Raja yogaLe raja yoga (sanskrit IAST rāja yoga ; yoga « royal » ou « intégral ») est également appelé aṣṭāṅga yoga (« yoga à huit membres »). C'est le yoga basé sur les Yoga Sūtra de Patañjali. Il est l'un des six darśana de la philosophie indienne. Le but du raja yoga est la libération des renaissances (kaivalyamukti en sanskrit). L'expression rāja yoga est un rétronyme, introduit au dans la Haṭhayoga-Pradīpikā de Svātmārāma, afin de distinguer ce type de yoga du haṭha yoga qui n'appartient pas à la tradition de la philosophie indienne orthodoxe ou āstika.
Pranayamavignette|« Respiration de la lune », respiration « froide » par la narine gauche. Pranayama (sanskrit IAST : prāṇāyāma ; devanāgarī : प्राणायाम) correspond, dans les Yoga sūtra de Patañjali, au quatrième membre (aṅga) du Yoga. Prāṇayāma est la discipline du souffle au travers de la connaissance et le contrôle du prāṇa, énergie vitale universelle. Ce terme désigne encore un mouvement respiratoire orienté (ā-yāma) vers le souffle vital qui le précède et le soutient (pra-ana), un exercice pratiqué en padmāsana qui alterne souffle et rétention du souffle.
MéditationLe terme méditation désigne une pratique mentale qui consiste généralement en une attention portée sur un certain objet, au niveau de la pensée, des émotions, du corps. Par exemple méditer un principe philosophique, dans le but d'en approfondir le sens. Dans une approche spirituelle, elle peut être un exercice, voire une voie de réalisation du Soi et d'éveil.
MahishasakaMahishasaka (IAST: Mahīśāsaka ; pāli : Mahimsāsaka) est une école du bouddhisme ancien d'Inde non mahayana qui aurait été créée aux alentours du avant notre ère. Son nom signifie: Gouvernant la terre du fait qu'elle aurait été fondée par un arhat, qui avait été gouverneur de district. Elle appartient à une sous-branche de l'école Sthaviravāda et elle compte parmi les dix-huit écoles bouddhistes anciennes. D'après G. P. Malalasekera, l'école Mahishasaka s'est divisée par la suite en deux : l'école Sarvāstivāda et l'école Dharmaguptaka.
JñānaJñāna (sanskrit, devanagari : ज्ञान ; pali : ñāṇa), est dans l'hindouisme un mot qui signifie: connaissance, savoir, mais il peut être traduit par: réalisation. Vidya en est un synonyme. Le jñāna est de deux ordres: la connaissance commune et la connaissance de la Réalité ultime, qui diffère selon les systèmes philosophiques et religieux. On retrouve cette notion importante dans les philosophies de l'hindouisme, le bouddhisme et le jainisme. Dans le vedanta, jnāna est la connaissance du lien qui lie le soi individuel jivātman au Brahman.
ZhiyiTroisième patriarche de l'école bouddhique chinoise du Tiantai, Zhiyi (ja. Chigi) 智顗 (538-597) fut le disciple de Huisi et le véritable fondateur de l'école. Il vécut dans la Chine très troublée des Dynasties du Nord et du Sud (Dynastie Chen) puis sous les Sui, jouissant de la faveur impériale et nobiliaire. Selon David W. Chappell, spécialiste de Tiantai et enseignant à l’Université d'Hawaii, il a contribué fortement à la diffusion du bouddhisme en concevant à partir de la philosophie indienne un système adapté à la culture chinoise permettant la naissance de nouvelles pratiques.
Trente-sept éléments de l'ÉveilLes Trente-sept éléments de l'Éveil (pāli : sattatiṃsā bodhipakkhiyā dhammā) sont, dans le bouddhisme, les éléments qui mènent le pratiquant à l'Éveil ou à l'atteinte de l'état de nirvāṇa. Ces qualités ou vertus sont divisées en sept groupes, qui figurent dans différents textes du Canon pali, et sont commentées notamment dans le Visuddhimagga. Satipaṭṭhāna L'attention au corps; L'attention aux sensations; L'attention à l'esprit impermanent; L'attention aux formations mentales.
UpekṣāUpekṣā (sanskrit: उपेक्षा; pâli : upekkhā), l'équanimité, impartialité, ou imperturbabilité, est l'un des concepts centraux du bouddhisme. Elle renvoie à une absence de différenciation ou de préférence. L'équanimité est une qualité particulière, associée à la sagesse, prajñā, qui diffère de l'indifférence. L'indifférence est simplement une sensation, vedanā, ni agréable ni déplaisante. Mais l'équanimité est « qualité morale » : non pas une sensation mais une volition, saṃskāra.
SatipatthanaSatipaṭṭhāna (pali ; smṛti-upasthāna en sanskrit), signifie ou . Il s'agit d'un membre essentiel de la pratique bouddhique : l'attention doit être établie, maintenue à chaque instant. Cette attention (sati), dans le cadre bouddhique, consiste en une présence claire, une conscience claire des choses et des événements mentaux. Le Satipatthana sutta est présent dans deux sections du Canon pali, donc en deux versions : il y a le Satipatthana sutta (dans le Majjhima Nikaya, MN 10), et le Mahasatipatthana sutta (dans le Dīgha Nikāya, DN 22).
Visuddhimaggavignette|Buddhaghosa remet trois exemplaires du Visuddhimagga à un moine supérieur. Peinture murale, temple Kelaniya Rāja Mahā Vihāra, Colombo, Sri Lanka. Le Visuddhimagga (La Voie de la pureté / purification) est généralement considéré comme le texte le plus important de la tradition theravādin en dehors des sutta du canon bouddhique pāli. Il fut rédigé par Buddhaghosa au , en magadhi, au Sri Lanka et consiste en un développement des sept purifications que Gautama Bouddha exposa dans le Rathavinitasutta (Majjhima Nikaya 24).