Adequate equivalence relationIn algebraic geometry, a branch of mathematics, an adequate equivalence relation is an equivalence relation on algebraic cycles of smooth projective varieties used to obtain a well-working theory of such cycles, and in particular, well-defined intersection products. Pierre Samuel formalized the concept of an adequate equivalence relation in 1958. Since then it has become central to theory of motives. For every adequate equivalence relation, one may define the of pure motives with respect to that relation.
Chow's moving lemmaIn algebraic geometry, Chow's moving lemma, proved by , states: given algebraic cycles Y, Z on a nonsingular quasi-projective variety X, there is another algebraic cycle Z' on X such that Z' is rationally equivalent to Z and Y and Z' intersect properly. The lemma is one of key ingredients in developing the intersection theory, as it is used to show the uniqueness of the theory. Even if Z is an effective cycle, it is not, in general, possible to choose the cycle Z' to be effective.
Gysin homomorphismIn the field of mathematics known as algebraic topology, the Gysin sequence is a long exact sequence which relates the cohomology classes of the base space, the fiber and the total space of a sphere bundle. The Gysin sequence is a useful tool for calculating the cohomology rings given the Euler class of the sphere bundle and vice versa. It was introduced by , and is generalized by the Serre spectral sequence. Consider a fiber-oriented sphere bundle with total space E, base space M, fiber Sk and projection map Any such bundle defines a degree k + 1 cohomology class e called the Euler class of the bundle.
K-théorieEn mathématiques, la K-théorie est un outil utilisé dans plusieurs disciplines. En topologie algébrique, la sert de théorie de cohomologie. Une variante est utilisée en algèbre sous le nom de K-théorie algébrique. Les premiers résultats de la K-théorie ont été dans le cadre de la topologie algébrique, comme une théorie de cohomologie extraordinaire (elle ne vérifie pas l'axiome de dimension). Par la suite, ces méthodes ont été utilisées dans beaucoup d'autres domaines comme la géométrie algébrique, l'algèbre, la théorie des nombres, la théorie des opérateurs, etc.
École italienne de géométrie algébriqueD'un point de vue historique, lécole italienne de géométrie algébrique fait référence à un grand groupe de mathématiciens italiens des XIXe et XXe siècles qui, avec leur travail vaste, profond et cohérent, mené méthodologiquement avec une approche d'étude et de recherche commune, a amené l'Italie au plus haut niveau en géométrie algébrique, en particulier en géométrie birationnelle et en théorie des surfaces algébriques, avec des résultats originaux de premier ordre. vignette|droite|Guido Castelnuovo (1865-1952).
Position généraleEn géométrie algébrique et en géométrie algorithmique, une position générale est une notion de pour un ensemble d'objets géométriques (points, droites, courbes, plans, ...). C'est ce qu'on entend quand on parle du cas général, en opposition aux cas particuliers qui peuvent apparaître, auxquels cas on parlera de position spéciale. Cette expression peut changer de sens selon le contexte. Par exemple, deux droites d'un même plan, dans le cas général, se croisent en un point unique, et on dira alors : "deux droites génériques se croisent en un point", ce qui est derrière la notion de point générique.
Théorème de BézoutLe théorème de Bézout, attribué à Étienne Bézout, affirme que deux courbes algébriques projectives planes de degrés m et n, définies sur un corps algébriquement clos et sans composante irréductible commune, ont exactement mn points d'intersection, comptés avec leur multiplicité. La forme faible du théorème dit que le nombre d'intersections (sans tenir compte des multiplicités) est majoré par . Autrement dit, si sont deux polynômes homogènes à coefficients dans (avec et ) de degrés respectifs et sans facteur commun, alors le système admet au plus solutions dans le plan projectif .
Éclatement (mathématiques)En mathématiques, un éclatement est un type d'application birationnelle entre ou algébriques qui est un isomorphisme en dehors de sous-variétés propres Le cas le plus simple est celui où D est un point ; E est alors un diviseur isomorphe à un espace projectif. L'éclatement de l'origine dans s'obtient de la façon suivante. Soit Pn – 1 l'espace projectif de dimension n – 1 muni de coordonnées . Soit le sous-ensemble de Cn × Pn – 1 défini par les équations pour i, j = 1, ..., n.
André WeilAndré Weil, né le à Paris et mort à Princeton (New Jersey, États-Unis) le , est une des grandes figures parmi les mathématiciens du . Connu pour son travail fondamental en théorie des nombres et en géométrie algébrique, il est un des membres fondateurs du groupe Bourbaki. Il est le frère de la philosophe Simone Weil et père de l'écrivaine Sylvie Weil. vignette|gauche|La famille Weil en 1916. André Weil est le fils aîné d'une famille bourgeoise, unie, raisonnablement aisée et agnostique, d'origine juive alsacienne du côté de son père Bernard et juive russe du côté de sa mère Selma Reinherz.
Surface régléeEn géométrie, une surface réglée est une surface par chaque point de laquelle passe une droite, appelée génératrice, contenue dans la surface. On peut décrire une surface réglée S en la considérant comme la réunion d'une famille de droites D(u) dépendant d'un paramètre u parcourant une partie I de l'ensemble des réels. Il suffit pour cela de se donner pour chaque u dans I un point P(u) et un vecteur directeur de D(u). On obtient alors une représentation paramétrique de la surface S : L'arc paramétré par est appelé une courbe directrice de S.