Extension inlineEn informatique, l'extension inline, ou inlining, est une optimisation d'un compilateur qui remplace un appel de fonction par le code de cette fonction. Cette optimisation vise à réduire le temps d'exécution ainsi que la consommation mémoire. Toutefois, l'extension inline peut augmenter la taille du programme (par la répétition du code d'une fonction). Certains langages (par exemple le C ou le C++) ont un mot clé inline attachable à la définition d'une fonction. Ce mot clé indique au compilateur qu'il devrait essayer d'étendre cette fonction.
Optimizing compilerIn computing, an optimizing compiler is a compiler that tries to minimize or maximize some attributes of an executable computer program. Common requirements are to minimize a program's execution time, memory footprint, storage size, and power consumption (the last three being popular for portable computers). Compiler optimization is generally implemented using a sequence of optimizing transformations, algorithms which take a program and transform it to produce a semantically equivalent output program that uses fewer resources or executes faster.
Algorithme récursifUn algorithme récursif est un algorithme qui résout un problème en calculant des solutions d'instances plus petites du même problème. L'approche récursive est un des concepts de base en informatique. Les premiers langages de programmation qui ont autorisé l'emploi de la récursivité sont LISP et Algol 60. Depuis, tous les langages de programmation généraux réalisent une implémentation de la récursivité. Pour répéter des opérations, typiquement, un algorithme récursif s'appelle lui-même.
Algorithmic efficiencyIn computer science, algorithmic efficiency is a property of an algorithm which relates to the amount of computational resources used by the algorithm. An algorithm must be analyzed to determine its resource usage, and the efficiency of an algorithm can be measured based on the usage of different resources. Algorithmic efficiency can be thought of as analogous to engineering productivity for a repeating or continuous process. For maximum efficiency it is desirable to minimize resource usage.
Génération de code natifLa génération de code natif est l'étape du processus de compilation transformant l'arbre syntaxique abstrait enrichi d'informations sémantiques en code machine ou en bytecode spécialisé pour la plateforme cible. C'est l'avant-dernière étape du processus de compilation qui se situe avant l'édition des liens. La phase de génération de code natif inclut généralement : Le choix des instructions à émettre ; L'ordonnancement des instructions : dans quel ordre émettre les instructions.
Code automodifiableUn code automodifiable est, en programmation informatique, un programme qui peut se modifier lui-même, c’est-à-dire appeler des routines, fonctions ou méthodes qui seront créées par le programme lui-même. En dehors de l'idée, qui relève pour le moment de la fiction, d'un robot qui modifierait lui-même sa finalité, l'utilisation la plus courante du code automodifiable est l'optimisation de la vitesse d'exécution d'un programme : par exemple un interpréteur peut analyser le code source qu'il est en train d'exécuter, se rendre compte qu'une fonction est appelée fréquemment, et en réaliser à la volée une version compilée, qui sera exécutée plus rapidement.
Langage intermédiaireEn informatique, un langage intermédiaire (parfois abrégé en IL, de l'anglais Intermediate Language) est le langage d'une machine abstraite conçu pour l'analyse d'un programme informatique. Le terme vient de son utilisation dans les compilateurs, où un compilateur transcrit d'abord le code source d'un programme en une forme plus adaptée pour les transformations d'amélioration de code, comme un état intermédiaire avant de générer du code objet ou du langage machine pour une machine cible, c’est-à-dire la machine sur laquelle sera exécutée le programme.
Sous-programmeEn informatique, un sous-programme est un sous-ensemble du programme dans sa hiérarchie fonctionnelle. Un sous-programme doit pouvoir mémoriser l'adresse du code appelant pour permettre, à l'aide d'une instruction spécifique, de charger le pointeur de programme avec cette adresse de retour. Cela correspond bien souvent à une routine. Cependant, la notion de sous-programme est un peu plus générale, car il ne possède pas nécessairement son propre espace de noms. C'est le cas par exemple des sous-programmes appelés par l'instruction en BASIC.
MémoïsationEn informatique, la mémoïsation (ou mémoïzation) est la mise en cache des valeurs de retour d'une fonction selon ses valeurs d'entrée. Le but de cette technique d'optimisation de code est de diminuer le temps d'exécution d'un programme informatique en mémorisant les valeurs retournées par une fonction. Bien que liée à la notion de cache, la mémoïsation désigne une technique bien distincte de celles mises en œuvre dans les algorithmes de gestion de la mémoire cache. Le terme anglais « memoization » a été introduit par Donald Michie en 1968.
Performances (informatique)En informatique, les performances énoncent les indications chiffrées mesurant les possibilités maximales ou optimales d'un matériel, d'un logiciel, d'un système ou d'un procédé technique pour exécuter une tâche donnée. Selon le contexte, les performances incluent les mesures suivantes : Un faible temps de réponse pour effectuer une tâche donnée Un débit élevé (vitesse d'exécution d'une tâche) L'efficience : faible utilisation des ressources informatiques : processeur, mémoire, stockage, réseau, consommation électrique, etc.