance apparait lorsque la micro-informatique fait son apparition dans les foyers, durant les années 1980.
Front de libération des animauxLe Front de libération des animaux ou FLA (en anglais, Animal Liberation Front ou ALF) est un terme utilisé de façon internationale par les activistes des droits des animaux, qui engagent des actions directes illégales, dont certaines sont considérées comme étant écoterroristes. En 1964, à Brixham, Devon en Angleterre, John Prestidge fonda un groupe pour s'opposer activement à la chasse.
Éthique de l'environnementL’éthique de l'environnement ou éthique environnementale (anglais : environmental ethics) est une branche de la philosophie de l'environnement, principalement formalisée dans le monde anglo-américain et australien au . Elle se veut une nouvelle éthique relative à la protection de l'environnement. Elle concerne directement, ou indirectement, les rapports entre idéologies, cultures et actions humaines (individuelles et collectives) avec l'environnement et les êtres naturels.