HétérodoxieLe terme « hétérodoxe » vient du grec ἕτερος héteros (autre) et δόξα dóxa (opinion). Au sens littéral, il signifie donc « qui pense d'une autre manière (que la manière habituelle, dominante) ». C'est dans le domaine de la religion, en particulier dans le christianisme, que le mot « hétérodoxe » prend un sens déterminant. Mais lorsque le monde occidental se sécularise, il s'applique à différents domaines de la vie publique. vignette|Le baptistère dit « des Orthodoxes », à Ravenne (par opposition au baptistère des Ariens, jugés « hétérodoxes »), fut édifié v.
SocinianismeLe socinianisme est un courant chrétien remontant au XVI siècle et développé par l'Italien Fausto Socin (Fausto Sozzini) qui refuse la doctrine chrétienne de la Trinité, et se présente comme libéral. Au , avec Lelio Sozzini (1525-1562) et surtout son neveu Fausto Socin (1539-1604), naît l'unitarisme. Ces deux membres de la famille Sozzini appartiennent à la première et à la seconde génération de réformateurs de la chrétienté institutionnalisée.
NestorianismeLe nestorianisme est une doctrine christologique affirmant que deux hypostases, l'une divine, l'autre humaine, coexistent en Jésus-Christ. Cette thèse tire son nom d'un de ses défenseurs, Nestorius (né vers 381 - mort en 451), patriarche de Constantinople (428-431). Son enseignement est déclaré hérétique et condamné par le concile d'Éphèse (430-431). Les Nestoriens rejettent les formulations dogmatiques issues de ce concile et des suivants.
Arius (prêtre)Arius ou Arius d'Alexandrie (grec ancien : Ἄρειος), né dans les années 250 en Cyrénaïque et mort en 336 à Constantinople, est un presbytre, théologien et ascète chrétien dont le ministère se déroule à Alexandrie et dont la pastorale innovante est à l'origine de la doctrine qui porte son nom, l'« arianisme ». La querelle au sujet de la Trinité, engendrée par ses positions durant le , a durablement influencé le christianisme en contribuant à en définir le symbole de Nicée-Constantinople tandis que l'arianisme est devenu, pour les nicéens (ultérieurement devenus catholiques et orthodoxes), l'archétype de l'hérésie.
ChristologieLa christologie est la discipline de la théologie dogmatique chrétienne qui étudie la personne, la doctrine et l’œuvre de Jésus-Christ. Elle traite plus particulièrement de la nature de Jésus et de son rapport à Dieu : Jésus est-il le fils de Dieu, le fils adoptif, un être purement humain ou purement divin ? Les questions christologiques jouent un rôle déterminant dans tous les domaines de la théologie chrétienne : la Création ; le péché ; la transcendance ; la sotériologie.
Christianisme orthodoxeLe christianisme orthodoxe, ou l'orthodoxie, est l’une des trois principales confessions du christianisme. Comme la Pentarchie du premier millénaire, la communion orthodoxe est organisée en Églises autocéphales indépendantes les unes des autres d’un point de vue juridique et spirituel, à ceci près qu'au leur nombre est de quinze, sans compter celles considérées comme non canoniques par les principales. Ces Églises choisissent leur propre primat, dont la juridiction pastorale dépend d’un patriarche élu par un synode.
PolythéismeLe polythéisme est une croyance religieuse, ou philosophique, selon laquelle il existe plusieurs divinités, comme par exemple Osiris (dieu de la mort et de la réincarnation) ou encore Anubis (Dieu des funérailles et de la nécropole ), dieux du panthéon de l'Égypte antique. thumb|right|250px|Dieux du Panthéon grec Le terme vient du grec πολύς, « beaucoup » et θεός, « dieu » signifiant « plusieurs dieux ». Il a été inventé par l’auteur juif Philon d'Alexandrie (-12 ~ 54) pour argumenter avec les Grecs.
Antiquité tardiveL’Antiquité tardive est une expression utilisée pour désigner une période de l’histoire européenne et méditerranéenne qui commence à la fin du mais dont le terme est beaucoup plus flou. Elle n’est employée qu’en référence aux pays ayant appartenu au monde romain : les régions d’Europe occidentale, orientale et méridionale, d’Asie et d’Afrique autour du bassin méditerranéen mais se prolonge bien au-delà de la fin de l’Empire romain d’Occident en 476.
Concile de Chalcédoinevignette|Le Concile de Chalcédoine, par Vassili Sourikov, 1876. Le concile de Chalcédoine (en latin : concilium Chalcedonense ; en grec : Σύνοδος της Χαλκηδόνας) est le quatrième concile œcuménique du christianisme. Il a eu lieu du au dans l'église Sainte-Euphémie de la ville homonyme, située aujourd'hui à Istanbul. Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie, le concile réunit , ce qui est exceptionnel. Seuls quatre d'entre eux viennent d'Occident.
Eusèbe de NicomédieEusèbe de Nicomédie, mort à Constantinople en 341, est une personnalité influente du christianisme ancien, qui jouit d'un grand crédit auprès des empereurs et . Élève de Lucien d'Antioche, professant un arianisme subordinatianiste homéen, il prend part aux querelles religieuses qui agitent les églises chrétiennes du en défendant le prêtre Arius. Évêque de Bérytos, de Nicomédie puis de Constantinople, c'est lui qui baptise l'empereur Constantin sur son lit de mort en 337. La date et le lieu de naissance d'Eusèbe sont inconnus.