Corneille (centurion)thumb|right|175px|Pierre baptisant le centurion CorneilleFrancesco Trevisani, 1709 Le centurion Corneille (en grec : Κορνήλιος) est, dans la tradition chrétienne basée sur les Actes des apôtres, le premier « gentil » à devenir disciple de Jésus-Christ après la mort de celui-ci et à recevoir le baptême, au de notre ère. Corneille (Cornelius en latin) était un centurion de l'armée romaine en Palestine, faisant partie, d'après les Actes des apôtres d'une cohorte italique et résidant à Césarée, capitale de la Judée romaine entre 30 et 60.
DidachèLa Didachè ou Didakè (traduit en français Enseignement des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) est un document du christianisme primitif, écrit quelque part entre le milieu et la fin du (50-90 ap J-C), ce qui en fait l'un des plus anciens témoignages écrits. Le manuscrit retrouvé est intitulé « Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres ». Le mot du grec ancien « » signifie « enseignement » ou « doctrine » en grec de la koinè. Paradoxalement, les douze apôtres ne sont jamais mentionnés dans le texte lui-même.
Art paléochrétienthumb|right|Le Bon Pasteur, Cité du Vatican, Musée grégorien profane L’art paléochrétien, ou art et architecture primitifs chrétiens est un art produit par les chrétiens ou sous un patronage chrétien entre l'an 200 et l'an 500. Avant l'an 200, il reste peu de productions artistiques qui puissent être qualifiées de chrétiennes avec certitude. Après l'an 500, l'art paléochrétien ouvre la voie à l'art byzantin, et à l'art du haut Moyen Âge.
Nazôréens (secte)Les nazôréens ou nazaréens (en grec, au singulier : , nazôraios) sont un groupe religieux judéo-chrétien mal connu, attesté de manière indirecte à partir du . Ce mouvement interne au christianisme primitif a la particularité de reconnaître la messianité de Jésus de Nazareth ainsi que sa divinité, tout en continuant à pratiquer la Loi juive. Ces judéo-chrétiens qui refusaient de renoncer aux préceptes juifs à cette époque vivaient sans doute à l'écart du reste de la chrétienté.
Christianisme proto-orthodoxeLe christianisme proto-orthodoxe est un terme, formulé par le spécialiste du Nouveau Testament Bart D. Ehrman, utilisé pour décrire le mouvement paléochrétien qui fut le précurseur de l'orthodoxie chrétienne. Ehrman soutient que ce groupe, qui est devenue important à la fin du , "étouffe son opposition, il affirma que ses vues ont toujours été la position de la majorité et que ses rivaux étaient, et avaient toujours été, des « hérétiques », « qui », volontairement « choisirent » rejeter la « vraie foi ».
Pères apostoliquesOn désigne sous l'expression de Pères apostoliques, des hommes ou des écrits anonymes de la période qui a suivi immédiatement celle des apôtres. Leurs écrits « constituent le troisième ensemble de textes fondateurs du christianisme après l'Ancien Testament et le Nouveau Testament ». Ils ont été reconnus comme orthodoxes par opposition aux textes apocryphes. Les premiers Pères de l'Église sont dits « apostoliques » en raison de leur proximité avec la tradition apostolique qu'ils reçurent directement des apôtres et dont ils se réclamèrent.
Christologie pauliniennevignette|redresse=1.3|Saint Paul écrivant ses épîtres, attr. à Valentin de Boulogne (v. 1620), musée des Beaux-Arts de Houston. La christologie paulienne est la façon dont Jésus de Nazareth était vu par Paul de Tarse en tant que messie (en grec : christos). Paul de Tarse est considéré comme l'un des premiers chrétiens convertis du judaïsme à la suite d'une apparition racontée dans les Actes des Apôtres.
ElkasaïtesLes elkasaïtes, elcésaïtes ou elcésaïens sont les membres d'un mouvement religieux judéo-chrétien baptiste et syncrétique de tendance gnostique qui relève aussi bien du judaïsme en général que, par certains aspects, du christianisme. Ce nom vient de leur fondateur supposé, nommé « Êlkhasaí » (Ἠλχασαΐ) par Hippolyte, « Elksai » (Ἠλξαί) par Épiphane, et « Elkesai » (Ἐλκεσαΐ) par Eusèbe et Théodoret. Ce mouvement est documenté de manière indirecte à partir du et ce jusqu'au , mais le caractère indirect, partial et parcellaire des sources rend difficile son approche.
Judéo-christianismeLe judéo-christianisme correspond, sur le plan historique, aux chrétiens d'origine juive qui observent les prescriptions de la Loi mosaïque. Majoritaire au sein du christianisme au , dispersé par les événements historiques qui frappent la Palestine au cours du , ce courant consiste par la suite en une variété de groupes à la théologie et aux croyances diverses qui disparaissent en Occident au cours du et en Orient au cours du .
Antijudaïsmevignette|Allégorie de la Synagogue (Ecclesia et Synagoga) (aux yeux bandés, lance brisée et tables de la Loi affaissée), une des représentations de l'antijudaïsme médiéval européen (cathédrale Saint-Etienne de Metz) L’antijudaïsme est l'hostilité à l'égard de la religion juive. Ce terme peut être employé à propos de l'attitude du christianisme envers le judaïsme, attitude longtemps marquée par la théologie de la substitution, elle-même issue de plusieurs courants, dont le marcionisme et la doctrine augustinienne du « peuple témoin ».