Résumé
vignette|ce schéma représente la théorie Le théorème de Brun énonce la convergence de la série des inverses des nombres premiers jumeaux. Sa somme est appelée constante de Brun. Autrement dit la somme (où désigne l'ensemble des nombres premiers) est finie. Le mathématicien norvégien Viggo Brun restera dans les mémoires comme étant l'inventeur des méthodes modernes de cribles combinatoires. Entre 1917 et 1924, il inventera et perfectionnera cette théorie, dont le principe repose sur le crible d'Ératosthène. L'utilisation du principe d'inclusion-exclusion (appelé aussi en combinatoire inégalités de Bonferroni) permet de théoriser ce crible : si l'on pose (pour assez grand) le produit des nombres premiers , alors une condition nécessaire et suffisante pour qu'un entier tel que soit premier est que . Ainsi, si désigne le nombre de nombres premiers et si l'on note la fonction arithmétique valant 1 au point 1 et 0 en tout autre entier, alors le crible d'Ératosthène s'écrit : En utilisant la formule d'inversion de Möbius, il vient : où désigne la fonction de Möbius et la fonction partie entière. Comment estimer cette dernière somme ? À ce stade, si l'on utilise l'égalité évidente , on obtient un terme d'erreur de bien trop gros pour fournir des renseignements quant à la distribution des nombres premiers. En fait, ce crible d'Ératosthène repose sur la formule d'inversion de Möbius qui s'écrit plus simplement , formule trop « directe » pour être utilisable en pratique. L'idée de Brun consiste à déterminer deux fonctions, notées disons et , de sorte que l'on ait et telles que ces fonctions s'annulent suffisamment souvent pour obtenir des termes d'erreur exploitables. La détermination de telles fonctions pose un problème délicat d'optimisation, et ce travail est toujours d'actualité aujourd'hui. Brun a choisi les fonctions suivantes : Si l'on note la fonction indicatrice de l'ensemble des entiers tels que (où désigne le nombre de facteurs premiers distincts de ), alors on peut prendre pour tout entier : et .
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Concepts associés (4)
Brun sieve
In the field of number theory, the Brun sieve (also called Brun's pure sieve) is a technique for estimating the size of "sifted sets" of positive integers which satisfy a set of conditions which are expressed by congruences. It was developed by Viggo Brun in 1915 and later generalized to the fundamental lemma of sieve theory by others. In terms of sieve theory the Brun sieve is of combinatorial type; that is, it derives from a careful use of the inclusion–exclusion principle. Let be a finite set of positive integers.
Quadruplet premier
En théorie des nombres, un quadruplet premier est une suite de quatre nombres premiers consécutifs de la forme (p, p+2, p+6, p+8). C'est la seule forme possible pour quatre nombres premiers consécutifs d'écarts entre eux minimaux, en dehors des quadruplets (2,3,5,7) et (3,5,7,11). Par exemple (5, 7, 11, 13) et (11, 13, 17, 19) sont des quadruplets premiers. Un quadruplet de nombres premiers impairs consécutifs a un écart entre le plus petit et le plus grand de ces nombres d'au moins 6, il ne peut être de 6 car le seul triplet de nombres premiers consécutifs de la forme (p, p+2, p+4) est (3, 5, 7) (voir triplet premier).
Nombres premiers jumeaux
En mathématiques, deux nombres premiers jumeaux sont deux nombres premiers qui ne diffèrent que de 2. Hormis pour le couple (2, 3), cet écart entre nombres premiers de 2 est le plus petit possible. Les plus petits nombres premiers jumeaux sont 3 et 5, 5 et 7, 11 et 13. En , les plus grands nombres premiers jumeaux connus, découverts en 2016 dans le cadre du projet de calcul distribué PrimeGrid, sont × 2 ± 1 ; ils possèdent chiffres en écriture décimale.
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