MulasarvastivadaMulasarvastivada (IAST: Mūlasarvāstivāda, littéralement « racine (mulā) du sarvastivada », autrement dit « sarvastivada originel », est un terme qui désigne une sous-secte bouddhique de la secte sarvastivada. Toutes deux relèvent du bouddhisme hīnayāna, en Inde. La différence entre les deux courants n'est pas très claire, et semble tenir moins à un désaccord doctrinal qu'à des divergences de vue sur la discipline, le vinaya.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
Bönthumb|Détail de la roue de la vie dans la tradition bön thumb|Monastère bön de Khyungpori Tsedruk au Nord du Tibet thumb|right|Pierre de mani-bön avec le mantra om ma tri mu ye sa le du Le terme bön (prononcer beun, ), désigne trois traditions religieuses tibétaines distinctes, selon le tibétologue norvégien Per Kværne : tout d'abord une religion tibétaine préexistant au bouddhisme et qui est supplantée par celui-ci aux et s, lors de l'expansion de l'Empire tibétain fondé par Songtsen Gampo, sous l'influence
GelugpaL'école gelug, guéloug, geluk, guéloukpa ou guélougpa (), surnommée secte ou école des bonnets jaunes, est la plus récente des quatre lignées du bouddhisme tibétain. La tradition gelug fut fondée par Tsongkhapa (1357-1419), à partir des traditions de l’époque, en particulier kadampa dont gelug a repris le nom (nouveau kadampa). Elle visait à subordonner les pratiques tantriques à la formation textuelle de base (sutras et philosophie), et prôner un célibat strict, à savoir le monachisme.
AtishaAtisha aussi appelé Atisha Dipankara Shrigyana (en bengali অতীশ দীপঙ্কর শ্রীজ্ঞান Ôtish Dipôngkor Srigên) né en 982 au Bengale (dans l'actuelle au Bengladesh) et décédé en 1054 dans ce qui est l'actuel , au Tibet, était un célèbre moine, érudit bouddhiste et maître de méditation indien (dynastie Pala). Sa biographie traditionnelle, qui rappelle celle du Bouddha, en fait un prince. Il est le fils du roi Kalyana le Bon et la Reine Prabhavati la Radieuse.
ŚūnyatāŚūnyatā, terme sanskrit, (devanāgarī: शून्यता ; en pāli suññatā, en chinois kōng 空, en ), désigne dans le bouddhisme la . C'est-à-dire la vacuité des êtres et des choses, leur absence d'être en soi (anātman) et de nature propre (svabhāva), autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux pensées et aux états d'esprits. Elle est beaucoup liée à l'ainsité (tathātā). thumb|upright|L’Enso est le symbole de la vacuité dans le bouddhisme zen.
Buddhist poetryBuddhist poetry is a genre of literature that forms a part of Buddhist discourse. The first examples of Buddhist poetry can be found in traditional scriptures such as the Dhammapada, according to which, Siddhārtha Gautama (the founder of Buddhism), upon his reaching enlightenment, proclaimed: Traditionally, most Buddhist sutras have a prose component supplemented by verses (known as gatha) that reiterate and poetically summarize the themes of preceding prose passages.
Candi SewuCandi Sewu, qui signifie en javanais "les mille temples", est un sanctuaire bouddhique indonésien du situé à 800 mètres au nord du temple de Prambanan dans le centre de l'île de Java, dans la plaine qui s'étend entre le pied du volcan Merapi au nord et les monts Sewu au sud, non loin de la frontière entre le territoire spécial de Yogyakarta et la province de Java central. Cette plaine abrite de nombreux sites archéologiques répartis sur seulement quelques kilomètres.
MadhyamakālaṃkāraThe Madhyamakālaṃkāra is an 8th-century Buddhist text, believed to have been originally composed in Sanskrit by Śāntarakṣita (725–788), which is extant in Tibetan. The Tibetan text was translated from the Sanskrit by Surendrabodhi () and Jñānasūtra. In the short-verse text of the Madhyamakālaṃkāra, Śāntarakṣita details his philosophical synthesis of the conventional truth of Yogacara with the ultimate truth of the Madhyamaka, assisted by Buddhist logic with a lengthy discussion of the "neither one nor many" argument.
KamalashilaKamalashila (sanskrit : Kamalaśīla) (floruit 713-763) est un philosophe indien bouddhiste. Originaire de la célèbre université indienne de Nâlandâ, il est le disciple de Shantarakshita et de Padmasambhava, qui introduisit au Tibet l'enseignement Madhyamaka. Il accompagne Shantarakshita (725–788) au Tibet à la demande de Trisong Detsen.