vignette|Dans un espace vectoriel, on peut additionner deux vecteurs. Par exemple, la somme du vecteur v (en bleu) et w (en rouge) est v + w. On peut aussi multiplier un vecteur, comme le vecteur w que l'on peut multiplier par 2, on obtient alors 2w et la somme devient v + 2w.
En mathématiques, plus précisément en algèbre linéaire, un espace vectoriel est un ensemble d'objets, appelés vecteurs, que l'on peut additionner entre eux, et que l'on peut multiplier par un scalaire (pour les étirer ou les rétrécir, les tourner, etc.). En d'autres termes, c'est un ensemble muni d'une structure permettant d'effectuer des combinaisons linéaires. Les scalaires sont généralement des nombres réels ou des nombres complexes, ou alors pris dans n'importe quel corps.
Étant donné un corps K, un espace vectoriel E sur K est un groupe commutatif (dont la loi est notée +) muni d'une action « compatible » de K (au sens de la définition ci-dessous).
Soit K un corps commutatif, comme le corps commutatif des rationnels, celui, , des réels ou celui, , des complexes (on parlera dans ces cas d'espace vectoriel rationnel, réel ou complexe).
Un espace vectoriel sur K, ou K-espace vectoriel, est un ensemble E, dont les éléments sont appelés vecteurs (ou — plus rarement — points), muni de deux lois :
une loi de composition interne « + » : E → E, appelée addition ou somme vectorielle,
une loi de composition externe à gauche « • » : K × E → E, appelée multiplication par un scalaire,
tel que les propriétés suivantes soient vérifiées :
(E,+) est un groupe abélien, autrement dit :
la loi « + » est commutative,
elle est associative,
elle admet un élément neutre, noté 0E, appelé vecteur nul et,
tout vecteur v a un opposé, noté –v.
C'est-à-dire que pour tous vecteurs u, v et w de E :
La loi « • » vérifie les propriétés suivantes :
elle est distributive à gauche par rapport à la loi « + » de E et à droite par rapport à l'addition du corps K,
elle vérifie une associativité mixte (par rapport à la multiplication dans K),
l'élément neutre multiplicatif du corps K, noté 1K, est neutre à gauche pour •.
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The course introduces the paradigm of quantum computation in an axiomatic way. We introduce the notion of quantum bit, gates, circuits and we treat the most important quantum algorithms. We also touch
Le but du cours de physique générale est de donner à l'étudiant les notions de base nécessaires à la compréhension des phénomènes physiques. L'objectif est atteint lorsque l'étudiant est capable de pr
En mathématiques, un espace préhilbertien est défini comme un espace vectoriel réel ou complexe muni d'un produit scalaire. Cette notion généralise celles d'espace euclidien ou hermitien dans le cas d'une dimension quelconque, tout en conservant certaines bonnes propriétés géométriques des espaces de dimension finie grâce aux propriétés du produit scalaire, mais en perdant un atout de taille : un espace préhilbertien de dimension infinie n'est pas nécessairement complet. On peut cependant le compléter, pour obtenir un espace de Hilbert.
En mathématiques, une application linéaire (aussi appelée opérateur linéaire ou transformation linéaire) est une application entre deux espaces vectoriels qui respecte l'addition des vecteurs et la multiplication scalaire, et préserve ainsi plus généralement les combinaisons linéaires. L’expression peut s’utiliser aussi pour un morphisme entre deux modules sur un anneau, avec une présentation semblable en dehors des notions de base et de dimension. Cette notion étend celle de fonction linéaire en analyse réelle à des espaces vectoriels plus généraux.
vignette|Le même vecteur peut être représenté dans deux bases différentes (flèches violettes et rouges). En mathématiques, une base d'un espace vectoriel V est une famille de vecteurs de V linéairement indépendants et dont tout vecteur de V est combinaison linéaire. En d'autres termes, une base de V est une famille libre de vecteurs de V qui engendre V. alt=|vignette|upright=2|. La géométrie plane, celle d'Euclide, peut comporter une approche algébrique, celle de Descartes.
Explore les projections orthogonales dans l'algèbre linéaire, couvrant les projections vectorielles sur les sous-espaces et les solutions les moins carrées.
Kontsevich and Soibelman reformulated and slightly generalised the topological recursion of [43], seeing it as a quantisation of certain quadratic Lagrangians in T*V for some vector space V. KS topological recursion is a procedure which takes as initial da ...
By juxtaposing ideas from fractal geometry and dynamical systems, Furstenberg proposed a series of conjectures in the late 1960's that explore the relationship between digit expansions with respect to multiplicatively independent bases. In this work, we in ...
Euclidean lattices are mathematical objects of increasing interest in the fields of cryptography and error-correcting codes. This doctoral thesis is a study on high-dimensional lattices with the motivation to understand how efficient they are in terms of b ...