Un polyèdre uniforme est un polyèdre dont les faces sont des polygones réguliers et qui est isogonal, c'est-à-dire que pour tout couple de sommets, il existe une isométrie qui applique un sommet sur l'autre. Il en découle que tous les sommets sont congruents et que le polyèdre possède un haut degré de symétrie par réflexion et rotation. La notion de polyèdre uniforme est généralisée, pour un nombre de dimensions quelconque, par celle de .
Les polyèdres uniformes peuvent être réguliers, quasi réguliers ou semi-réguliers. Les faces n'ont pas besoin d'être convexes, si bien que beaucoup de polyèdres uniformes sont étoilés.
En excluant les deux ensembles infinis des prismes et antiprismes uniformes (incluant les convexes et les étoilés), il existe 75 polyèdres uniformes (ou 76 si les arêtes sont autorisées à coïncider) :
polyèdres uniformes convexes :
les 5 solides de Platon (réguliers),
les 13 solides d'Archimède (2 quasi réguliers et 11 semi-réguliers) ;
polyèdres uniformes étoilés :
les 4 réguliers : solides de Kepler-Poinsot,
les 53 non réguliers : 14 à faces convexes et 39 à faces non convexes,
1 polyèdre avec les paires d'arêtes qui coïncident, trouvé par .
Ils peuvent aussi être regroupés par groupe de symétrie, ce qui est fait ci-dessous.
Les solides de Platon sont connus depuis l'Antiquité par les Grecs classiques et ont été étudiés par Platon, Théétète et Euclide.
Johannes Kepler (1571-1630) fut le premier à publier la liste complète des solides d'Archimède après la perte du travail original d'Archimède.
Kepler (1619) a découvert deux des solides de Kepler-Poinsot réguliers et Louis Poinsot (1809) a découvert les deux autres.
Des 66 qui restaient, 37 furent découverts par Albert Badoureau (1881). (1878) en découvrit 2 de plus et Pitsch (1881) en découvrit 18 indépendamment, dont 15 nouveaux.
Coxeter découvrit les 12 restants en collaboration avec (1930-1932) mais ne le publia pas. et H.C. Longuet-Higgins ont indépendamment découvert 11 d'entre eux.
publièrent la liste des polyèdres uniformes.
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Ce cours entend exposer les fondements de la géométrie à un triple titre :
1/ de technique mathématique essentielle au processus de conception du projet,
2/ d'objet privilégié des logiciels de concept
En mathématiques, et plus particulièrement en géométrie discrète, un polytope abstrait est un ensemble partiellement ordonné dont l'ordre reflète les propriétés combinatoires d'un polytope (au sens traditionnel, généralisant les polygones et les polyèdres à un nombre de dimensions quelconque), mais pas les aspects géométriques usuels, tels que les angles ou les distances. On dit qu'un polytope (géométrique) est une réalisation dans un espace à n dimensions (le plus souvent euclidien) du polytope abstrait correspondant.
vignette|Le cuboctaèdre, un des 13 solides d'Archimède. Un polyèdre est dit semi-régulier si ses faces sont des polygones réguliers, et si son groupe de symétrie est transitif sur ses sommets. Ou au moins, c'est ce qui découle de la définition de 1900 de Gosset sur le polytope semi-régulier le plus général. Ces polyèdres incluent : Les treize solides d'Archimède. La série infinie des prismes convexes. La série infinie des antiprismes convexes (leur nature semi-régulière fut observée en premier par Kepler).
Un antiprisme à n faces est un polyèdre composé de deux copies d'un certain polygone particulier à n côtés, connecté par une bande de triangles alternés. Les antiprismes sont une sous-classe des prismatoïdes. Les antiprismes sont similaires aux prismes excepté le fait que les bases sont tournées relativement l'une à l'autre, et que les faces des côtés sont des triangles, plutôt que des quadrilatères : les sommets sont symétriquement alternés. Dans le cas d'une base régulière à n côtés, on considère généralement le cas où sa copie est tournée d'un angle de 180°/n.
Given a source of iid samples of edges of an input graph G with n vertices and m edges, how many samples does one need to compute a constant factor approximation to the maximum matching size in G? Moreover, is it possible to obtain such an estimate in a sm ...
Let k be a field of positive characteristic. Building on the work of the second named author, we define a new class of k-algebras, called diagonally F-regular algebras, for which the so-called Uniform. Symbolic Topology Property (USTP) holds effectively. W ...
2020
Many scientific inquiries in natural sciences involve approximating a spherical field -namely a scalar quantity defined over a continuum of directions- from generalised samples of the latter (e.g. directional samples, local averages, etc). Such an approxim ...