BhavavivekaBhāviveka, also called Bhāvaviveka (; ), and Bhavya was a sixth-century (c. 500 – c. 570) madhyamaka Buddhist philosopher. Alternative names for this figure also include Bhavyaviveka, Bhāvin, Bhāviviveka, Bhagavadviveka and Bhavya. Bhāviveka is the author of the Madhyamakahrdaya (Heart of the Middle), its auto-commentary the Tarkajvālā (Blaze of Reasoning) and the Prajñāpradīpa (Lamp for Wisdom). In Tibetan Buddhism Bhāviveka is regarded as the founder of the svātantrika tradition of mādhyamaka, as opposed to the prāsaṅgika madhyamaka of Chandrakirti.
RiméLe mouvement Rimé (Wylie : ris med, de med « non » et ris « sectarisme ») est une école de pensée du bouddhisme tibétain née dans l’est du Tibet (Kham) à la fin du en réaction à l’isolement sectaire causé par les rivalités entre Lamas ou Monastères, certains Maîtres allant jusqu'à interdire à leurs disciples de s'informer sur les enseignements des autres lignées. L’inspirateur en était Jamyang Khyentse Wangpo (1820-1892), issu de la tradition sakyapa.
ShantarakshitaShantarakshita (शान्तरक्षित, IAST : śāntarakṣita, « protecteur de la paix » ; (), né à Rewalsar, dans l'actuel état d'Himachal Pradesh, en Inde en 725 et décédé en 788, est un moine de Nalanda renommé pour sa synthèse des pensées yogacara et madhyamika exposée dans le Madhyamakalamkara (« Ornement de la voie moyenne »). L'empereur Trisong Detsen invita Shantarakshita à se rendre au Tibet depuis le Népal entre 761 et 767 pour y propager le bouddhisme.
TsongkhapaTsongkhapa, Lama Tsong Khapa ou Je Tsongkhapa (1357-1419), de son nom religieux Lobsang Dragpa, né à Tsongkha sur le site du futur monastère de Kumbum dans l'Amdo, une province du Tibet du nord est, fut un érudit, un professeur vénéré et le fondateur de la branche Guéloug du bouddhisme tibétain. Il est réputé avoir été guidé par le bodhisattva Manjushri. Il préconisa un célibat strict et une formation académique inspirée du cursus monastique des shakyapa.
ShentongLe shentong ou zhentong (gzhan stong) « vide d’autre » est dans le bouddhisme tibétain une branche (interprétation) de la philosophie madhyamaka selon laquelle le « vide » de la nature ultime ou tathagatagarbha se comprend comme « vide de ce qui n’est pas elle », et non comme vide de nature propre. La réalité ultime est identique au buddhajnana, nature claire et lumineuse non duelle de l’esprit possédant les qualités de bouddha (buddhaguna), révélée par la méditation après dissipation des réalités contingentes et relatives.
BuddhapālitaBuddhapālita (c. 470-540) est un philosophe indien bouddhiste de l'école madhyamika. Il systématisa la méthode qui consiste à pousser jusqu'à l'absurde les conséquences logiques des systèmes adverses. D'où le nom de prasangika (conséquentialistes) donnés aux partisans de cette méthode : Candrakîrti, Shantideva. Commentaire des Madhyamaka Karika de Nagarjuna, édi. (de la version tibétaine) par Max Welleser, Delhi, Motilal Banardsidas, 1992.
CatuṣkoṭiCatuṣkoṭi (Sanskrit; Devanagari: चतुष्कोटि, , Sinhalese:චතුස්කෝටිකය) refers to logical argument(s) of a 'suite of four discrete functions' or 'an indivisible quaternity' that has multiple applications and has been important in the Indian logic and the Buddhist logico-epistemological traditions, particularly those of the Madhyamaka school. In particular, the catuṣkoṭi is a "four-cornered" system of argumentation that involves the systematic examination of each of the 4 possibilities of a proposition, P: P; that is being.
Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).
PramanaPramāṇa (sanskrit IAST; devanāgarī: प्रमाण) « moyen de connaissance valide, légitime», est un terme de philosophie indienne (hindoue, bouddhique, jaïne, etc.) qui correspond dans la philosophie occidentale à l'épistémologie. Le pramāṇa forme un membre d'un tripode (tripuṭi) orbitant autour de la Pramā (connaissance valide) : Pramātṛ (le connaisseur), Pramāņa (moyen de connaissance), Prameya (objet de la connaissance). Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, pramāṇa est l'une des cinq sortes de Vṛtti (modification du mental).
Philosophie bouddhisteCet article traite du bouddhisme comme philosophie. En effet, le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants et observateurs comme philosophie plutôt que religion, bien que cette qualification soit parfois préférée. L'approche philosophique du bouddhisme est notamment menée par des auteurs ou intellectuels occidentaux, qui cherchent à le replacer dans une grille conceptuelle d'héritage européen.