Smith normal formIn mathematics, the Smith normal form (sometimes abbreviated SNF) is a normal form that can be defined for any matrix (not necessarily square) with entries in a principal ideal domain (PID). The Smith normal form of a matrix is diagonal, and can be obtained from the original matrix by multiplying on the left and right by invertible square matrices. In particular, the integers are a PID, so one can always calculate the Smith normal form of an integer matrix.
Fundamental pair of periodsIn mathematics, a fundamental pair of periods is an ordered pair of complex numbers that defines a lattice in the complex plane. This type of lattice is the underlying object with which elliptic functions and modular forms are defined. A fundamental pair of periods is a pair of complex numbers such that their ratio is not real. If considered as vectors in , the two are not collinear. The lattice generated by and is This lattice is also sometimes denoted as to make clear that it depends on and It is also sometimes denoted by or or simply by The two generators and are called the lattice basis.
Torsion groupIn group theory, a branch of mathematics, a torsion group or a periodic group is a group in which every element has finite order. The exponent of such a group, if it exists, is the least common multiple of the orders of the elements. For example, it follows from Lagrange's theorem that every finite group is periodic and it has an exponent dividing its order. Examples of infinite periodic groups include the additive group of the ring of polynomials over a finite field, and the quotient group of the rationals by the integers, as well as their direct summands, the Prüfer groups.
Groupe libreEn théorie des groupes, le groupe libre sur un ensemble S est le groupe F contenant S et caractérisé par la propriété universelle suivante : pour tout groupe G et toute application f : S → G, il existe un unique morphisme de groupes de F dans G prolongeant f. Soit encore, un groupe G est dit libre sur un sous-ensemble S de G si chaque élément de G s'écrit de façon unique comme produit réduit d'éléments de S et d'inverses d'éléments de S (réduit signifiant : sans occurrence d'un sous-produit de la forme x.x).
Catégorie additiveLes catégories additives jouent un rôle essentiel en théorie des catégories. De très nombreuses catégories rencontrées en pratique sont en effet additives. Toute catégorie abélienne (telle que la catégorie des groupes abéliens, ou celle des modules à gauche sur un anneau, ou encore celle des faisceaux de modules sur un espace localement annelé) est additive. Néanmoins, dès qu'on munit d'une topologie des objets appartenant à une catégorie abélienne, et qu'on exige des morphismes qu'ils soient des applications continues, on obtient une catégorie qui n'est généralement plus abélienne, mais qui est souvent additive.
Complexe différentielEn mathématiques, un complexe différentiel est un groupe abélien (voire un module), ou plus généralement un objet d'une catégorie abélienne, muni d'un endomorphisme de carré nul (appelé différentielle ou bord), c'est-à-dire dont l' est contenue dans le noyau. Cette condition permet de définir son homologie, qui constitue un invariant essentiel en topologie algébrique. Un complexe différentiel peut être gradué pour constituer un complexe de chaines ou de cochaines).
Objet projectifEn théorie des catégories, un objet projectif est une forme de généralisation des modules projectifs. Les objets projectifs dans les catégories abéliennes sont utilisés en algèbre homologique. La notion duale d'objet projectif est celle d'. Un objet dans une catégorie est dit projectif si pour tout épimorphisme et tout morphisme , il existe un morphisme tel que , c'est-à-dire que le diagramme suivant commute : 150px|center Autrement dit, tout morphisme se factorise par les épimorphismes .
Théorème des coefficients universelsLe théorème des coefficients universels est un résultat d'algèbre homologique portant sur les groupes d'homologie et de cohomologie d'un complexe de chaînes. Ce théorème comporte deux volets : d'une part il relie entre elles homologie et cohomologie, et d'autre part il explique le lien entre la (co)homologie à coefficients dans et la (co)homologie à coefficients dans un groupe . Une utilisation courante de ce théorème est de calculer les groupes de cohomologie à coefficient dans un groupe via le calcul de la cohomologie dans , qui sont faciles à calculer (par exemple au moyen d'une décomposition cellulaire).