Décomposition en éléments simplesEn mathématiques, la décomposition en éléments simples d'une fraction rationnelle (parfois appelée décomposition en fractions partielles) est son expression comme somme d'un polynôme et de fractions J/H où H est un polynôme irréductible et J un polynôme de degré strictement inférieur à celui de H. Cette décomposition est utilisée dans le calcul intégral pour faciliter la recherche des primitives de la fonction rationnelle associée. Elle est aussi utilisée pour calculer des transformées de Laplace inverses.
Algorithme de RischL’algorithme de Risch, dû à , est un algorithme destiné aux systèmes de calcul formel, permettant de calculer des primitives, c'est-à-dire de déterminer une fonction, connaissant sa dérivée. L’algorithme transforme ce problème en un problème d'algèbre (ou plus précisément d'). Il est basé sur la forme de la fonction à intégrer et sur des méthodes pour intégrer les fonctions rationnelles, les radicaux, les logarithmes, et les exponentielles.
Intégrale de DirichletL'intégrale de Dirichlet est l'intégrale de la fonction sinus cardinal sur la demi-droite des réels positifs Il s'agit d'une intégrale impropre semi-convergente, c'est-à-dire qu'elle n'est pas absolument convergente () mais existe et est finie. On considère la fonctionEn 0, sa limite à droite vaut 1, donc f est prolongeable en une application continue sur [0, +∞[, si bien qu'elle est intégrable sur [0, a] pour tout a > 0.Mais elle n'est pas intégrable en +∞, c'est-à-dire que.
Symbolic integrationIn calculus, symbolic integration is the problem of finding a formula for the antiderivative, or indefinite integral, of a given function f(x), i.e. to find a differentiable function F(x) such that This is also denoted The term symbolic is used to distinguish this problem from that of numerical integration, where the value of F is sought at a particular input or set of inputs, rather than a general formula for F.
Théorème des accroissements finisEn analyse, le théorème des accroissements finis (en abrégé : TAF) est à la fois une généralisation et un corollaire du théorème de Rolle. Pour toute fonction dérivable d'une variable réelle, son taux d'accroissement entre deux valeurs est réalisable comme pente d'une des tangentes à son graphe. Graphiquement, le théorème des accroissements finis indique que, pour toute droite sécante en deux points à une courbe différentiable, il existe, entre ces deux points, une tangente parallèle à la sécante.
Intégrale de FresnelL'intégrale de Fresnel est une intégrale impropre introduite par le physicien français Augustin Fresnel. Ces égalités sont équivalentes à l'expression de l'intégrale de Fresnel complexe (par identification des parties réelle et imaginaire dans un sens et par combinaison linéaire dans l'autre) : Le calcul explicite montrera que l'intégrale de Fresnel converge, mais on peut s'en assurer plus simplement : par le changement de variable s = t, la convergence de équivaut à celle de ; d'après la règle d'Abel, pour tout λ > 0, l'intégrale converge.
Coefficient constantEn mathématiques, le coefficient constant d'un polynôme est le coefficient de son monôme de degré 0. Autrement dit, en notant un polynôme sous sa forme développée et ordonnée par puissances croissantes : alors son coefficient constant est l'élément , éventuellement nul. Ce coefficient correspond à la valeur en 0 de la fonction polynomiale associée. En analyse réelle, il est donc aussi l'ordonnée à l'origine de sa courbe représentative.
Intégrale de GaussEn mathématiques, une intégrale de Gauss est l'intégrale d'une fonction gaussienne sur l'ensemble des réels. Sa valeur est reliée à la constante π par la formule où α est un paramètre réel strictement positif. Elle intervient dans la définition de la loi de probabilité appelée loi gaussienne, ou loi normale. Cette formule peut être obtenue grâce à une intégrale double et un changement de variable polaire. Sa première démonstration connue est donnée par Pierre-Simon de Laplace.
MacsymaMacsyma (ˈmæksɪmə; "Project MAC's SYmbolic MAnipulator") is one of the oldest general-purpose computer algebra systems still in wide use. It was originally developed from 1968 to 1982 at MIT's Project MAC. In 1982, Macsyma was licensed to Symbolics and became a commercial product. In 1992, Symbolics Macsyma was spun off to Macsyma, Inc., which continued to develop Macsyma until 1999. That version is still available for Microsoft's Windows XP operating system.
Théorème de Liouville (algèbre différentielle)En mathématiques, et plus précisément en analyse et en , le théorème de Liouville, formulé par Joseph Liouville dans une série de travaux concernant les fonctions élémentaires entre 1833 et 1841, et généralisé sous sa forme actuelle par Maxwell Rosenlicht en 1968, donne des conditions pour qu'une primitive puisse être exprimée comme combinaison de fonctions élémentaires, et montre en particulier que de nombreuses primitives de fonctions usuelles, telle que la fonction d'erreur, qui est une primitive de e−x2