Guanyin'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
Kūkai, plus connu sous le nom de , est le saint fondateur de l'école bouddhiste Shingon; il est aussi une figure marquante de l'histoire du Japon : son esprit universel a fortement influencé la culture et la civilisation japonaise. Il était non seulement un grand religieux, mais aussi un éminent homme de lettres, un philosophe, poète et calligraphe. Toute sa vie il manifesta une grande bienveillance pour tous les êtres, et c'est pour cette raison qu'il est encore, de nos jours, si populaire au Japon.
Dōgen, ou ( - ) est le fondateur de l'école Sōtō du bouddhisme zen au Japon. Il l'introduisit sur l'île après un voyage en Chine. Le Japon de l'époque qui voit naître Dôgen traverse une période de troubles. Le pays est soumis depuis peu à un double pouvoir : celui de l'empereur et de sa cour installée à Kyōto, capitale traditionnelle, et celui du shogun, sorte de général suprême qui détient le pouvoir militaire, établi, lui, à Kamakura. Dans cette société féodale, les grandes familles se disputent le pouvoir.
SōtōL'école Sōtō (en japonais) ou Caodong (, translittération en japonais : sōtō-shū) est une branche du bouddhisme Chan, fondée en Chine, durant la dynastie Tang. Dongshan Liangjie (japonais: Tōzan Ryōkai) et son disciple Caoshan Benji (japonais : Sōzan Honjaku) en sont les fondateurs, et c'est de leurs deux noms qu'est tirée l'appellation de l'école, tant en chinois qu'en japonais. L'école Sōtō fait partie des Cinq Maisons du Chán et était connue pour sa pratique particulière de la méditation.
Nouvel An japonaisLe Nouvel An japonais, ou , est célébré depuis des siècles et a ses propres coutumes. C'est l'une des fêtes les plus importantes de l'année et qui dure plusieurs jours. Autrefois, au même titre que le Nouvel An chinois, coréen (seollal) et vietnamien (têt), il était basé sur le calendrier chinois et était fêté au début du printemps. Depuis 1873, le Japon fonctionne sur le système du calendrier grégorien et le est devenu le jour officiel du Nouvel An au Japon.
Rinzaivignette|Le maître zen Myōan Eisai. thumb|Le « jardin sec » du temple Ryōan-ji de l'école Rinzai à Kyoto. L' est l'une des trois écoles du bouddhisme zen japonais avec Sōtō et Ōbaku. Rinzai est la branche japonaise de l'école chinoise Linji, fondée par sous la dynastie Tang, elle-même venant de l'école chan. Elle comporte actuellement quinze branches dont chacune est dirigée par un monastère ou un temple principal.
Shinbutsu bunrivignette|Pagode bouddhiste Bhaisajyaguru-dō (薬師堂) au sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū à Kamakura avant le shinbutsu bunri. Le terme indique en japonais l'interdiction légale du mélange des kamis et des bouddhas instituée durant la restauration Meiji. Il renvoie également aux efforts déployés par le gouvernement japonais pour créer une division claire entre les croyances autochtones shinto et le bouddhisme d'un côté, et entre les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto de l'autre.
IkebanaL’, également connu sous le nom de , « la voie des fleurs » ou « l'art de faire vivre les fleurs », est un art traditionnel japonais fondé sur la composition florale. vignette|Arrangement composé par le 40e directeur de l'école Ikenobō Senjō, dessiné par de l'école de peinture Shijō, 1820. vignette|upright|Ikebana. vignette|Exposition d'ikebanas dans le métro de Kyoto. Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux, l’arrangement floral japonais crée une harmonie de construction linéaire, de rythme et de couleurs.
École du bouddhismeLes écoles du bouddhisme (Nikāya) sont les subdivisions de la doctrine du Bouddha qui sont apparues, après la mort de celui-ci, à la suite de discussions sur certains points de la discipline monastique ou des enseignements. Selon Philippe Cornu, chacune des nombreuses écoles du bouddhisme peut, en première approche, être rattachée à l'un de ses trois courants historiques majeurs, les yāna, mot sanscrit et pāli signifiant littéralement « véhicule », et métaphoriquement « voie ».
Susanooou est le dieu (kami) des tempêtes dans le shintoïsme. Susanoo (parfois transcrit « Susanowo ») est le frère d'Amaterasu, la déesse du Soleil, et de Tsukuyomi, le dieu de la Lune. D'après le Kojiki, chacun des trois a été engendré d'Izanagi, quand il s'est lavé le visage des souillures du pays des morts (Yomi), à l'embouchure du fleuve Tachibana, à Himuka (actuelle préfecture de Miyazaki). Amaterasu a été créée quand Izanagi a lavé son œil gauche, Tsukuyomi a été créé lors du lavage de l'œil droit, et Susanoo lors du lavage du nez.