Syrie-PalestineNOTOC La Syrie-Palestine (en Syria Palæstina, « Syrie palestinienne ») est le nom donné à la province romaine de Judée après l'échec de la révolte de Bar Kokhba (132-135) ; elle conserve sa capitale Césarée et reste donc absolument distincte de la province de Syrie située plus au Nord (capitale Antioche). Il s'agissait pour Hadrien d'une mesure punitive envers les Judéens, dont la province de Iudaea évoquait le nom. Le changement de nom de cette province s'accompagne d'une répression sévère.
LiciniusLicinius, de son nom complet Imperator Caesar Flavius Galerius Valerius Licinianus Licinius Pius Felix Invictus Augustus, né dans la seconde moitié du et mort à Thessalonique en 325, est un co-empereur romain qui règne du à septembre 324, essentiellement sur la partie orientale de l’Empire. Militaire proche de Galère, ayant accédé rapidement dans son sillage aux plus hautes fonctions de l'Empire, il élimine son collègue Maximin Daïa et se rapproche de dont il épouse la demi-sœur Constantia.
Porphyre de TyrPorphyre de Tyr (234-305) est un philosophe néoplatonicien d’origine phénicienne. Disciple de Plotin, il a édité les écrits de ce dernier (les Ennéades) et rédigé après sa mort une biographie (la Vie de Plotin). Célèbre pour son Introduction aux Catégories d'Aristote (Isagogè), il contribue à faire passer le néoplatonisme en milieu chrétien, via Marius Victorinus, jusque chez saint Augustin et Claudien Mamert. Il est également l'auteur d'un traité Contre les chrétiens, aujourd'hui perdu.
Égypte romaine et byzantineLa période de l’Égypte romaine et byzantine (Aegyptus; en grec koinè ) s’étend de l’annexion par Rome de l’ancien royaume lagide en 30 av. J.-C. jusqu’à sa conquête par les Arabes en 641. La province romaine comprenait alors la plus grande partie de l’Égypte moderne moins le Sinaï et était voisine des provinces de Crète et Cyrénaïque à l’ouest, de la Judée et de l’Arabie pétrée à l’est. L’Égypte était de loin la plus riche des provinces romaines hors de l’Italie, avait une économie monétaire très développée et une population que l’on estime entre quatre et huit millions d’habitants.
Culte impérial dans la Rome antiqueLe culte impérial dans la Rome antique est une expression moderne, sans équivalent en latin, qui correspond à des rituels centrés sur les empereurs romains et parfois des membres de leur famille, avant ou après leur mort. Il apparut sous le principat d'Auguste et s'étendit rapidement en Italie et dans les provinces avec des variations régionales importantes. thumb|230px|Illustration de l'Auguste de Prima Porta tirée d'un livre d'histoire de Rome destiné à la jeunesse, 1880.
Patriarche d'AntiocheLe titre de « patriarche d'Antioche » est traditionnellement porté par l'évêque d’Antioche (dans l'actuelle Turquie). L'Église d'Antioche est l'une des plus anciennes de la chrétienté, son institution remontant à l'apôtre Pierre. Depuis 1964, il existe cinq patriarcats d'Antioche. Trois sont catholiques et deux sont orthodoxes, deux de tradition grecque et trois de tradition syriaque. À l'origine, tous font partie de l'Église d'Antioche.
Édit de Milanvignette|Follis figurant Licinius, c. 311. L’« édit de Milan » est le nom traditionnel d'un rescrit conservé sous forme de deux lettres circulaires adressées à l'été 313 aux gouverneurs des provinces orientales de Bithynie et de Palestine par les co-empereurs romains Licinius et Constantin, rapportant localement un accord conclu entre eux lors de leur rencontre à Milan en février de la même année. Prolongeant les dispositions de l'édit de Galère, le texte accorde la liberté de culte aux chrétiens et ordonne que leur soient restitués tous les biens et bâtiments qui leur ont été confisqués durant la Grande persécution.
Persécution de DèceLa persécution de Dèce est une série de poursuites judiciaires qui ont lieu à l'encontre des chrétiens de l'Empire romain à partir de la fin de l'année 249 et au cours de l'année 250. Ces poursuites sont la conséquence directe d'un édit pris par l'empereur Trajan Dèce ordonnant aux habitants libres de l'Empire de faire un sacrifice aux dieux pour le salut de l'Empire. Les auteurs chrétiens décrivent cet événement comme une persécution dirigée contre les chrétiens au IIIe siècle dans l'Empire romain.