Technique de la multiplication en Chine antiqueRod calculus or rod calculation was the mechanical method of algorithmic computation with counting rods in China from the Warring States to Ming dynasty before the counting rods were increasingly replaced by the more convenient and faster abacus. Rod calculus played a key role in the development of Chinese mathematics to its height in Song Dynasty and Yuan Dynasty, culminating in the invention of polynomial equations of up to four unknowns in the work of Zhu Shijie.
SuanpanUn suanpan est un boulier chinois utilisé en Chine. Le zhusuan est la méthode traditionnelle de calcul mathématique au moyen de ce boulier. Le boulier est sans doute l'un des plus anciens instruments de calcul de l’histoire de l’humanité. Avant son apparition, les hommes calculaient en traçant des signes sur des surfaces meubles, puis en manipulant des objets divers. Dans l’antiquité, vers 400 av. J.-C., on utilisait des tablettes recouvertes de sable ou de poussière, les « abaques » (du grec abax : sable), avant que n’apparaisse le premier boulier de l’histoire, 300 av.
Mathématiques chinoisesLes mathématiques chinoises sont apparues vers le Les Chinois développèrent de manière autonome des notations pour les grands nombres et les nombres négatifs, les décimaux et une notation positionnelle pour les représenter, le système binaire, l'algèbre, la géométrie et la trigonométrie ; leurs résultats précèdent souvent de plusieurs siècles les résultats analogues des mathématiciens occidentaux. Les mathématiciens chinois n'utilisèrent pas une approche axiomatique, mais plutôt une méthode algorithmique et des techniques algébriques, culminant au avec la création par Zhu Shijie de la méthode des quatre inconnues.
Mathématiques japonaisesLes concernent les méthodes et résultats mathématiques développés au Japon durant l’époque d'Edo (1603-1867). Le terme Wasan, de Wa signifiant « Japon » et San, « mathématiques », est un néologisme créé dans les années 1870 par opposition au terme yosan désignant les théories occidentales. Dans l’histoire des mathématiques, le développement des wasan n'entre pas dans le développement des théories occidentales et propose des solutions alternatives.
Notation positionnelleLa notation positionnelle est un procédé d'écriture des nombres, dans lequel chaque position d'un chiffre ou symbole est reliée à la position voisine par un multiplicateur, appelé base du système de numération. Chaque position peut être renseignée par un symbole (notation sans base auxiliaire) ou par un nombre fini de symboles (notation avec base auxiliaire). La valeur d'une position est celle du symbole de position ou celle de la précédente position apparente multipliée par la base.
Abaque (calcul)Abaque (d'abacus en latin et d'abax ἄβαξ en grec signifiant « table à poussière », et de avaq אבק en hébreu signifiant « poussière ») est le nom donné à tout instrument mécanique plan facilitant le calcul. Dans la famille des abaques, on peut classer : l’abaque couvert de sable sur lequel on dessine : l’abaque grec ; l’abaque-compteur utilisant des galets ou des jetons : abaque égyptien ou romain ; l’abaque avec des boules coulissant sur des tiges : la grande famille des bouliers ; l’abaque formé d’un plateau et de réglettes mobiles, connu sous le nom de bâtons de Napier.
Sun TzuSun Tzu, aussi appelé Sun Tse, Sun Zi ou encore Souen Tseu (, prononcé //, littéralement « maître Sun »), de son vrai nom Sun Wu (, wǔ signifiant « militaire », « martial »), est un général chinois du (544-496 av. J.-C.). Il est surtout célèbre en tant qu'auteur de l'ouvrage de stratégie militaire le plus ancien connu : L'Art de la guerre. L'idée principale de son œuvre est que l’objectif de la guerre est de contraindre l’ennemi à abandonner la lutte, y compris sans combat, grâce à la ruse, l'espionnage, une grande mobilité et l'adaptation à la stratégie de l'adversaire.
Les Neuf Chapitres sur l'art mathématiquevignette|Les Neuf Chapitres sur l'art mathématique Les Neuf Chapitres sur l'art mathématique (九章算術 ou 九章算术 ou Jiǔzhāng Suànshù) est un livre anonyme chinois de mathématiques, compilé entre le et le au début de la période Han sur la base de morceaux datant d'avant la dynastie Qin. Plus ancien texte chinois après le Suàn shù shū, il est parvenu jusqu'à nous par le travail de copie des scribes et (des siècles plus tard) par impression. Un de ses commentaires les plus célèbres est celui de Liu Hui écrit en 263.
ChangshaChangsha () est la capitale de la province chinoise du Hunan. Elle est située à l'est du Hunan, au bord de la rivière Xiang dont la longue île sablonneuse lui a donné son nom. Cette ville est aussi symbolique de la naissance du communisme chinois, car, si celui-ci a pris ses bases théoriques en France, avec des membres importants comme Deng Xiaoping, Zhou Enlai, Chen Yi, Cai Hesen, Li Lisan, Zhao Shiyan, Li Weihan, étant partis y étudier dans les années 1920 ou en Russie, c'est ici qu'a commencé la guerre civile qui a mené la seconde révolution chinoise jusqu'à la république populaire de Chine, le octobre 1949.
ZéroZéro est un chiffre et un nombre. Son nom a été emprunté en 1485 à l’italien zero, contraction de zefiro, issu du latin médiéval zephirum, qui représente une transcription de l’arabe ṣĭfr (صفر), le vide (qui en français a également donné chiffre). Le zéro est noté sous forme d’une figure fermée simple : 0. En tant que chiffre, il est utilisé pour et marquer une position vide dans l’écriture des nombres en notation positionnelle. En tant que nombre, zéro est un objet mathématique permettant d’exprimer une absence comme une quantité nulle : c'est le nombre d'éléments de l’ensemble vide.