NoûsLe noûs (en νοῦς) est, en philosophie et dans l’Antiquité grecque, l'esprit, la raison, l'intellect. Cette notion, introduite pour la première fois dans un système cosmologique par Anaxagore de Clazomènes, au milieu du , a été enrichie et profondément renouvelée chez Platon, Aristote et Plotin. Par la suite, cette notion a connu une fortune et un développement considérables dans les domaines de l’éthique, de la gnoséologie, de la noétique, et en particulier dans l'histoire de la métaphysique.
Dieuvignette|William Blake, L'Ancien des Jours (Urizen mesurant le Monde), gravure à l'eau-forte et aquarelle (1794), British Museum. Dieu (hérité du latin deus, lui-même issu d'une racine indo-européenne *deiwos, « divinité », de la base *dei-, « lueur, briller » ; prononciation : ) désigne un être ou une force suprême structurant l'Univers ; il s'agit selon les croyances soit d'une personne, soit d'un concept philosophique ou religieux.
Philosophie médiévalevignette|Un cours de philosophie représenté dans une enluminure des Grandes Chroniques de France. La philosophie médiévale est l'ensemble des œuvres et des courants philosophiques développés durant le Moyen Âge dans un espace géographique un peu plus étendu que celui des mondes hellénistique et romain de l'Antiquité et dans lequel se sont développés le judaïsme, le christianisme et l'islam. En font notamment partie la philosophie scolastique, la philosophie byzantine et la philosophie islamique.
Du cielDu ciel (en grec ancien : Περὶ οὐρανοῦ, et en latin : De caelo) est un traité d'Aristote constitué de quatre livres dans lesquels il expose ses théories astronomiques. Son attribution à Aristote a parfois été contestée. Ainsi, Proclos considère que Du ciel est l’œuvre de Théophraste, mais des savants, spécialistes d’Aristote comme Werner Jaeger et Eduard Zeller n’ont jamais mis en doute cette attribution à Aristote ; ils ont même proposé un ordre chronologique des ouvrages scientifiques du philosophe grec, le traité Du ciel s’inscrivant après la Physique et avant le traité De la génération et de la corruption.
Puissance et acteLa puissance et l'acte sont deux concepts de philosophie qui fonctionnent par opposition pour rendre compte du changement des choses. La distinction entre les deux remonte à la Métaphysique d'Aristote. "Les idées platoniciennes, d’ordre purement formel, n’expliquaient pas le changement essentiel aux choses, elles étaient d’ailleurs obtenues par une méthode non scientifique, la dialectique. C'est pourquoi Aristote chercha à enserrer l’être mobile lui-même dans les concepts".
Théorie aristotélicienne de la causalitéLa théorie aristotélicienne de la causalité est une classification par Aristote de quatre différents types causalités. Forgée au , cette vision de la causalité s'écarte grandement de ce qu'on nomme « cause » à l'époque contemporaine. Pour Aristote, la cause () n'est pas simplement ce qui précède l'effet, mais inclut d'autres facteurs comme la volonté d'agir : c'est une notion métaphysique composite. Aristote développe une pensée physique et métaphysique complexe. Il cherche à comprendre les causes et leurs effets.
AngeUn ange est une créature surnaturelle dans de nombreuses traditions, notamment dans les trois religions abrahamiques et dans l'Avesta. Ce terme désigne un envoyé de Dieu, c'est-à-dire un intermédiaire entre Dieu et les hommes. Il transmet un message divin ou agit lui-même selon la volonté divine, et chante la gloire de Dieu. L'ange est normalement invisible, mais lorsqu'il se laisse voir, lors d'un rêve ou d'une vision, il a une apparence humaine, transfigurée par une lumière surnaturelle.
Intellect agentLa notion d’intellect agent vient du commentaire d'Averroès, dans son exégèse du traité d’Aristote, De l'âme, III, 5, où sont employés les mots , rendus dans la version arabo-latine par « » : de là provient l’expression latine dérivée de l’arabe, pour traduire le grec . Selon Augustin Mansion, L’expression grecque d’Aristote désigne exactement la fonction productrice de l’Intellect.
GersonideRabbi Levi ben Gershom ou Gersonide, né en 1288 à Bagnols-sur-Cèze (France) et mort le , connu sous l'acronyme de son nom Ralbag, il est l'un des plus importants commentateurs bibliques de son temps, il était également mathématicien, astronome, philosophe et médecin. D'après Colette Sirat, . Gersonide naquit en 1288 en Provence, et il vécut peut-être un certain temps à Bagnols-sur-Cèze. Selon les uns, son père était probablement un certain Gershom ben Salomon de Béziers, un notable juif connu par d'autres textes médiévaux.
Somme théologiqueright|thumb|Thomas d'Aquin, docteur de l'Église catholique (1225-1274) La Somme théologique (Summa theologica), ou Somme de théologie (Summa theologiae) est un traité théologique et philosophique en trois parties du docteur de l'Église Thomas d'Aquin (1224 ou 1225-1274), écrit entre 1266 et 1273, qui reste inachevé. C'est l'œuvre majeure de Thomas d'Aquin à laquelle il a consacré les dernières années de sa vie.