Théologie chrétienneLa théologie chrétienne veut « rendre raison de la foi chrétienne ». Elle est une tentative d'intelligence rationnelle de la foi au moyen des catégories de diverses philosophies (grecques au départ, modernes ensuite). Selon la formule de saint Anselme de Cantorbéry, on la définit comme Fides quaerens intellectum. La théologie désigne le discours croyant sur Dieu, la Bible, la religion et l'Église, et notamment sur les doctrines chrétiennes, élaborée selon les moyens et la perspective énoncés ci-dessus.
Symbole de Nicéevignette|droite|250px|Icône montrant les évêques du concile de Nicée aux côtés de l'empereur Constantin, tenant anachroniquement le texte du « Symbole de Nicée-Constantinople » adopté au premier concile de Constantinople (381), avec les modifications introduites encore plus tard dans l'usage liturgique (substitution de par ). Le symbole de Nicée est une confession de foi chrétienne qui en résume les points fondamentaux.
Christianisme orthodoxeLe christianisme orthodoxe, ou l'orthodoxie, est l’une des trois principales confessions du christianisme. Comme la Pentarchie du premier millénaire, la communion orthodoxe est organisée en Églises autocéphales indépendantes les unes des autres d’un point de vue juridique et spirituel, à ceci près qu'au leur nombre est de quinze, sans compter celles considérées comme non canoniques par les principales. Ces Églises choisissent leur propre primat, dont la juridiction pastorale dépend d’un patriarche élu par un synode.
AdoptianismeL'adoptianisme est une doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste. Elle a une conception humanisante de Jésus, à l'opposé de la conception divinisante du docétisme. Elle est apparue dès le chez Théodote de Byzance dont le souci était de revenir à un monothéisme plus étayé. Paul de Samosate, évêque d'Antioche la reprend en 268. Au , en Espagne, l'archevêque Élipand de Tolède, et l'évêque d'Urgell, Félix d'Urgell reprirent à leur compte cette doctrine.
GnosticismeLe gnosticisme est un mouvement de pensée centré sur la notion de « connaissance » (en grec : gnôsis) regroupant des doctrines variées et multiformes qui se développent au cours des dans les limites de l'Empire romain. Ces doctrines se caractérisent généralement par l'affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu inférieur mauvais ou imparfait, le Démiurge ou Yahvé à l'opposé duquel existe un autre être, transcendant et parfait, plus éloigné, un dieu supérieur lié à l'homme par la connaissance qu'il lui a donnée.
Premier concile de Constantinoplethumb|Le premier concile de Constantinople, mur peint dans l'Église de Stavropoleos, Bucarest (Roumanie). thumb|Le premier concile de Constantinople représenté sur une enluminure d'un manuscrit byzantin du Le premier concile de Constantinople, convoqué de mai à , par l'empereur Théodose , responsable de l'Orient, est le deuxième concile œcuménique de l'histoire du christianisme, après celui de Nicée. Théodose n'ayant pas invité les évêques d'Occident dont les juridictions dépendaient de son collègue Gratien, le concile réunit cent cinquante évêques, tous orientaux.
Luthéranismevignette|La rose de Luther. Le luthéranisme est le courant protestant issu des écrits du théologien allemand Martin Luther. Ce courant de pensée a favorisé l'émergence d'une théologie et d'Églises au cours du , tout en restant la référence dogmatique principale des luthériens, notamment en Allemagne, dans les pays scandinaves et aux États-Unis. Du fait des circonstances historico-politiques, d'importantes Églises luthériennes se sont constituées dans d'autres régions ou pays, particulièrement en Alsace et Lorraine, à Madagascar, en Pologne et dans les pays baltes.
Pères de l'Églisevignette|redresse=1.4|Les Pères de l'Église, miniature du , de la Rus' de Kiev. Les Pères de l'Église sont, selon l'historiographie moderne et depuis le , des auteurs ecclésiastiques, généralement (mais non exclusivement) des évêques, dont les écrits (appelés littérature patristique), les actes et l'exemple moral ont contribué à établir et à défendre de multiples aspects de la doctrine chrétienne. Ceux-ci restent .
Symbole d'Athanasevignette|Le Scutum Fidei, « bouclier » ou « écusson » de la Trinité, illustration de la première partie du Symbole d'Athanase. Le Symbole d'Athanase est aussi appelé Quicumque, d'après son premier mot, pour éviter la mention d'Athanase est une confession de foi. Césaire d'Arles est le premier à citer ce symbole, et il l'attribue à Athanase. Cette attribution est toutefois débattue. Il ne faut pas confondre le Quicumque et la confession de foi de l'Église d'Arménie dénommée également Symbole d'Athanase.
Querelle du Filioquevignette|redresse=1|Icône de la Trinité au monastère de Vatopedi, République monastique du Mont-Athos en Grèce. vignette|Le Saint-Esprit procédant du Père et du Fils, détail du retable de Boulbon, , musée du Louvre, Paris. La querelle du Filioque (prononciation : ) est le différend théologique qui, à partir du , oppose l'Église romaine et l'Église grecque, à propos du dogme de la Trinité. Elle aboutira en 1054 à la séparation des Églises de Rome et de Constantinople.