Philosophie moderneOn appelle philosophie moderne la pensée qui, en Occident, s'étend sur ce que les historiens appellent l'époque moderne (1492-1789), incluant une partie de la Renaissance, le , et le siècle des Lumières. Elle ne doit pas être confondue avec la philosophie contemporaine. La philosophie moderne est, d'une part, l'héritière de la pensée antique en bien des points. . et leur ont notamment emprunté une partie de leur vocabulaire.
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
ÉpistémologieLépistémologie (du grec ancien « connaissance vraie, science » et / « discours ») est d'abord l'étude de la connaissance scientifique. Au sens actuel, l'épistémologie désigne également l'étude critique d'une science particulière, quant à son évolution, sa valeur, et sa portée scientifique et philosophique. Aujourd'hui, selon les langues et notamment en anglais, le terme « épistémologie » (en) peut également renvoyer à la théorie de la connaissance ou à la gnoséologie.
ConnaissanceLa connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utilisée dans le langage courant et objet d'étude poussée de la part des sciences cognitives et des philosophes contemporains. Les connaissances, leur nature et leur variété, la façon dont elles sont acquises, leur processus d'acquisition, leur valeur et leur rôle dans les sociétés humaines, sont étudiés par une diversité de disciplines, notamment la philosophie, l'épistémologie, la psychologie, les sciences cognitives, l'anthropologie et la sociologie.
InfinitismeLinfinitisme est l'idée que la connaissance peut être justifiée par une chaîne infinie de raisons. Elle relève de l'épistémologie, branche de la philosophie qui considère la possibilité, la nature et les moyens de la connaissance. Depuis Gettier, la connaissance n'est plus largement acceptée comme signifiant « croyance vraie justifiée ». Cependant, de nombreux épistémologues considèrent encore la connaissance comme devant avoir une condition de justification.
Deflationary theory of truthIn philosophy and logic, a deflationary theory of truth (also semantic deflationism or simply deflationism) is one of a family of theories that all have in common the claim that assertions of predicate truth of a statement do not attribute a property called "truth" to such a statement. Redundancy theory of truth Gottlob Frege was probably the first philosopher or logician to note that predicating truth or existence does not express anything above and beyond the statement to which it is attributed.
Révision des croyancesBelief revision is the process of changing beliefs to take into account a new piece of information. The logical formalization of belief revision is researched in philosophy, in databases, and in artificial intelligence for the design of rational agents. What makes belief revision non-trivial is that several different ways for performing this operation may be possible. For example, if the current knowledge includes the three facts " is true", " is true" and "if and are true then is true", the introduction of the new information " is false" can be done preserving consistency only by removing at least one of the three facts.
FoundherentismIn epistemology, foundherentism is a theory of justification that combines elements from the two rival theories addressing infinite regress, foundationalism prone to arbitrariness, and coherentism prone to circularity (problems raised by the Münchhausen trilemma). Foundherentism was developed and defended by Susan Haack in Evidence and Inquiry: Towards Reconstruction in Epistemology (1993).
Trilemme de MünchhausenLe trilemme de Münchhausen ou le trilemme d'Agrippa est un problème épistémologique proposée par le philosophe sceptique antique Agrippa. Il expose l'impossibilité d'établir une vérité absolue sur quoi que ce soit. En effet, toute tentative de fonder la connaissance sur une base solide tombe inévitablement sous un des trois écueils suivants : la regressio ad infinitum, où chaque argument justifiant une connaissance doit à son tour être vérifié, et ceci à l'infini la circularité logique, laquelle tente de justifier une thèse en l'employant implicitement l'argument dogmatique ou argument ex cathedra qui fait appel à un principe supérieur à la vérité que l'on souhaite démontrer, qui ne peut d'aucune manière être critiquée.