Royaume arménien de CilicieLe royaume arménien de Cilicie ou royaume de Petite-Arménie (en arménien Կիլիկիոյ Հայկական Թագաւորութիւն, transcrit Kilikio Haykakan T’agavorout’ioun, à ne pas confondre avec les royaumes de la Grande Arménie) est un État fondé en Cilicie, au sud-est de l'Anatolie, par des réfugiés arméniens fuyant l'invasion turque seldjoukide de l'Arménie. Soutenu par les Croisés de 1100 à 1250, puis allié inféodé aux Mongols de 1250 à 1300, il est finalement vaincu par les Mamelouks d'Égypte après avoir été indépendant de 1080 à 1375.
République de GênesLa république de Gênes (Repubblica di Genova) est l'une des grandes républiques maritimes (ou thalassocraties) italiennes durant près de huit siècles, du milieu du à 1797, après l'abdication du dernier doge de Gênes, Giacomo Maria Brignole. Elle connut deux apogées, de 1284 à 1381, puis au , parfois appelé « le siècle des Génois ». À la fin du Moyen Âge, la république de Gênes est une puissance commerciale majeure en mer Méditerranée et en mer Noire, tandis qu'entre les , elle est l'une des principales places financières d'Europe.
Empire seldjoukideLEmpire seldjoukide ou Grand Empire des Seldjoukides ou Saljuqides (en turc : Büyük Selçuklu İmparatorluğu et en persan : امپراتوری سلجوقی) était un empire Turco-Perse du Moyen Âge central, qui régnait sur une vaste zone s'étendant de l'Hindou Kouch en Asie centrale à l'Anatolie. Il fut fondé en l'an 1037 par Toghrul Ier Beg, petit-fils de Seldjouk. Famille issue de la tribu turque oghouze des Kınık vivant à l'origine au nord de la mer d'Aral, les Seldjoukides, tribus nomades, régnèrent sur le royaume des Oghouzes (turc Oğuz) à partir de 990.
États latins d'OrientLes États « latins » (ou « francs ») d’Orient sont les fiefs que plusieurs chefs croisés se découpèrent au Levant puis dans l'empire byzantin. Selon Malcolm Barber et Georges Duby et conformément à la terminologie du temps, un État « latin » ou « franc » est un État gouverné par des seigneurs catholiques d'occident (qu'ils aient été initialement Croisés ou pas, et quelle que soit leur origine : française, anglaise, allemande, italienne, catalane), par opposition aux « États grecs » gouvernés par des seigneurs orthodoxes (pouvant être aussi bien byzantins que bulgares, serbes, valaques ou autres).
Histoire du LibanL'histoire du Liban couvre la période de la république moderne du Liban, ses précurseurs (le Grand-Liban et la Mutassarrifiya) mais aussi l'histoire millénaire de l'ensemble de la région couverte aujourd'hui par l'État moderne. L'État du Liban existe dans ses frontières actuelles depuis 1920, date de la création du Grand-Liban sous mandat français et britannique, issu du démembrement de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale.
Troisième croisadeLa troisième croisade, qui débuta en 1189 et s'acheva en 1192, est une série d’expéditions menées par Frédéric Barberousse, empereur germanique, Philippe Auguste, roi de France, et Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre, dans le but de reprendre Jérusalem et la Terre sainte à Saladin. Cette croisade a permis la reprise d’un certain nombre de ports de Terre sainte, mais n’a pas permis la reconquête de l’arrière-pays, ni la reprise de Jérusalem. Cependant, la libre circulation à Jérusalem fut autorisée aux pèlerins et marchands chrétiens.
Église maroniteL’Église antiochienne syriaque maronite, plus connue sous le nom d’Église maronite, est une des Églises catholiques orientales. Le chef de l’Église porte le titre de patriarche d'Antioche des Maronites (en latin Patriarcha Antiochenus Maronitarum). Il existe une forme longue, mais non officielle : Patriarche des Maronites, d’Antioche et de tout l’Orient (en latin : Patriarcha Maronitarum Antiochiae et totius Orientis). Il a sa résidence à Bkerké, au Liban.
Croisade d'Henri VILa croisade d'Henri VI en 1197-1198 (connue aussi comme croisade allemande) est une croisade engagée par l'empereur Henri VI en réaction à l'échec de son père Frédéric Barberousse à la troisième croisade (1189-1190). Henri VI meurt peu de temps avant son départ de 1197 à Messine. Un conflit éclate alors à propos de sa succession, ce qui pousse les croisés à abandonner leur croisade. L'armée était déjà en route pour la Palestine, où la bande côtière entre Tyr et Tripoli avec les villes de Sidon et de Beyrouth fut ramenée sous autorité chrétienne, avant de rentrer chez elle en 1198.