ShenhuiShen hui ou Shen-hui (神會) est considéré comme le septième patriarche de la lignée légitime du bouddhisme chan et le fondateur de sa branche Heze ou Ho-tse (荷澤), active jusqu’à la fin de la dynastie Tang, d’où son titre de Maître de Heze (荷澤大師). Son nom posthume, décerné par l’empereur Suzong, est Zhenzong Daishi (真宗大師), Maître de la vraie doctrine. Selon les sources, il aurait eu à sa mort 73 ou 83 ans. Les dates données pour sa naissance varient entre 668 et 686, celles proposées pour sa mort entre 748 et 762.
ShikantazaShikantaza est un terme japonais utilisé dans l'école du bouddhisme zen Sōtō qui peut être traduit par « seulement s'asseoir » ou « être assis sans rien faire » et qui décrit l'attitude à adopter lors de la méditation zazen. Il s'agit d'un concept central de l'école Sōtō. Shikantaza est une notion centrale du zen sōtō et de l'enseignement de Dōgen. L'école Sôtô en attribue l'introduction de cette pratique à son fondateur, Dōgen, qui affirmait avoir appris ce style de pratique auprès de Rujing, qui fut son maître chan lors de son séjour en Chine.
SesshinUne , littéralement « rassembler ou concentrer l'esprit » est une période intensive de méditation zazen dans un monastère zen, ou dans un lieu de retraite. Dans la pratique du zen en Occident, centrée sur zazen et le samu, on traduit également sesshin par l'expression « toucher l'esprit » ou « touching the mind », selon une autre traduction possible du mot — ou encore « toucher le cœur-esprit » (« touching the heart-mind »).
Nōnin(fl. années 1190) est un moine bouddhiste japonais, fondateur de la première école du bouddhisme zen au Japon. Alors qu'il est moine de l'école tendai, il a l'occasion de lire des textes sur le bouddhisme zen apportés de Chine. En 1189, il envoie deux de ses disciples dans ce pays pour rencontrer Zhuóān Déguāng (拙庵德光, 1121–1203), lui-même étudiant du maître rinzai . Les disciples lui présentent une lettre dans laquelle Nōnin décrit sa réalisation de soi par sa propre pratique du zen.
ShubhakarasimhaŚubhakarasimha,637-735, célèbre moine bouddhiste indien, un des trois grands maîtres tantriques de l'ère Kaiyuan de la dynastie des Tang, fondateurs de l'école tantrique (Zhēnyán zōng 真言宗) en Chine. Son nom signifie le Lion purificateur, en chinois Jìngshīzi 净狮子, mais le nom Shànwúwèi 善无畏 est très connu. Il transmit essentiellement les rites des mandalas du garbhadhātu.
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Zendōvignette|Le zendō du Zen Mountain Monastery (État de New York). du ) est la translittération de ce dernier terme en japonais. Il signifie « salle de méditation ». Dans un temple zen, le zendō est le lieu où l'on pratique zazen, la méditation assise zen. On désigne aussi parfois cet endroit par le mot dōjō. Un temple zen typique possédera au moins un zendō, et un hondō (bâtiment principal) utilisé pour les cérémonies, à côté d'autres bâtiments avec des fonctions différentes.
Sōji-jiest l'un des deux temples principaux de l'école Sōtō du bouddhisme zen au Japon. Il se trouve dans le quartier de Tsurumi-ku de la ville de Yokohama (préfecture de Kanagawa). L'autre temple important de cette école est Eihei-ji. Ce temple a été fondé en 1321 par Keizan Jōkin (1268-1325) dans l'actuelle préfecture d'Ishikawa. Mais après que le temple eut brûlé, en 1898, le Soji-ji a été reconstruit à Yokohama. Le temple originel a été reconstruit sous le nom Sōji-ji soin (« temple mère »).
Thích Nhất HạnhThích Nhất Hạnh (Nhất Hạnh, en vietnamien, Thích étant un titre), né Nguyễn Xuân Bảo le à Hué (province de Thừa Thiên-Huế, Protectorat français d'Annam, Indochine française) et mort le , est un moine bouddhiste vietnamien et un militant pour la paix. Il est l'un des maîtres bouddhistes les plus connus en Occident après le dalaï-lama - notamment pour ses messages de paix, ses engagements contre la guerre du Viêt Nam ainsi que sa contribution à populariser le concept de pleine conscience.
Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).