Nichiren'Nichiren Daishōnin (日蓮大聖人), Nichiren Shōnin' (日蓮聖人) ou simplement, Nichiren est un moine bouddhiste japonais de l’époque de Kamakura au (né le , mort le ). Il fonde une nouvelle école du bouddhisme mahayana, le , la Nichiren Shū appelée initialement Hokke-shū (法華宗, lit. : École du Lotus) : le nom vient de la dévotion totale du bouddhisme nichirenien pour le Sūtra du Lotus comme en témoigne le mantra dont le sens premier est “Dévotion à la Loi merveilleuse du Sūtra du Lotus”.
Bouddhisme de Nichirenthumb|Statue de Nichiren Le bouddhisme de Nichiren est une branche du bouddhisme au Japon. Il est fondé sur les recherches et l'enseignement de Nichiren, moine bouddhiste et érudit du (1222-1282). Nichiren est issu d'une famille modeste de pêcheurs. Il commence dès l'âge de onze ans à se former au bouddhisme de l’école Tendaï auprès de son maître Dozen-bō, avant d'étudier les divers courants du bouddhisme au Japon : Zen, Jodo-shû (école de la Terre Pure) ainsi que la religion majeure à l'époque, le Shingon.
Époque de HeianL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, précédée par l'époque de Nara, commence en 794 et s'achève en 1185 avec l'époque de Kamakura. L'ancienne capitale, Nara (Kansai), est abandonnée au profit de la création de Heian-kyō, future Kyoto (Kansai). L'époque de Heian (mot qui signifie « paix » en japonais) est considérée comme l'apogée de la cour impériale japonaise, et est célébrée comme l'âge d'or de la culture et de l'art japonais, notamment la poésie japonaise, la littérature japonaise et la peinture dans le style japonais, Yamato-e.
Byōdō-inLe est un temple bouddhiste établi par Fujiwara no Yorimichi en 1052, à la fin de l'époque de Heian, dans la ville de Uji dans la préfecture de Kyōto au Japon. Le bâtiment le plus célèbre est le pavillon du Phénix ou pavillon d'Amida, dont la construction est achevée en 1053. Le propriétaire précédent, Minamoto no Tōru, utilisait le bâtiment comme résidence de campagne. Les autres bâtiments rattachés au temple ont été détruits pendant la guerre civile en 1336.
Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).
Dōgen, ou ( - ) est le fondateur de l'école Sōtō du bouddhisme zen au Japon. Il l'introduisit sur l'île après un voyage en Chine. Le Japon de l'époque qui voit naître Dôgen traverse une période de troubles. Le pays est soumis depuis peu à un double pouvoir : celui de l'empereur et de sa cour installée à Kyōto, capitale traditionnelle, et celui du shogun, sorte de général suprême qui détient le pouvoir militaire, établi, lui, à Kamakura. Dans cette société féodale, les grandes familles se disputent le pouvoir.
Saichō200px|vignette|Statue représentant Saichō Saichō (最澄, 767–822) est un moine bouddhiste. Il a fondé la branche du bouddhisme Tendai au Japon. Il est connu aussi sous son nom posthume de Dengyō Daishi. Né Mitsu no Obito Hirono (三津首広野) à Ômi de Mitsu no Obito Momoe, Saichô s'initie dès l'âge de douze ans au temple provincial de Ômi à la discipline du Hossô et du « Zen septentrional » sous la conduite du moine Gyōhyō (722-797). Novice à quatorze ans, il reçoit les règles disciplinaires complètes à dix-neuf ans au Tôdai-ji de Nara.
Culture japonaisevignette|Une danseuse exécutant une danse traditionnelle. vignette|Sceau impérial du Japon à 16 pétales doubles. La culture japonaise plonge ses racines dans les cultures continentales chinoise et coréenne, avant de connaître une longue période d'isolement (sakoku) sous le shogunat Tokugawa, jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji (1868-1912). De ces emprunts variés résulte une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain.
SōtōL'école Sōtō (en japonais) ou Caodong (, translittération en japonais : sōtō-shū) est une branche du bouddhisme Chan, fondée en Chine, durant la dynastie Tang. Dongshan Liangjie (japonais: Tōzan Ryōkai) et son disciple Caoshan Benji (japonais : Sōzan Honjaku) en sont les fondateurs, et c'est de leurs deux noms qu'est tirée l'appellation de l'école, tant en chinois qu'en japonais. L'école Sōtō fait partie des Cinq Maisons du Chán et était connue pour sa pratique particulière de la méditation.
Zazenthumb|Zazen dans la tradition Rinzaï : pratique face à face vignette|Zazen dans la tradition Sōtō : pratique face à un mur désigne à la fois la pratique de la méditation du bouddhisme zen et la posture assise qui l'accompagne, particulièrement dans les écoles Sōtō et Rinzai qui sont les plus connues en Occident. Za signifie « assis » et zen « méditation ». Zazen est donc la méditation assise et renvoie à la posture ainsi qu'à la pratique qu'aurait adoptées le Bouddha pendant ses méditations.