Textes du bouddhismevignette|320x320px|Livre sacré en tibétain. Les textes du bouddhisme sont l'ensemble des textes considérés comme ayant une valeur notable pour l'enseignement, la pratique ou la diffusion du bouddhisme, dans son sens le plus large. Cet ensemble recouvre donc de nos jours des écrits d'importance différente, selon qu'ils font partie d'un, de plusieurs ou de tous les canons bouddhiques, qu'ils reprennent des paroles du Bouddha ou sont de simples gloses, ou encore selon leur degré d'ancienneté et de popularité.
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Kūkai, plus connu sous le nom de , est le saint fondateur de l'école bouddhiste Shingon; il est aussi une figure marquante de l'histoire du Japon : son esprit universel a fortement influencé la culture et la civilisation japonaise. Il était non seulement un grand religieux, mais aussi un éminent homme de lettres, un philosophe, poète et calligraphe. Toute sa vie il manifesta une grande bienveillance pour tous les êtres, et c'est pour cette raison qu'il est encore, de nos jours, si populaire au Japon.
ShubhakarasimhaŚubhakarasimha,637-735, célèbre moine bouddhiste indien, un des trois grands maîtres tantriques de l'ère Kaiyuan de la dynastie des Tang, fondateurs de l'école tantrique (Zhēnyán zōng 真言宗) en Chine. Son nom signifie le Lion purificateur, en chinois Jìngshīzi 净狮子, mais le nom Shànwúwèi 善无畏 est très connu. Il transmit essentiellement les rites des mandalas du garbhadhātu.
Daikokutenvignette|redresse|Daikokuten par Ogata Korin (). ou simplement Daikoku, est la divinité japonaise de la richesse, du commerce et des échanges. Ebisu et Daikoku sont souvent appariés et représentés sous forme de masques ou de sculptures sur les murs de petites échoppes. Dans sa forme populaire, il est à la fois considéré comme un kami d'Ōkuninushi ou des cuisines dans le syncrétisme shinto/bouddhiste, mais aussi comme la forme paisible de la divinité bouddhiste Mahakala.
HuayanHuayan ( ; traduit en japonais par Kegon, en coréen par Hwaŏmor et en viêtnamien par Hoa Nghiêm) ou son nom complet Huayanzong (, ce terme venant du sanskrit: Avatamsaka, est une école du bouddhisme mahâyâna chinois dont l’enseignement spéculatif, le Huayanlun (discours de Huayan), se base sur l’exégèse du sutra éponyme (Avatamsaka Sutra ou Huayanjing). Avatamsaka signifie l'ornement de fleurs (métaphore de la compréhension suprême).
Maha Vairochana Sutravignette|Grand Buddha (Buddha Daibutsu) de Kamakura, au Japon. Le Maha Vairochana Sutra (IAST Mahāvairocana sūtra), Mahavairochana tantra, ou Mahavairochana sutra est l'un des deux soutras essentiels des écoles tantriques tibétaines et japonaises (Shingon et dans une moindre mesure Tendai). Il est associé au Kalachakraindriya Sutra dans les écoles tibétaines et au Vajrashekhara Sutra dans l'école Shingon.
KshitigarbhaKshitigarbha (en sanskrit : क्षितिगर्भ, IAST : Kṣitigarbha), en japonais Jizō, est l'un des huit grands bodhisattvas (Mahâsattvas). Son vœu est de devenir bouddha une fois les enfers complètement vides ; il est chargé de sauver les êtres de la souffrance pendant la longue période allant du parinirvāṇa du bouddha Shakyamuni jusqu’à l’arrivée du futur bouddha Maitreya. Avec Mañjuśri, Samantabhadra et Avalokiteśvara, il fait partie des quatre grands bodhisattvas les plus vénérés en Chine ; son lieu de pèlerinage est sur le mont Jiuhua situé dans l’Anhui, province orientale de Chine.
Bouddhisme ésotérique chinoisle bouddhisme ésotérique chinois () est une forme du bouddhisme ésotérique (vajrayāna ou bouddhisme tantrique), qui a commencé à se diffuser enter 716 et 720, sous le règne de l'empereur Xuanzong de la dynastie Tang. Selon différents universitaires, dont Henrik H. Sørenson, le bouddhisme ésotérique est un courant qui aurait fait son apparition en Inde, à partir d'un courant tardif du mahāyāna, en liaison avec la pratique du dhārani.
Tantra de kalachakravignette|Symbole tibétain de Kalachakra en vitrail, Samye Ling. Le tantra de kalachakra (कालचक्र ; IAST : Kālacakra, signifiant la roue du temps (du sanskrit chakra signifiant roue et kala signifiant temps ou noir) ; కాలచక్ర : ) est, avec son commentaire (sk. « lumière immaculée », tib. dri-med ‘od), le principal support de l’enseignement kalachakra du bouddhisme tibétain. Kalachakra signifie cycle temporel, ou la roue du temps.