Jeûne des premiers-nésLe Jeûne des premiers-nés (en hébreu : he ou he), qui est observé la veille de la Pâque juive (Pessa’h), commémore la dixième plaie d’Égypte. De nos jours, la plupart des premiers-nés des familles juives ne jeûnent pas, car ils participent à la conclusion d’un traité du Talmud, laquelle doit s’accompagner d’une seoudat mitzva (festin de prescription) qui a priorité sur le jeûne. Ils donnent aussi la tsedaka (« charité », plus exactement un don d’argent en reconnaissance du fait que l’on doit participer par ses contributions à la justice du monde).
TaanitUn ta'anit (hébreu : תענית « mortification ») désigne une période de privation de nourriture et de boissons à titre volontaire, privé ou public, dans un but de repentir, de deuil ou d'abstinence. Le taʿanit est prescrit dans la Bible lors du jour solennel du Grand Pardon, aux côtés de nombreuses manifestations individuelles d’affliction. Divers jeûnes publics sont institués en mémoire de la destruction du Temple, et d'autres encore sont instaurés par les rabbins.
SiyoumA siyum (סיום) ("completion"), in Judaism, occasionally spelled siyyum, is the completion of any established unit of Torah study. The most common units are a single volume of the Talmud, or of Mishnah, but there are other units of learning that may lead to a siyum. The typical structure of a siyum event includes a conclusion of the study, reading of the Hadran text, kaddish, and a celebratory meal. The custom to make a siyum is first mentioned in the Talmud: "Abaye said: grant me my reward, for when I see a young Torah scholar who has completed a tractate, I make a celebration for the rabbis.
Birkat Hamazon250px|vignette|droite La Birkat Hamazone (en hébreu ברכת המזון, litt. « bénédiction de la nourriture », Bentschen, בענטשן en yiddish) est la prière juive après le repas. Les Juifs récitent la Birkat Hamazone, selon les prescriptions de la Halakha, après un repas qui comprend du pain (levé ou non levé) fait d'une ou plusieurs céréales parmi le blé, l'orge, le seigle, l'avoine ou l'épeautre. Il existe une controverse rabbinique quant à savoir si la Birkat Hamazone doit être faite après avoir mangé certains aliments ressemblant à du pain comme des petits pains ou de la pizza.
Deuil dans le judaïsmevignette|lllustrations (mort et deuil) in Juedisches Ceremoniel par Georg Puschnera, éd. Peter Conrad Monath, Nuremberg (1724) Le deuil (hébreu : אבלות avelout) a lieu dans le judaïsme lorsqu'une personne perd son père, sa mère, son frère, sa sœur, son fils, sa fille ou son conjoint. Les prescriptions de deuil ont pour but de rendre hommage au mort (kevod hamet) et de soutenir les endeuillés au cours de leurs divers phases de deuil (ni'houm avelim).
Bar-mitsvahvignette|Une bar-mitsvah au Mur occidental. vignette|Un jeune bar-mitsvah officie au Kotel. La bar-mitsvah (en hébreu : he) est le statut de majorité religieuse acquis par les jeunes garçons juifs, à l’âge de . Par extension, l'expression désigne aussi la cérémonie facultative célébrant ce passage. L’équivalent féminin est la bat-mitsvah, par laquelle la jeune fille juive atteint sa majorité religieuse, à l’âge de . Une cérémonie peut être célébrée, généralement dans la sphère familiale.
Pourimalt=Des carnavals et des célébrations de Pourim aux villes israéliennes (un film de la deuxième chaîne israélienne).|vignette|288x288px|Des carnavals et des célébrations de Pourim aux villes israéliennes (film de la deuxième chaîne israélienne). Pourim est une fête juive d’origine biblique et d’institution rabbinique, qui commémore les événements relatés dans le Livre d’Esther : la délivrance miraculeuse d’un massacre de grande ampleur, planifié à l'encontre des Juifs par Haman l’Agaggite dans l’Empire perse sous le règne d’Assuérus ().
BerakhaDans le judaïsme, une berakha ou brakha (héb.: ברכה; pluriel ברכות, berakhot) est une bénédiction, habituellement récitée à un moment spécifique, avant de réaliser une prescription, qu'elle soit d'origine biblique ou rabbinique, de consommer un mets, lors de retrouvailles avec un ami, etc. La fonction des berakhot est de rappeler à l'homme la présence continue de Dieu à ses côtés, de mesurer l'importance de Sa providence, et de L'en remercier. Les berakhot commencent par la formule « Baroukh ata Adonaï Elohenou, Melekh haolam, .
Rachat du premier-néDans la tradition juive, tout père doit racheter son enfant (hébreu פדיון הבן, Pidyon HaBen), le premier-né masculin, à Dieu. Cette tradition ne s'applique pas aux Cohanim et Leviim. Le Pidyon HaBen est une mitsva, une loi, et est toujours observé aujourd'hui, en particulier par les Juifs traditionalistes, orthodoxes ou massortis. Cette pratique s'inscrit dans une conception plus générale qui veut que chaque premier produit (prémices) du travail de l'Homme ou de ses biens soit consacré à Dieu.
613 Commandements613 commandements (תרי"ג מצוות Tarya"g mitzvot) sont, selon la tradition rabbinique, contenus dans la Torah. La tradition selon laquelle le Pentateuque comporterait 613 prescriptions apparaît à l’ère des docteurs du Talmud et leur décompte précis à l’ère des gueonim. Aux azharot, pièces liturgiques énumérant chacune selon son inspiration les commandements, font suite les Sifrei Hamitzvot qui les cataloguent. Le plus célèbre d’entre ceux-ci, composé par Moïse Maïmonide, suit une distribution arbitraire tandis que le Sefer Hahinoukh les agence selon les lections hebdomadaires.